La bonté n'a pas d'identité, elle est en tout homme qui choisit d'être bon. La bonté n'a ni sexe, ni âge, ni race, ni parti, ni religion. Elle a un cœur. Le cœur de celui qui la choisit.
Etre bon, s'aimer et aimer. Ce que beaucoup d'âmes blessées moquent parce qu'elles souffrent. Les cinq blessures qui empêchent d'être soi sont toutes des portes ouvertes sur ce choix entre bonté ou travers filtré par les blessures, que ce soit orgueil, jalousie, colère...
Charité bien ordonnée commence par soi. Etre bon envers soi s'apprend, à tout âge. Nettoyer les fausses croyances, les héritages que nous portons comme des fardeaux parce qu'ils ne nous appartiennent pas (blessure transgénérationnelle par exemple) est une action que chacun peut mener, quel que soit son âge, le lieu et l'instant.
Choisir la bonté, c'est savoir transmuter ses colères, savoir laisser à l'autre ce qui lui appartient pour ne porter que ce qui est à soi. C'est laisser l'autre prendre ses responsabilités sur ce qui lui appartient, entre acceptation et déni.
La bonté c'est choisir la vie, qu'elle soit minérale, animale, végétale ou humaine. L'erreur généralement commise est de regarder les autres formes de vie sous le regard porté sur la vie humaine, et de se dire que ce n'est pas de la vie. La pierre est comme elle est, le végétal émet des ultra-sons quand il est tranché, coupé, broyé, il communique avec ses semblables par ses racines, et l'animal est « animé ». Animal vient du mot latin « anima », qui a également donné le mot âme. Anima est généralement traduit par souffle, vent, respiration.
Ce latin, qui attise tant de colère contre lui, comme le grec, au point que des gens se sont battu pour le faire retirer des enseignements, des humanités. Ce latin qui pourtant nous permet d'aller aux racines de bien des mots, et aux énergies qu'ils véhiculent. Porte étrangement fermée...
Humanité, âme... cela semble être un champ lexical qui commence. Faut-il être connecté à soi ou à une machine ? Qu'est-ce qui est bon entre ces deux choix ? Autonomie, connexion à soi, ou dépendance, connexion à la machine informatique ?
Ce choix se pose à chacun d'entre nous. Pourquoi une machine sans humain pour la piloter nettoie-t-elle les allées d'une grande surface qui supprime ainsi un emploi humain, un humain... Pourquoi une société basée sur les machines connectées avec de plus en plus d'écrans et de moins en moins d'émotions ?
Humanité, âme, émotions... cela semble être un champ lexical qui commence.
Amour et bienveillance.
© Mathias GAIFFE
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Mots clés : bontés, amours, éveils, âmes, humanités
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