COMMENT ALLÉGER LA PRESSION DE L’INJONCTION À ÊTRE UNE MAMAN PARFAITE
( PARTIE 1 )# SOMMAIRE PARTIE 1 : I. Introduction
II. À l’ère de la Superwoman-mom, du « super » tout !
III. La croyance de ne pas être assez
IV. Autre origine possible : sa propre enfance
V. Être parfaite pour être aimée
# SOMMAIRE PARTIE 2 : VI. Si je suis parfaite, mes enfants le seront.
VII. Prendre du temps pour soi, c’est égoïste !
VIII. Une autre voie possible
IX. Conclusion : Vers une vision transformée
X. Pour aller plus loin
XI. Références
# INTRODUCTION : Êtes-vous fatiguée de l'injonction à la perfection maternelle ? Vouloir offrir le meilleur à ses enfants est naturel. Comprendre les facteurs sociétaux et psychologiques qui ajoutent des formes de tensions à cette quête peut vous aider à lâcher la pression.
C’est le thème de cet article qui sera diffusé en deux parties. La suite de ce que vous allez lire aujourd’hui sera publié lors du prochain épisode.
Cet article ne vise pas vise à dicter « comment vous devez être en tant que mère » mais à offrir un espace de réflexion pour celles qui se sentent accablées par cette pression.
Ce contenu est également disponible sous la forme d’un podcast sur ma chaîne Youtube, Ausha et d’autres plates-formes de diffusion podcasts.
Pour soutenir et encourager cette libération, je vous offre en description de cet article la possibilité de télécharger gratuitement un support pédagogique. ll comporte :
- L’article complet dans sa forme écrite.
- Dix-neuf questions introspectives.
- Huit exercices guidés.
Il vous suffira de cliquer sur le lien, de rentrer les informations demandées pour accéder au support pédagogique offert.
Alors quels facteurs sociétaux et psychologiques sont à prendre en compte quand nous évoquons la perfection maternelle ?
## II. À L’ÈRE DE L’INJONCTION À ÊTRE SUPER...TOUT ! Super épouse, super maman, super amante, super amie, super professionnelle - notre époque exige que nous soyons parfaites dans tous les aspects de notre vie. Les médias et la société valorisent la perfection et la performance comme signes d'une vie réussie. Cette pression nous pousse à croire que pour être accomplie et aimée, nous devons exceller en tout, plutôt que d'apprendre à aimer nos forces et nos limites.
Pourtant connaître et accepter nos limites nous aide à :
• Construire un mental fort,
• Ne pas nous laisser définir par des standards extérieurs,
• Savoir demander de l’aide et déléguer si nécessaire.
Ces compétences sont à la base du leadership.
Situations :- Je me souviens de cette maman qui, à la seule perspective de prendre un peu de temps pour elle le soir, se sentait coupable. Une culpabilité renforcée par la peur que son ex-mari s’en serve pour dire qu’elle délaissait ses enfants.
- Ou de cette autre maman qui culpabilisait d’être parfois épuisée, de ne pas arriver à tout gérer comme elle aurait aimé, ou l’avait rêvé, idéalisé.
« La culpabilité est l'un des principaux sous-produits de la maternité. Toutes les mères, quelles que soient leurs circonstances, ont tendance à se sentir coupables. » Harriet Lerner
Question introspective :- Quel(s) risque(s) croyez-vous courir à être imparfaite ?
Mémo ! Dans le support pédagogique offert, vous trouverez d’autres questions introspectives et un exercice guidé plus spécifique pour alléger votre culpabilité. Pensez à le télécharger.
D’une façon générique : Éviter les comparaisons, lister et être fière de tout ce que vous faîtes chaque jour pour vos enfants, accepter votre imperfection, réaliser que cette culpabilité ne fait ni du bien à vous ni à la relation que vous entretenez avec vos enfants sont quelques pistes pour vous extraire de celle-ci.
Indépendamment de cette pression sociétale et/ou médiatique, il est un autre croyance qui marche souvent de pair avec la pression sociétale, voyez-vous laquelle ?
Il s’agit de celle de croire que vous n’êtes pas assez ceci ou cela.
## III. LA CROYANCE DE « NE PAS ÊTRE ASSEZ » Harriet Lerner toujours écrit encore : « La peur de ne pas être assez pour nos enfants nous pousse souvent à des extrêmes, à des attentes irréalistes et à des auto-critiques constantes, alors que ce dont nos enfants ont le plus besoin, c'est de notre authenticité et de notre présence. »Le sentiment d'incomplétude est répandu : 'je ne suis pas assez gentille, organisée, maîtrisée, calme, etc." Ne pas être "assez ceci ou cela", est un phénomène complexe qui peut être exploré sous différents angles, y compris psychologique et spirituel. Pour alléger l’audio et l’article les explications des possibles origines de ce sentiment d’incomplétude listées juste après sont détaillées dans le support pédagogique offert.
