La Création: une coopération entre les énergies masculines et féminines
Au début était la Création: le temps et l’espace ont été créés par l’Un. La conséquence en est la diversité: la vie prenant forme sans fin . Il y a un nombre infini de champs d’expérience, de sphères, de dimensions et de mondes à explorer. Ceci pose une question: pourquoi la Création est-elle apparue?
L’unité inclut tout, et pour que vous puissiez devenir conscient au moins d’une partie de cette unité, la Création est nécessaire. Un exemple: la lumière blanche est la somme de toutes les couleurs. Pour que nous puissions expérimenter les couleurs individuelles nous devons utiliser un prisme qui va diviser la lumière blanche. Cette diffusion de la lumière blanche en toutes les couleurs de l’arc en ciel est ce que j’appelle la Création: c'est-à-dire créer la diversité à partir de l’unité.
Ce n’est que lorsque nous avons fait l’expérience de la beauté et de la qualité des couleurs individuellement que nous pouvons vraiment comprendre ce qu’est le blanc. La Création c'est à dire créer la diversité provient du désir d’être conscient de soi. Nous comprenons le tout uniquement lorsque nous avons réellement fait l’expérience de toutes les parties. Nous pouvons comparer ceci au voyage de nos vies. Quand j’étais gosse, je comprenais ce que c’était d’être un enfant, mais je ne comprenais pas alors ce que c’était d’être un adolescent amoureux, ni ce que c’était d’être un homme marié, ou être papa. J’ai eu besoin d’avoir toutes ces expériences pour réellement comprendre qui j’étais en tant qu’être humain et ainsi de réellement trouver la paix intérieure.
Dans le grand voyage de découverte, qui est le but de la Création, deux forces jouent un rôle central: le masculin et le féminin. Le pouvoir masculin est une énergie ouverte vers l’extérieur, pleine de curiosité, aventureuse qui veut tout expérimenter et tout comprendre. C’est cette force qui est à la base de l’émergence du temps et de l’espace. L’énergie féminine créé la conscience de l’unité intérieure. C’est par le côté féminin que l’humanité est connectée à cette Unité (l’Un) et c’est par le côté masculin qu’elle est connectée à la Diversité (le multiple). Le côté féminin est en rapport avec le monde intérieur, le côté masculin avec la réalité extérieure, manifestée.
L’énergie masculine permet à ce qui est unique et individuel d’être expérimenté en toute chose pendant que l’énergie féminine assure l’intégration et l’union. Sans l’énergie féminine qui intègre les expériences personnelles des individus dans une fresque plus vaste, celles-ci se perdraient dans l’oubli.
La dualité survient quand un être vivant commence à s’identifier par trop à l’un ou à l’autre de ces aspects. Au stade actuel de développement de l’humanité, l’identification dominante est masculine. Il en résulte une diminution de l’aspect féminin qui va causer une perte de la sensation de connexion intérieure. Le sentiment du moi est trop fort: l’ego se voit placé face à un monde qui n’est plus ressenti comme une mère protectrice. L’ego se sent alors petit et menacé et réagit en voulant amasser autant de pouvoir que possible dans ce monde.
Quand le féminin est l’énergie dominante, l’attention est trop centrée sur le monde intérieur, ce qui créé une dualité avec le monde extérieur. Le monde intérieur, spirituel, est alors perçu comme plus élevé et supérieur à la réalité extérieure avec sa pluralité et sa diversité des formes.
Le Paradis: l’équilibre entre le féminin et le masculinNous pouvons voir la dualité à œuvre dans l’histoire de l’humanité. Dans la préhistoire, il y avait un équilibre entre les énergies masculines et féminines. A cette époque, il n’y avait ni pays, ni frontières. C’était le temps d’un paradis terrestre qui s’appelait la Lémurie. En moi, vivent des impressions d’un temps où j’étais, avec d’autres êtres angéliques, occupé à préparer la Terre pour l’arrivée des Humains.
