Les Français se sentent-ils régulièrement stressés ?
Et si oui, que font-ils pour éliminer ce stress au quotidien ? La sophrologie est-elle une méthode de gestion du stress qui suscite l’intérêt les Français ?
C’est pour comprendre l’impact du stress dans la population française et les habitudes des Français que la Chambre Syndicale de Sophrologie a récemment réalisé un sondage sur le stress dans notre pays :
53% des français fréquemment stressés sont intéressés par la sophrologie
61% des français sont sujets au stress de manière régulière ou occasionnelle
50% des français stressés régulièrement prennent des médicaments ou ne font rien pour maîtriser leur stress.
L’étude
OPINIONWAY du 24 novembre 2017 nous confirme que les Français se considèrent comme « assez voire très stressés ». 50% de la population se sent assez ou très stressée, et ce sont les femmes qui en sont le plus victimes.
Alors que ce stress trouve sa source dans le domaine professionnel pour les hommes, pour les femmes c’est la vie personnelle qui en est à l’origine.
Source étude OPINIONWAY :
Le stress a un impact non négligeable sur la vie du quotidien à court terme :
•
Troubles du sommeil
• Troubles du comportement (nervosité, difficulté à contrôler ses émotions).
• Répercussion sur la vie familiale. 
Sur le long terme, le stress accumulé sans le traiter génère le plus souvent des troubles du sommeil, des troubles psychologiques et des problèmes cardiaques.
Sur le stress au travail, d’après l’OCDE, il toucherait près d’un salarié sur 3.
Les salariés déclarant être confrontés dans leur travail à une quantité d’exigence supérieure à la quantité de ressources dont ils disposent pour y faire face. Nous comprenons pourquoi, dans la vie moderne, les burnouts ont explosé.
D’après l’enquête nationale d’activités des sophrologues de 2011, le stress reste la problématique principale et quotidienne de la clientèle d’un sophrologue, viennent ensuite le sommeil, la fatigue et les phobies et angoisses.
Qu’est-ce que le Stress ? Le stress peut être perçu comme bon ou mauvais (stress positif ou négatif)Le stress est un déséquilibre dans la relation qui existe entre vous et la situation que vous vivez. Pour gérer cette perturbation, vous allez mettre en place des stratégies d’action vers cette situation stressante ou vers vous-même.
La gestion mentale du stress a pour objectif de renforcer vos mécanismes physiologiques, psychologiques et comportementaux d’adaptation pour diminuer l’impact des réactions de stress et favoriser le stress positif.
Le physiologiste canadien Hans Seyle a défini le stress en 1936 comme une réaction de l’organisme à toute demande qui lui est adressée (demande positive ou négative).
Un événement heureux déclenchera des réactions de stress au même titre qu’un événement malheureux. Il définit donc deux types de stress :
•
Le stress positif
• Le stress négatif.Il est clair que pour agir, le stress est positif, sans stress, vous ne ressentirez aucune motivation et donc vous ne vous mettrez pas en action.
Prenons l’exemple du sportif de haut niveau, sans stress, il ne sera jamais performant. Toute la difficulté est de savoir gérer son stress pour ne pas tomber dans l’excès de stress négatif (celui qui prend tellement de place qu’on ne sait plus le maitriser).
Les sportifs sont habitués et mettent en place des accompagnements en sophrologie pour se préparer mentalement à chaque phase de sa pratique (Gestion de la blessure, Confiance en ses capacités de guérison, Entrainements, Motivations, Compétition, Récupération…).
Les sportifs de haut niveau gèrent leur mental comme leur physique.
Si une situation de stress est trop intense, prolongée, ou cumule plusieurs agents stressants en même temps, le contrôle et l’adaptation est impossible et entraine l’apparition de réactions pathologiques. C’est justement cela que l’on cherche à éviter en sophrologie.
Alors que faire ? Est-ce vraiment la vie rêvée pour nous-même ?
