L'Histoire semble être une longue suite de date, ou d'événements lorsque l'on ouvre un livre. En réalité l'Histoire est celle de chacun, une longue suite de décisions d'hommes et de femmes dans l'amour et la bienveillance ou dans la colère et la malveillance.
C'est dans notre culture ce que nous retrouvons de manière très imagée, ou caricaturale, dans la représentation de l'ange sur une épaule et du démon sur l'autre. Selon qui l'on écoute, nous faisons notre route, et celle des autres...
Notre route, celle qui nous appartient, la seule qui nous appartienne en propre. Ensuite le choix réside dans le respect ou la violation de la route d'autrui.
C'est ce qui se passe par exemple dans le schéma des parents qui veulent que leur enfant devienne ceci ou cela. Ils ne permettent pas à l'être qu'est cet enfant de trouver sa voie, ils la lui fabriquent, l'imposent.
De même les sociétés peuvent imposer aux gens des chemins qui vont contre l'épanouissement, ceci de bien des manières et de plus d'une façon. Nous pourrions dire que c'est le combat de la loi contre le bon sens. Quand le bon sens dit non, celui qui veut s'imposer a deux choix possibles : la violence physique ou la violence légale, c'est à dire par la loi.
La violence par la loi a ceci d'avantageux qu'elle est en apparence « faite pour tous » alors qu'elle est faite contre tous. Quand chacun a sa volonté, la loi en réalité est juste l'expression de la volonté de celui qui la veut. Elle permet à l'un d'imposer sa volonté aux autres. Au lieu de se confronter aux hommes et aux femmes, et à leur bon sens.
Sans loi, ou avec peu de lois, les hommes vivent librement, dans l'interaction les uns envers les autres. Toujours selon que l'on choisisse entre amour et bienveillance et colère et malveillance.
Ce choix s'exerce dans les familles et dans les relais éducatifs, les instituions « morales ».
Car c'est et ce sera toujours ce choix entre amour et bienveillance ou colère et malveillance qui mène le monde. Selon ce choix chacun choisit sa conception des hommes et celle des relations des hommes entre eux, et avec l'au-delà.
L'amour et la bienveillance, la bonté ne dépendent d'aucun de ces éléments. Elles dépendent de chacun, du choix de chacun.
Pour bien exercer ce choix, il faut voir clair en soi, transmuter la colère en amour. L'amour et la colère sont l'expression d'un seul et même sentiment, l'Amour, selon le choix que l'on fait face à ce grand sentiment créateur. Vous pouvez choisir de créer un désert ou un beau jardin plein d'abondance...
Amour et bienveillance...
© Mathias GAIFFE
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Mots clés : histoires, humanités, amours, colères, bienveillances
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