« C’est comme un beau rêve d’un temps très très lointain». Nous étions des êtres angéliques rayonnants. En collaboration avec la Mère Terre nous créions la nature. Le temps pour nous avait une vitesse bien différente: les plantes que nous créions, nous les voyions émerger sous nos yeux. Nous étions très occupés à préparer la Terre pour l’arrivée de l’Humanité. C’était un temps d’espoir, un temps d’amour. Nous pensions que la Terre allait devenir un magnifique terrain de jeu dans lequel des êtres avec une conscience simple et fraîche d’enfant pourraient découvrir ce qu’est la vie d’une manière empreinte de délices. Un endroit où les êtres pourraient jouir de leur amour de l’un pour l’autre et pour la nature. Comme nous nous sommes trompés. Qu’est-ce qui s’est si terriblement mal déroulé? »
Les êtres qui ont peuplé la Terre en ce temps-là se sentaient connectés intérieurement à la Vie et savaient que la Mère Terre était là pour tout un chacun. Les êtres vivaient en harmonie avec la nature. La Terre, comme l’air, était pour tout le monde; elle n’appartenait à personne. En même temps, la vie était un voyage de découverte, une aventure délicieuse. Sur chaque montagne, une nouvelle vue; derrière chaque horizon, un nouveau pays avec de nouvelles expériences à explorer.
L’humanité a été créée comme une race curieuse de tout, pleine de curiosité. En ces temps-là, les êtres avaient une conscience exubérante, quelque peu infantile. Ils appréciaient la vie avec une joyeuseté spontanée que l’un que l’on peut voir seulement chez les enfants. Leur conscience était plus étendue que celle que nous avons actuellement: ils pouvaient communiquer avec les animaux, les plantes, les montagnes, les rivières. C’était naturel pour eux de contacter des guides spirituels et avec des créatures éthériques comme les elfes et les gobelins. Ils avaient un sens du temps très différent et vivaient au jour le jour.
Pour cette humanité en développement il y avait un rythme naturel avec les énergies féminine et masculine plus ou moins dominantes en fonction des époques. Après chaque phase d’exploration et de découverte venait une phase d’intériorisation. Comme un être humain court en alternant le pied droit puis le pied gauche. Puis tout se mit à aller de travers.
La fin du Paradis: le serpent et l’émergence de la dualitéDans la Bible, cette phrase est représentée par l’histoire symbolique d’Eve, qui est tentée par le serpent. Celui-ci l’invite à goûter la pomme qui donne aux humains la connaissance du bien et du mal.
Qu’est-ce qui est allé de travers? L’humanité dans son ensemble est une race masculine, une race centrée sur la découverte et l’aventure. C’est pour cette raison que l’humanité elle même désirait devenir plus libre vis-à-vis du monde de l’esprit. L’humanité voulait continuer l’aventure et découvrir. L’humanité s’est alors incarnée graduellement plus profondément dans la Terre et dans la matière. La connexion avec leurs guides, les anges qui accompagnaient l’humanité sur son chemin, et l’écoute du monde spirituel devenaient moins importantes.Les femmes, qui par nature étaient plus centrées sur leur monde intérieur, étaient plus douées pour créer la connexion que les hommes. Et certaines femmes la réalisaient encore mieux que d’autres.
Ce dernier groupe était très important pour la communauté et par conséquent une classe de prêtresses en résulta. Quand le fossé entre ces prêtresses et le royaume spirituel des anges, qui accompagnaient l’humanité devint plus grand une ouverture se fit jour pour des contacts avec d’autres sources qui avaient des intentions moins avouables. Les énergies reptiliennes (le serpent de la Bible) voulaient affaiblir l’humanité au travers de divisions.
