Une dame du voisinage a demandé véhémentement si des chats nous appartenaient parce que sa voiture est griffée quand des chats montent dessus.
C'est bien de vouloir prendre soin de sa voiture. Elle peut acheter une bâche pour cela. Quant à contrôler la nature des animaux, c'est autre chose.
Tenir à ses biens peut se comprendre, tenir à la vie devrait être prioritaire...
Déjà, le quartier est rempli de chats, et d'un furet au moins. Des chats et leur descendance abandonnés par des humains. Des humains si plein de mépris pour leur vie qu'ils méprisent toute forme de vie humaine, animale ou végétale.
Cette femme s'est dressée en dame patronnesse en proclamant sur le ton de l'injonction « il faudra faire quelque chose »... Oui, mais quoi ?
A défaut de ressentir les lois naturelles, il est possible de se plonger dans la lecture de la loi du 10 juillet 1976 relative à la protection de la nature pour commencer.
Apprendre à vivre avec les animaux ? Les exterminer comme le font l'empoisonneur et le tueur au chien qui sont visiblement dérangés par la vie pour l'éliminer ? Rappelons quand même que la violence faite aux animaux est punie, même par la loi humaine et que commettre acte de barbarie envers les bêtes également. Et qu'une loi toute fraîche vient de sortir contre la maltraitance animale.
Rappelons cet épisode du membre de l'équipe de France de balle au pied en train de frapper un petit chat et d'en rire... Alors imaginez, se servir d'un chien comme arme par destination à l'encontre de nos amis félins pour les tuer... Et ce monsieur de l'ami canin, accepterait-il que nous massacrions son chien parce qu'il a pissé sur une roue de la voiture ou déposé son paquet sans que celui-ci soit ramassé par son maître ?
Chaque animal a sa nature, son rôle, sa fonction. Tout comme chaque végétal. C'est ce que nous appelons l’écosystème entre autre. Donc, tout être vivant est à sa place dans ce système.
Celui des animaux qui perturbe le plus ce rythme naturel, c'est nous, les humains. Vous savez, le mammifère humain.
Les animaux et les végétaux vivent selon un rythme immuable, qui est et sera toujours le même selon leur nature. Seule l'activité humaine contraint leur rythme par l'éducation ou la transformation.
Et très souvent, très très souvent, les animaux et les végétaux subissent nos émotions, nos colères surtout.
Je me souviens d'une émission au cours de laquelle Peter Ustinov, il me semble, racontait qu'il avait laissé la vie à une mouche parce que celle-ci était venue se poser sur le sucre de son « canard au whisky » et qu'elle était pompette. Il avait dit que ce n'aurait pas été juste, équitable ou quelque chose comme cela.
Pourquoi détruire, faire souffrir comme ce footballeur étendard des siens ? Tout ceci en réalité témoigne des souffrances intérieures des uns et des autres.
L'ordre de l'univers, de la Création, de l'écosystème est de tout temps, sans intervention de l'homme. Par contre, tout ce qui ressort de l'activité humaine a pour origine un ou plusieurs humains, même ce qui semble le plus « naturellement hasardeux ». Crises économiques, pénuries, famines, guerres... la crise de 1929, le fameux craque boursier a un inventeur au moins. En cherchant bien vous trouverez son nom, que les livres d'école ne mentionnent pas. Car son nom est connu aujourd'hui.
Bien des actes humains sont masqués, cachés par des illusions et des manipulations pour faire croire au hasard, mais derrière chaque geste, bienveillant ou malveillant, au choix de chaque personne, a pour origine le choix d'un être humain.
Choix conscient, inconscient... mais choix...
Ces choix se font en fonction de l'amour que nous nous portons et que nous portons aux autres, ou des colères que nous entretenons contre nous et que nous faisons subir aux autres...
La phrase de l'illustration ci-dessus devrait être la première du programme d'histoire de nos écoles, collèges et lycées...
Le hasard et l'inéluctable sens de l'histoire n'existent que pour ceux qui en parlent et veulent faire croire aux autres à l'existence du hasard et de l'inéluctable sens de l'histoire.
Le hasard déresponsabilise, l'inéluctable sens de l'histoire interdit le choix, ce choix qui est la base de la nature humaine, comme par exemple pour les chrétiens Adam et Eve ont le choix entre écouter les commandements de Dieu, de goûter à tous les arbres sauf celui dit de la Connaissance (rappelons que le paradis n'a pas qu'un seul arbre) et donc que Dieu n'a pas créé des robots.
Si beaucoup de croyances vont dans le même sens, les croyances des religions contre l'humanité ont toutes comme attitude « qui n'est pas avec le parti est contre le parti, pense comme moi ou la mort, tout faire pour empêcher l'homme d'être soi, de s'épanouir, de le rendre dépendant des machines, d'un système d'assistanat dominész par quelques uns, etc...)
Toutes ces attitudes ont pour origine les colères, entre autres, des gens qui ne s'aiment pas et ont une satisfaction certaine à empêcher les autres d'être eux-mêmes.
Savez-vous quand vous votez si vous donnez pouvoir sur votre vie à une personne qui est dans l'amour et la bienveillance réellement ou si vous donnez ce pouvoir à une personne qui veut la place pour se servir et asservir parce que sa colère et son orgueil dominent en masquant ses mauvais projets derrières de « belles intentions », ces intentions que nos ancêtres savaient paver notre Enfer ici et maintenant ?
Merveilleux proverbes...
Amour et bienveillance.
© Mathias GAIFFE
reproduction intégrale interdite, tout extrait doit citer mon site www.theraneo.com/lamaisondubienetre
Mots clés : chat, histoire, humanité, amour, animal, végétal
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