Et est-ce la vie dont nous rêvons pour les générations futures ?
Devons-nous accepter cette épée de Damoclès au-dessus de nos têtes en attendant des jours meilleurs, ou choisissons-nous d’agir ?
Ce qui est sûr, c’est que l’action ne viendra pas des autres.Décider de pratiquer la sophrologie avant de tomber dans le côté sombre du stress (ou le retour est difficile) est l’objectif lorsqu’un individu décide de se prendre en charge et d’agir pour aller mieux.
Agir pour apprendre à gérer son stress est un cheminement d’action :
« J’agis, je me prends en main et je n’attends pas qu’un tiers intervienne pour moi ».
Cela ne veut pas dire que nous ne devons pas faire intervenir un tiers pour se prendre en main, il faut consulter un médecin, un sophrologue, un psychologue, ou autre thérapeute si le stress devient récurrent et difficile à supporter.
Cela veut dire que le sujet se met au centre de ses actions et qu’il se prend en charge avec l’aide d’un tiers. Il reste actif dans sa volonté d’aller mieux. Nous ne parlons pas ici de véritables dépressions qui doivent incontestablement amener la personne à consulter un médecin.
Il s’agit justement d’éviter l’épuisement lorsque l’organisme n’a plus les ressources nécessaires pour résister et d’agir avant la dépression ou le Burn out.
Pas toujours simple d’en prendre conscience lorsque la routine de vie vous emporte dans sa frénésie !
Quelles sont les solutions proposées par la Sophrologie ? La sophrologie apprend à se reconnecter à soi, à ses ressentis du moment présent.
Les exercices lors d’un accompagnement sont nombreux et dépendent de la sensibilité ou de l’état de la personne accompagnée. Il incombe au sophrologue de s’adapter au mieux.
Voici donc quelques pistes qui pourront être explorées :Les exercices de respiration sont au centre de la 1ère phase de prise en charge du sophrologue ; il vous apprend à vous réapproprier votre corps par le biais de la respiration :
•
Exercices de respiration issus du Yoga (respiration ventrale, thoracique, scapulaire) puis respiration complète.
L’objectif est de réapprendre à respirer et à pratiquer dans son quotidien lorsque l’on sent le stress et l’anxiété monter en soi. Il s’agit de contrôler sa respiration pour amener le calme en soi aussi souvent que nécessaire.
•
Exercice de visualisation positive :Scan corporel en portant attention à chaque partie du corps pour relâcher les tensions et prendre conscience de l’ici et maintenant (permet d’amorcer le lâcher-prise et d’identifier les endroits précis du corps où se loge le stress).
Visualisation d’une ressource positive (paysage, mer, montagne, activité de loisirs ou sport qui habituellement ressource ou dynamise la personne accompagnée). Cela peut être toute sorte d’activité du moment qu’elle lui est familière et bénéfique, comme le dessin, la danse, la cuisine, ou un endroit précis en bord de mer, à la campagne…
Cela deviendra son lieu ou activité « ressource » dont elle pourra faire appel dans son quotidien.
Travail sur les ressentis corporels, physiques et mentaux
Toujours par des visualisations positives mais encore plus accès sur les ressentis.
Recherche avec le sophrologue des éléments déclencheurs du stress et mise en situation via des visualisations pour permettre d’apprendre à s’autogérer dans la montée de stress.
Tous ces exercices doivent permettre de devenir autonome dans sa propre gestion du stress lorsque les situations anxiogènes se présentent.
Tout le travail est donc réalisé par la personne accompagnée, le sophrologue ne fait que lui montrer la voie la mieux adaptée.
Bonne pratique à vous !
Et surtout, n’attendez pas trop longtemps avant d’agir.
© Corinne ESNOULTreproduction intégrale interdite, tout extrait doit citer mon site www.theraneo.com/corinne-esnoult
Mots clés : sophrologie, stress, exercices, de, soprologie
Article retenu par Théranéo pour la
Sélection Qualité 
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