Les prêtresses étaient tentées par les idées suivantes: le monde intérieur est plus important que le monde extérieur. Les femmes, qui sont plus en accord avec le monde intérieur, sont meilleures que les hommes et ont légitimité pour diriger les hommes. De telles pensées flattèrent leur ego et elles commencèrent progressivement à adopter cette vision du monde dualiste. Les femmes, et le monde intérieur, furent considérés comme supérieures, représentant alors le «plus élevé». Les hommes, et le monde extérieur furent considérés comme inférieurs, représentant le «plus bas».Croquer la pomme eut pour résultat: la dualité, la soi-disant connaissance du bien et du mal s’enracina solidement dans les pensées de l’humanité.
Les prêtresses commencèrent à se considérer comme étant de plus en plus importantes et voulurent des temples et des maisons magnifiques pour elles-mêmes.Des communautés se constituèrent qui restaient sur un même lieu. L’humanité s’arrêta d’aller et de découvrir de nouvelles choses et les femmes exercèrent leur domination longtemps. Les hommes furent considérés, de manière grandissante, comme des êtres inférieurs et même traités comme des esclaves.
La domination féminine et les blessures de l’énergie masculineLe règne des Prêtresses-Reines commença. Elles proclamaient une vison dualiste du monde qui justifiait leur pouvoir et leur autorité et la supériorité, par essence, des femmes sur le hommes. Elles prétendaient que la vérité résidait uniquement dans le monde intérieur et que seules les femmes avaient accès à cette vérité. Le monde extérieur était décrit comme étant mauvais, dangereux et plein de tentations et les êtres humains avaient besoin d’être protégés, contre ce monde mauvais, pour leur bien.
Ce concept eut quatre conséquences considérables qui créèrent des blessures profondes dans l’énergie masculine.
La première blessure : la perte du sens du beau
Le fait de vivre sur place nécessite une agriculture intensive et des travaux de force: ce fut le travail des hommes. Le besoin naturel des hommes pour l’aventure, qui était déjà considéré comme suspect, fut encore plus réprimé. Cette pulsion n’était pas conciliable avec des travaux lourds et ennuyeux comme le labourage et le battage du grain.
L’image d’un bon homme changea: il devait être un travailleur de force fiable et sans beaucoup de temps pour penser. Les hommes aventureux étaient considérés comme des vagabonds et des clochards: des dangers pour la communauté. Toutes sortes d’expressions actuelles se rapportent à cette situation : « Personne ne meurt de travail dur. L’homme doit gagner sa vie à la sueur de son front. Le diable trouve du travail pour les mains désœuvrées.»
Cependant, le désir d’aventure enfoui dans le cœur des hommes est celui de faire l’expérience de la beauté et des merveilles de l’univers. Le rejet de ce désir fit émerger la première blessure: la perte de la capacité d’apprécier la beauté. Les hommes apprirent qu’aimer la beauté de la vie, que de partir à l’aventure et d’explorer de nouvelles façons de vivre, que la pulsion de création,que de découvrir étaient toutes de mauvaises qualités qui devaient disparaître. Un homme digne de ce nom était un travailleur de force qui ne posait pas de questions.
Nous voyons à l’heure actuelle les conséquences de cette manière de penser. Regardez les cités modernes qui sont conçues et construites uniquement par des hommes qui travaillent dur et remarquez leur manque de couleur et de beauté. Nous continuons à voir tout autour de nous une énergie masculine débridée qui ne peut se mettre au repos et qui ne semble pas savoir ce qu’elle veut.
Du fait de cette évolution, les hommes sont devenus entièrement responsables du ravitaillement alimentaire ce qui les a rendus plus importants à l’intérieur de la communauté.
La deuxième blessure: la perte de la capacité d’aimer
Du fait de la vision dualiste du monde de la part de la caste des prêtresses, le monde extérieur était de plus en plus considéré comme dangereux. Les communautés restaient établies en un endroit fixe et avaient donc besoin de protecteurs. C’était aussi la tâche des hommes, les chasseurs sont devenus des guerriers. Le guerrier, à l’opposé d’un chasseur, n’a pas à avoir de sentiments. Un soldat qui tue un autre être humain ne doit pas avoir de sentiments par rapport à sa victime. Il ne doit pas se pénétrer de l’idée que l’être qu’il a tué fut un jour un enfant qui avait une maman qui devait l’avoir aimé beaucoup et qui voulait le meilleur pour lui. Le guerrier ne peut pas avoir ces pensées: «Maintenant que j’ai tué son bébé, comment cela va-t-il l’affecter , que va-t-elle ressentir quand elle apprendra qu’il est mort , combien de larmes versera-t-elle?»