A) Les origines psychologiques 1. Influences Parentales et Sociales :
- Éducation
- Comparaisons Sociales
2. Expériences Personnelles
- Échecs et Rejets
- Critique Intérieure
B) Les origines spirituelles :1. Séparation d'avec la Source
- Conception de la Source
- Perception de Séparation
2. Illusion de l'Ego
- Égo et Identité
- Recherche de Reconnaissance
C) Connexion et complétude :1. Reconnaissance de la connexion :
- Pratiques Spirituelles
- Amour Inconditionnel
2. Éveil et Réalisation :
- Éveil Spirituel
En résumé, le sentiment d'incomplétude naît des influences socioculturelles, des expériences personnelles et d’un point de vue plus spirituel, il serait une conséquence de la perception de séparation d'avec la source divine.
La libération des injonctions sociétales, un chemin de croissance personnelle, d’évolution de conscience et de reconnexion à la source, à travers des pratiques telles que le yoga, la méditation, la prière, etc. peuvent aider à surmonter ce sentiment et à redécouvrir la plénitude innée de chaque individu.
De nombreux auteurs d’horizons et croyances plurielles comme Eckhart Tolle, Pema Chödrön, Thich Nhat Hanh, Olivier Clerc, Amma, Don Miguel Ruiz et tant d’autres évoquent ces aspects et traditions.
Donnez-vous le droit de ne pas être parfaite, de déplaire, d’être maladroite, épuisée ou réactive parfois, etc.
- Cela ne veut pas dire que vous êtes une « mauvaise mère », mais juste qu’il vous arrive d’être embarquée par vos émotions. Vous êtes humaine !
- Cela ne vous dispense pas non plus de ne pas prendre la responsabilité des actions à poser pour changer ce qui ne vous convient pas dans votre façon d’être ou de faire.
Prenez juste la mesure des types de pressions que cela ajoute à vos vies.
Situations :- Je me souviens de cette maman qui se jugeait et s’en voulait tellement de ne pas être assez maîtresse d’elle-même avec son petit garçon alors qu’elle-même avait tant souffert des crises de colère de son père.
- Ou de cette autre maman qui s’en voulait d’avoir cédé, énervée, à ce qu’elle considérait comme les caprices de son enfant au supermarché, qui voulait telle friandise. Elle n’avait osé frustrer son enfant de peur du « qu'en-dira-t-on » tout en se reprochant de ne pas être assez ferme.
Mémo ! Dans le support pédagogique offert, vous trouverez d’autres questions introspectives et un exercice guidé plus spécifique pour vous aider à sortir de cette croyance que vous n’êtes pas assez. Pensez à le télécharger !
Si la société et les médias contribuent à cette pression, il est également un autre facteur davantage lié à l’histoire personnelle qui peut être à l’origine de cette quête à la perfection maternelle, voyez-vous lequel ? Je l’évoque juste après.
## IV. AUTRE ORIGINE POSSIBLE : SA PROPRE ENFANCE« La plus grande tragédie de la famille est l'enfant non vécu de la mère ou du père. Les parents tentent parfois de corriger leurs propres manquements à travers leurs enfants, poursuivant une perfection impossible » Carl JungEffectivement la peur de ne pas être aimée, entendue ou soutenue dans l’enfance a pu nous pousser à répondre aux attentes des autres, souvent au détriment de nos propres besoins et aspirations.
Consciemment ou pas, « marquées » en positif et/ou négatif par ce que nous avons vécu, nous pouvons reproduire ce qui nous a semblé « bon » ou, à contrario, chercher à réparer et/ou compenser ce dont on a manqué.
N’oublions pas non plus que le pays où l’on naît, notre culture, notre éducation, notre lieu de vie, ce que l’on entend, lit, voit, etc. nous influencent et nous façonnent, tout comme le font nos systèmes économiques, politiques, éducatifs. C’est ce que l’on appelle l’épigénétique.
Situations :- Je me souviens de cette autre maman, qui, au début de notre accompagnement, se jugeait pour ces fois où elle réagissait « comme sa mère » avec violence verbale voire physique, Elle s’en voulait de reproduire un schéma dont elle avait elle-même souffert.
- Ou encore de cette maman qui peine à proposer des légumes à ses enfants tant elle a souffert d’avoir été forcée à en manger dans son enfance, jusqu’à en vomir parfois me confiait-elle.
