Dans cette période anxiogène, il me vient un mot que je ressens particulièrement important, c’est la souveraineté. Pas dans une dimension forcément politique, mais à un niveau individuel avant tout.
Apprendre à cultiver quand on a un jardin bien sûr, apprendre certaines choses sur le domaine de la santé, apprendre à chercher de l’information et ne plus être passif devant une télé…
Il ne s’agit pas de vouloir vivre en autarcie, mais si le système est en train de s’effondrer, il est utile de se réapproprier certains savoir-faire que l’on « sous-traitait » à la société.
Je donne quelques exemples. Le monde médiatique est une fenêtre qui ne nous fait pas voir les choses telles qu’elles sont, avec des aides pour bien interpréter ; on est plutôt face à une fenêtre qui nous montre ce qu’il faut croire. C’est de la manipulation complète. On ne peut plus faire confiance aveuglément, et il est de bon ton maintenant d’apprendre à faire ses recherches, développer son discernement, de penser par soi-même, et d’assumer la responsabilité qui va avec le fait d’être libre.
Suivre la masse déresponsabilise. Si on se trompe, c’est pas notre faute, c’est ce que « tout le monde » disait. Si par contre on suit son propre chemin, c’est difficile, car déjà on se fait critiquer, mais si on fait des erreurs, on ne peut se déculpabiliser sur d’autres.
C’est aussi la même chose avec le côté religieux : on peut se laisser « porter ». Dans ce cas on n’est pas responsable, on suit. Par contre, si on veut suivre son propre chemin, ou alimenter son cheminement intérieur, même prenant racine dans une religion, avec ses questionnements, ses prises de conscience sans avaler des dogmes prêts à être adoptés, prenant certaines distances avec des croyances, on prend ses responsabilités. C’est plus difficile, mais c’est un chemin de liberté.
Aujourd’hui, le système s’effondre, et je vois aussi cela comme une invitation à se réapproprier un maximum sa souveraineté. Apprendre dans tous les domaines, savoir se débrouiller un minimum, penser aussi en terme de comment on peut gérer pour soi et aider autour de soi.
Quand on voit que face au virus à la mode aujourd’hui, on prescrit du paracétamol, chacun fait comme il veut, bien sûr, total respect, mais cela peut aussi pousser à se dire qu’un minimum de culture sur la santé n’est pas inutile.
En terme alimentaire, quelques notions de « survie », comme par exemple connaître les plantes comestibles n’est pas une connaissance inutile ne nos jours. On ne sait pas de quoi demain est fait.
Et le côté merveilleux de notre époque, c’est que toutes les informations sont accessibles. Et avec internet, les forums, les sites de passionnés, même gratuitement on peut avoir de nombreuses informations. Il suffit de prendre le temps, et d’avoir l’envie.
Un exemple pour se mettre à niveau en terme informatif sur plein de domaines, c’est par exemple une plate-forme comme master business, qui permet d’avoir accès à des partages provenant de références dans plein de domaines : santé, financier, développement personnel… Je précise n’avoir aucun lien avec cette plate forme.
Qu’est ce qu’être souverain ? C’est aussi se recentrer sur ses valeurs. Non pas comme un repli, mais comme un recentrage. Qu’est ce qui me fait vibrer ? Qu’est ce que j’aime ? Qu’est ce qui pour moi a vraiment de l’importance ? Cela nous pousse aussi à voir comment investir nos énergies.
A une époque, peut-être qu’on se posait moins de questions. Là, on est vraiment incité aussi à voir non ce que la société veut de nous, mais ce que nous pouvons apporter pour une nouvelle société.
Si le monde s’effondre, c’est qu’un autre monde aussi émerge. Avec une nouvelle conscience. Si on se recentre profondément en nous, qu’on médite sur ce qui nous anime, nous touche, nous fait vibrer, alors il y a possibilité de trouver moyen de manifester aussi cela dans ce nouveau monde qui arrive.
