www.Theraneo.com est une plateforme qui regroupe des sites de thérapeutes
En poursuivant votre navigation, vous acceptez l’utilisation de cookies, en savoir plus
FERMER

LA MAISON DU BIEN-ÊTRE
Mathias GAIFFE EI
Coach de vie et bien-êtrecoaching
La maison du bien-être
Mathias GAIFFE
ARTICLES
ARTICLES

ARTICLES / NATURE HUMAINE

LES ÉCRANS, AMIS OU ENNEMIS ?

article de Mathias GAIFFE du 06/02/24 4 minutes 191 1



Si tous les outils peuvent servir l'homme, il convient cependant de savoir les bien utiliser.

Les écrans hypnotisent. Cela a déjà été compris avec l'apparition de la télévision. En ce qui concerne les smartphones, tablettes et ordinateurs, le même phénomène se produit.

Un enfant de deux ans exposé aux écrans pendant neuf minutes sera dans l'incapacité de ce concentrer toute la matinée à l'école. Entre deux et cinq ans vingt minutes suffisent.

Les adultes sont tout aussi touchés. Les écrans guillotinent émotionnelle ment. Le phénomène d'hypnose  amène l'individu a se "réfugier" dans sa tête.

Le contact avec les émotions diminuent. Cette atrophie amène également une baisse de l'empathie et de l'altérité. Chacun peut constater la colère, la rage aussi bien chez les enfants que chez les adultes qui n'utilisent ces appareils pour travailler et pour jouer.

Les phénomènes décrits ici concernent tous les êtres humains. Les écrans stimulent fortement la satisfaction immédiate et donc les réaction négatives liées à la frustration de cette satisfaction immédiate.

Sans compter sur tous les problèmes liés au manque de relation avec ses propres émotions et au manque de contact avec d'autres êtres humains. La distance porte préjudice à cette réalité qu'un être humain grandit, évolue au contact d'autres êtres humains.

Il s'agit bien sur de contact direct, de parler face à face, de marcher, jouer, travailler ensemble que ce soit dans le pré, la rue ou à l'atelier. Le terme semblera fort pour certains, mais l'absence de développement émotionnel a pour conséquence la déshumanisation.

Être humain a ses règles, ses nécessités. Tout ce qui contrarie ces nécessités altère le développement de ce qui fait que l'être humain est humain.

Pour comprendre, disons qu'un psychopathe est coupé de son humanité de manière irréversible. Ce qui fait qu'il n'a absolument aucune empathie et que nuire aux autres lui est totalement indifférent sauf pour la satisfaction de sa logique.

C'est ce que l'on retrouve chez le pervers narcissique, qui va mépriser tout ce qui est émotionnel et capacité de vivre et créer chez sa proie. Ce qui provoque l'épuisement énergétique, pouvant aller dans les cas les plus grave jusqu'au décès de la proie si elle ne réagit pas. Heureusement, la réaction arrive à un moment ou à un autre dans la plupart des situations.

Cette absorption, cet effacement, chacun peut les constater s'il prend le temps de ses ressentis avant, pendant et après utilisation d'un écran. Le retour à soi se ressent et se mesure en temps.

L'expérience avait déjà été menée pour la télévision quand il n'y avait qu'elle. Supprimer la télévision et les interactions humaines se multiplient en quantité et en qualité.

Avec un écran, les échanges se limitent à ce qui est sur l'écran. Comme les discussions devant la télévision finissent par se limiter au programme, à la programmation qui passe par l'écran.
Tout ceci  amène ce que nous pourrions appeler la pollution humaine. Et les questions d'écologie humaine liée à cette pollution de l'humanité des êtres humains se trouve résumer dans ce mot : déshumanisation.

Le côté facile et pratique est le chemin de la déshumanisation. Comme l'on dit, la télévision est une nounou facile et pas chère. Et surtout pas humaine.

Les difficultés rencontrées pour gérer et assumer son humanité sont résumer dans ces cotes facile et pratique. Il est plus facile et pratique de glisser une carte dans un appareil (satisfaction immédiate) que de prendre ou d'accepter le temps nécessaire à une interaction humaine aussi simple soit elle.

Pour gagner quelques secondes de trajet routier, vous préférerez être face à une machine qu'à un être humain pour régler le péage. Privant ainsi un être humain de travail, et donc de moyens de vibre et enrichissant les actionnaires.

Et vous amenez le même constat pour tout ce qui concerne la robotisation, l'automatisation, l'informatisation qui a pour conséquence de remplacer l'homme dans une tâche.

Du moment que vous remplacez l'homme par la machine, vous faites un pas de plus sur la pente de la déshumanisation. Que les écrans soient un outil qui aide, assiste l'être humain peut être une bonne chose. C'est plus problématique quand ils coupent ce même être de relations avec l'intérieur et l'extérieur de son humanité.

L'informatisation pose le problème de l'humanité de l'Humanité. Cela dans les trois dimensions que son l'âme, le corps et l'esprit. La question est encore et toujours de savoir qui tient le manche du marteau : celui va construire une maison avec cet outil ou celui qui va vous le planter dans le crâne ?
© Mathias GAIFFE
reproduction intégrale interdite, tout extrait doit citer mon site www.theraneo.com/lamaisondubienetre

Mots clés : écrans, humains, addictions, amours, drogues


Article retenu par Théranéo pour la Sélection Qualité
cet article vous a intéressé ?
découvrez ma prestation en rapport
Envoyer cet article à un ami
Vous



Votre ami(e)




je ne suis pas un robot
Partager sur Facebook Partager sur Twitter S'abonner à ma lettre d'info Copier article sur ma Zenopage
Identifiez-vous d'abord sur votre Zenopage, puis rechargez cette page :
M'IDENTIFIER
Vous n'avez pas de Zenopage ? créez-la gratuitement cliquez-ici
Articles similaires sur Théranéo
Autres articles de cette rubrique | voir tous




POSTER UN COMMENTAIRE

indiquez votre nom ou pseudo


homme    femme
 

cliquez-ici pour choisir votre photo
sinon une photo sera choisie au hasard
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 





Démarcharge commercial interdit
« Voir, c'est savoir. Vouloir, c'est pouvoir. Oser, c'est avoir. » A. De Musset