- Et également de celle qui a force d’avoir entendu petite que son frère était brillant, faisait tout bien, avait fini par avoir une faible estime d’elle même.
Question introspective :
- Avez-vous vécu des situations similaires ?
Prenez un moment pour réfléchir à l’éventuelle influence de votre enfance sur votre propre ligne éducative actuelle - N’hésitez pas à partager votre expérience en commentaires, elle peut éclairer d’autres mamans.
Mémo ! Pour vous aider à réécrire votre histoire personnelle d’autres questions introspectives et un exercice guidé plus spécifique vous attendent dans le support pédagogique offert. Pensez à le télécharger !
"Être une mère parfaite n’est pas nécessaire, mais être une mère suffisamment bonne l’est. L'exigence de perfection vient souvent de l'enfance, où l'on a appris à se conformer aux attentes des autres." - Donald WinnicottParfois, la quête à être la maman parfaite révèle encore d’autres dimensions compensatoires.
Comme celle de s’assurer une source d’amour qui ne nous décevra pas comme je l’illustre dans la section suivante.
## V. ÊTRE PARFAITE POUR S’ASSURER « L’AMOUR À VIE » DE NOS ENFANTS Situations :-Je me souviens de cette maman qui, en séance, réalise avec émotion qu’elle projette sur son lien d’amour avec ses enfants une source d’amour « à vie », qui, selon elle, ne la décevra pas. Elle se rend compte, en ses propres mots, qu’elle se sert de ses enfants comme d’un bouclier – une protection pour ne plus ressentir la douleur d’avoir été déçue par des amours passés, notamment celui avec le père, qui avait été très destructeur.
-Elle réalisa également qu’elle compensait inconsciemment le manque d’attention qu’elle avait pu ressentir petite, par l’attention portée dans sa perception de façon plus soutenue à son petit frère qui avait des problèmes de santé. Sa perfection parlait aussi de ce manquement qu’elle tentait de compenser de la sorte.
Conscientiser son mécanisme de protection et celui de compensation lui a permis de se mettre en chemin vers plus de légèreté dans sa relation à ses enfants et de réaliser au fil de notre échange qu’à force de se protéger pour s’empêcher de souffrir elle ne facilitait pas non plus, la possibilité d’une nouvelle rencontre. Cela a été pour elle, un moment puissant et libératoire.
Comme le suggère le très beau poème « L’enfant » de Khalil Gibran dont une de mes clientes me disait récemment qu’il devrait être affiché dans toutes les maternités, il est judicieux de réfléchir à la raison pour laquelle on fait un enfant.
Question introspective :- Est-ce :
• Pour s’assurer une source d’amour « parfois idéalisé » comme un lien d’amour à vie ?
• Pour offrir de l’amour ? Une transmission ?
• En faire un être épanoui et autonome qui saura, en son temps, prendre son envol ?
« Vous êtes l’arc d’où vos enfants, telles des flèches vivantes, sont projetés » Khalil Gibran Mémo ! Pour trouver un équilibre entre les attentes en amour et le rôle de maman, retrouvez d’autres questions introspectives et un exercice guidé plus spécifique dans le support pédagogique offert. Pensez à le télécharger !
Parfois la quête de perfection est motivée par l’espoir que votre perfection fera de vos enfants des êtres parfaits, que faut-il en penser ?
Suite de l'article vendredi prochain, jusque là rappelez-vous que vous êtes déjà une maman suffisamment « bonne ».
## X. POUR ALLER PLUS LOIN J’espère sincèrement que cette première partie d’article t’aura plu, inspiré, aidé, qu’il va te permettre de faire un pas de plus vers ta sérénité.
Si tu as aimé, n’hésite pas à le partager, le liker, le commenter pour le rendre plus visible à d’autres femmes à qui il pourrait être utile. Intégrer le REFUGE, c’est aussi rejoindre une communauté de femmes bienveillantes qui partagent les mêmes aspirations que toi, pour se soutenir s’inspirer et évoluer ensemble.
Souviens toi : « Sois fière de qui tu es toujours et aimes-toi vraiment. »
À la semaine prochaine pour la deuxième partie.
Téléchargez le support pédagogique offert.
© Pascale SÉGURA
reproduction intégrale interdite, tout extrait doit citer mon site www.theraneo.com/pascale-segura
Mots clés : perfection, maternelle, injonction, sociétale, maman, parfaite, éducation, parentalité, pascale, ségura
cet article vous a intéressé ? découvrez ma prestation en rapport | |
Autres articles de cette rubrique | voir tous