Le monde est fou, complètement malade, et des personnes en costard, des personnes bien placées, sans vouloir leur montrer de l’irrespect, me semblent complètement prises dans les aspects les plus tordus de la matrice, en y collaborant ou dans un aveuglement complet.
On peut se lamenter sur ce qu’on voit, et ruminer cela, compter les incohérences, mais on n’en finira pas, car les incohérences aujourd’hui il en pleut tous les jours. Des professeurs de médecine sont traînés dans la boue, certains médecins, à qui je prêterai même pas deux euros tellement ils m’inspirent confiance, sont érigés en exemple…
Certains cherchent des sauveurs, mais chacun fait parti du sauveur. Si on cherche, à son niveau, à apporter sa pierre à l’édifice, on est en train de contribuer au sauveur collectif.
L’idée de chercher un sauveur extérieur est une ancienne idée. On cherche quelqu’un pour faire le travail, et on regarde. Ça, c’est du passé. Chacun doit faire son travail. Parce que la conscience collective grandit, il peut en émerger alors des personnes propres peut-être à orienter le collectif vers une direction plus élevée. Mais à la base, la conscience doit grandir, et chacun a sa part à y apporter. Ce n’est pas un sauveur ou un martyre dont on a besoin, mais de bonne volonté d’où peut émerger des miracles.
Ceci étant dit, il y a un aspect mental durement mis à l’épreuve aujourd’hui. Et si on ne contrôle pas ses pensées, ses réactions, on perd sa souveraineté intérieure. On se laisse envahir par toutes sortes d’émotions perturbatrices, de chaos, de violence intérieure, de peurs… et habités de tout ce chaos, on n'agit pas toujours de la meilleure façon…
Il y a un élément, un allié formidable qui permet de mettre de l’ordre en soi, de changer les choses : la gratitude. Elle est un ange merveilleux, dont le pouvoir de guérison et de bénédiction est immense.
Il n’y a pas besoin d’avoir de la gratitude pour un élément en particulier, simplement d’exprimer de la gratitude, même sans raison. Merci est un mot puissant. En répétant intérieurement merci, comme un mantra, déjà, on sent qu’une matière noire et malsaine se désagrège en soi. Et la grâce pointe le bout de son nez.
La gratitude augmente la résonance. Elle ouvre la porte aux bonnes conditions. Si il y a des choses que vous aimez, que vous appréciez, et exprimez votre gratitude, cela s’amplifiera.
La gratitude alchimise le mal. S'il y a de la peine, des problèmes, les envelopper de gratitude aide à transformer ce mal et à en faire surgir quelque chose de meilleur.
Olivier Clerc expliquait qu’il avait perdu son travail suite à une trahison. Il a employé le moyen de la gratitude, et il lui est venue l’idée d’écrire sur une expérience du pardon, ce qui a lancé une vague importante sur le pardon, qui l’a amené peut-être là où il ne se serait même pas projeté en rêve. Sans doute que son état d’esprit a aidé à ce que du bon puisse surgir de cette situation difficile. Cette personne indiquait que ce passage douloureux n’était également pas une obligation, cela aurait pu se faire autrement.
La gratitude est comme un chant qui porte chance, et amène de grandes bénédictions.
René Egli a écrit un livre « Le principe Lola », qui parle de ce qu’il considère comme trois grandes clés pour matérialiser ce que l’on souhaite, qu’il classe par ordre d’efficacité : le pouvoir de la pensée, le lâché-prise, l’amour. L’amour est le pouvoir le plus élevé, et la gratitude connecte à l’amour.
La gratitude est semblable à une source féconde. Si vous la portez en vous, tout fleurira, tout prendra des formes plus belles.
On peut aussi remercier pour les autres, pour leur bonne fortune réelle ou supposée. Cela leur apporte du bon, et à vous aussi.
Un exercice très simple, qui ne coûte rien, c’est de prendre 5 à 10 minutes par jour pour remercier. On peut repenser à des choses qui se sont passées qui nous touchent positivement. Et remercier pour cela. Remercier pour le bien que touche les autres. Remercier pour des malheurs évités. Et remercier sans même trop savoir pourquoi. Répéter « merci » comme un mantra, de différentes façons.