Un guerrier qui a de l’empathie ne peut pas être un guerrier. Un bon guerrier refoule l’énergie du cœur et agit selon une vision du monde très dualiste: l’autre , l’ennemi est mauvais. L’adversaire n’est pas réellement un être humain, ce pourquoi il peut le tuer. Cette attitude, bien sûr, résulte d’un accroissement de la dualité dans ce monde. Il y eut de plus en plus de combats, de guerres et plus de frontières dans ce monde. Et les guerriers – les hommes- ont vu leur importance croître, des hommes qui avaient perdu la connexion avec leur cœur.
C’est la deuxième blessure de l’énergie masculine, la blessure du cœur: la perte de la capacité d’aimer. Un homme qui se ferme à son empathie se sent seul et perdu dans un univers vaste, vide et hostile.
La troisième blessure : la perte de la sagesse
A l’intérieur des communautés établies, le changement et le nouveau étaient considérés avec suspicion. Le pouvoir rimait avec conformisme ; le pouvoir voyageait la main dans la main avec la peur du changement et le manque de flexibilité. La spiritualité naturelle, basée sur l’amour évolua de plus en plus en une foi dualiste basée sur la peur avec une multitude de règles à propos de ce qui était bien et ce qui était mal. Quand la spiritualité est une religion établie, des officiants sont nécessaires pour faire appliquer les règles, par la force si nécessaire, et cela étouffe l’innovation. Cela aussi est devenu du ressort des hommes.
La vérité n’a plus été considérée comme une énergie d’amour vivante qui évolue de manière dynamique et qui montre toujours de nouveaux aspects. La vérité a été réduite à une série de règles imposées par les hommes. En ces temps-là, sont apparues des religions autoritaires pour lesquelles la vérité était établie une fois pour toute ; et si vous n’étiez pas d’accord vous étiez mauvais ou souillé par le péché.
Du fait que le maintien de règles d’une religion coïncide souvent avec la promotion de cette religion, celle-ci est aussi devenue de manière croissante une affaire d’hommes. Cela a renforcé la tendance que les hommes étaient plus importants et plus puissants. Cependant, les religions autoritaires ont peu à voir avec la sagesse et la vérité. C’est ainsi qu’est née la troisième blessure de l’énergie masculine : la perte de la sagesse. L’humanité continue à souffrir beaucoup aujourd’hui de l’idée que le changement est une mauvaise chose et que la vérité se résume à un livre de règles écrites une fois pour toutes.
La quatrième blessure : la perte d’une sexualité basée sur la tendresse
Du fait de la tension grandissante entre les deux sexes, l’expérience de la sexualité devint de plus en plus tendue ; il y eut de moins en moins de place pour l’amour et la tendresse. Du temps de la domination des prêtresses, les hommes étaient considérés comme des êtres inférieurs. Avoir une relation sexuelle avec eux était un mal nécessaire. Ainsi les femmes ont commencé à réprimer leur sexualité. Pour les hommes, la sexualité fut de plus en plus associée à une expression de la colère refoulée. Ce qui était au début une expression d’amour pour les femmes devint une expression de violence. Le désir sexuel commença à coïncider avec une colère refoulée: les fantasmes sexuels masculins étaient souvent violents.
C’est ainsi qu’est née la quatrième blessure: une blessure dans le domaine de la sexualité. Depuis cette époque, la sexualité a eu plus à voir avec des émotions réprimées qu’avec l’amour entre les hommes et les femmes.
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