… ou les apparences sont bien souvent trompeuses.
Vous pouvez porter n’importe quelle tenue, celle d’un moine ou d’un plombier, êtes-vous pour autant moine ou plombier ? C’est une question du temps de carnaval, non ?
Comme le dit le Petit Prince d’Antoine de Saint-Exupéry, l’essentiel est invisible pour les yeux. C’est l’âme qui est en vous qui dit ce que vous êtes, et non ce que vous portez, comme vêtement ou comme réputation, vous savez les fameuses étiquettes que beaucoup d’hommes et de femmes aiment coller aux autres, souvent des mots en isme.
Qui se appelle de la fin de Javert dans les misérables de Victor Hugo et pourquoi ? Il se suicide quand il comprend que Jean Valjean est un homme bon qui a tout fait pour se racheter, regrettant de l’avoir traqué. La trame est romanesque mais la question posée est bien réelle : qui est vraiment la personne en face de vous ?
Qui est cet homme, ou cette femme, si bien ou si mal vêtu ? Qu’y a-t-il sous les paroles de celui-ci ou de celle-là ? Qui est réellement celui qui passe à la télévision, ou que j’entends su les ondes radiophoniques ? Quelle expérience concrète ai-je de ces personnes ? Toute la question est d’être à l’âme et non à l’image, qui peut toucher l’ego. L’ego est sensible à l’apparence quand l’être aspire au vrai. La difficulté réside dans le fait que l’esprit ne ait pas distinguer seul le réel de l’imaginaire.
Et l’imaginaire, l’ego en connaît un rayon, lui qui imagine tout savoir.
A l’image d’on ne peut donner aux autres que ce que l’on se donne, il importe de bien se connaître pour bien (re)connaître qui est réellement l’autre.
© Mathias GAIFFE
reproduction intégrale interdite, tout extrait doit citer mon site www.theraneo.com/lamaisondubienetre
Mots clés : proverbe, habit, moine, apparence, image
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