Vous verrez, si vous faites cela, les bonnes choses qui se feront. Bien sûr, on préfère l’exotisme, des formules compliquées, mais pourtant ce qui est le plus simple est aussi souvent le plus fort.
Et aussi un avantage de la gratitude, c’est qu’elle apporte de la liberté dans la tête. Au lieu de ruminer, de se faire du souci, de monter des films mentaux improbables quand ce ne sont pas simplement des films d’horreurs, et bien on prend à cœur de remercier, de se réjouir du bien actuel, passé et à venir, et on s’allège.
Quand on pense à un souci, souvent il en vient d’autres dans la tête, et ainsi de suite. C’est comme un fil qu’on tire qui amène plein d’autres choses. Les pensées lumineuses c’est pareil. Si vous portez une attention régulière sur elles, il y en aura de plus en plus…
Les richesses à notre disposition sont incroyables, comme parler, oui c’est une chance immense. Pouvoir manger. Pouvoir marcher. La santé est la plus grande des richesses. Il ne faut pas attendre de la perdre pour le réaliser. Respirer aussi. Cet air incroyable qui s’offre et nous emplit de vie.
Et comme il n’est pas toujours facile de maintenir une même pensée, on peut aussi bénir les gens et les situations. Intérieurement, bénir. Dans notre monde, il y a parfois des mauvaises paroles, critique constantes. Ce sont des malédictions, c’est à dire une diction porté vers le mal. La bénédiction est le remède. Elle diffuse des ondes de lumière incessantes.
Peu à peu on retrouve une paix intérieure, et la folie du monde nous touche moins. C’est aussi à ce moment qu’on peut vraiment se plonger en soi et chercher ce qu’on aime, ce qui nous touche, et aussi ouvrir un espace pour recevoir de l’inspiration, savoir quelle action accomplir, recevoir une guidance.
Pour recevoir de la guidance, il faut s’élever au dessus des nuages, donc s’élever. La prière nous élève. La gratitude aussi élève nos vibrations.
La gratitude a un frère, ou sœur, au choix, c’est le pardon. C’est aussi un ange guérisseur puissant. J’aime la vision transmise dans les cercles du pardon indiquant que le pardon vise à la guérison des blessures du cœur, et pardonner n’est aucunement justifier, accepter ou excuser. Pardonner, c’est couper avec le mal qui a été fait. « Pardon d’utiliser ce qui a été fait pour fermer mon cœur ». Pardonner vous libère. Mais cela laisse à un oppresseur la responsabilité de ses actions. On peut pardonner et aller en justice. On peut pardonner et aussi couper, si on le souhaite, une relation malsaine. Je recommande très chaleureusement le livre « Le don du pardon » d’Olivier Clerc. C’est un livre enrichissant.
Ce sont des éléments qui nous rendent notre souveraineté, prise par des pensées incessantes et malsaines. On guérit ses blessures par le pardon.On trouve une paix et déploie le meilleur de soi par la gratitude.
En intégrant ces éléments dans notre quotidien, peu à peu, on peut se redresser et se demander quelle est notre place, et comment se positionner dans le monde qui arrive.
Le monde a toujours été fou, et aujourd’hui cette folie est exacerbée. Pas besoin de suivre cette folie. C’est en cheminant sur la voie qui a du cœur que l’on contribue à diffuser le meilleur. Le vrai sauveur c’est l’amour. Et c’est en se reliant avec l’énergie du « cœur au sein de tous les cœurs » que l’on contribue à un monde d’unité.
Je n’attends pas mon salut d’une personne proprement dite, mais du cheminement intérieur vers un esprit d’unité. Car même si une personne devait me sauver, c’est aussi ma démarche qui ouvrirait la porte pour qu’elle puisse m’aider.
© Article de Hikuri,
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Mots clés : souveraineté, gratitude, pardon, discernement, responsabilité
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