En Espagne, en Angleterre, en Belgique, en Suisse, aux US et au Canada, et d’autres pays encore, le Reiki est entré dans les établissements de santé et intègre leurs listes de soins. Le Reiki peut améliorer la guérison de leurs patients, ou encore accompagner leurs conforts apportés en soins palliatifs.
La France et plus particulièrement l’organisme, le
MIVILUDES (Mission Interministérielle de la Vigilance et de la Lutte contre les Dérives Sectaires)
supposent que cette pratique n’a aucunement sa place dans le système de santé, qu’il est suspect, voir sectaire (1).
Voici aujourd’hui, le résultat d’une étude à visée médicale, réalisée par Sylvie Furrer, infirmière au Département de l’appareil locomoteur du CHU de Vaudois, en Suisse. Une étude avec tout le sérieux et toute la précision que l’on connait de nos voisins Helvètes,
dans l’espoir que le système de santé français ouvrira les yeux sur la réalité de cette technique.
Bien sur, il y a toujours des charlatans pour profiter et pour manipuler des personnes en situation de détresses physiques et/ou morales, choses que l’on retrouve également dans la médecine « moderne » ou « classique », mais
la pratique du Reiki est sans danger, si l’éthique très stricte de cette pratique est respectée, car la philosophie de cette « thérapie » n’a aucune attache avec une religion, une secte ou des croyances : elle se base essentiellement sur la bienveillance envers l’autre.
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Le Reiki, pour soulager la douleur chroniqueLa pratique du Reiki peut-elle être pertinente dans un centre hospitalier universitaire ?
A quelles conditions et avec quels résultats ?
Une enquête de satisfaction auprès de patients douloureux chroniques montre que cette démarche est appréciée et efficace.
Approches complémentaires en réhabilitationL’unité de réhabilitation du Centre Hospitalier Universitaire Vaudois (CHUV), admet depuis plus d’une quinzaine d’années des patients souffrant de douleurs chroniques, plus spécialement des douleurs du rachis, mais parfois aussi et selon la situation, de fibromyalgie ou de douleur psychosomatique.
Ces patients sont traités en ambulatoire ou en hospitalisation. Ils suivent un programme composé de différents traitements individuels et en groupe pendant une durée de trois semaines (3 fois / 5 jours). Ils sont pris en charge par des médecins, des physiothérapeutes, des ergothérapeutes, des psychologues, une équipe soignante dont deux infirmières pratiquant la relaxation et le Reiki. Un accompagnement de l’aumônerie est également parfois proposé aux patients hospitalisés.
Pour la plupart de ces patients, le but est de maintenir ou retrouver leur autonomie dans les Activités de la Vie Quotidienne (AVQ) à la maison, mais aussi dans leurs activités professionnelles.
L’important travail des soignants est d’accompagner le reconditionnement physique progressif de ces patients selon 4 grands axes :
Vaincre leurs appréhensions (aider les patients à comprendre leurs croyances et leurs limites afin de les dépasser) et identifier leurs ressources
Muscler progressivement leur dos et effectuer un entraînement cardiovasculaire
Entraîner les AVQ et les activités au travail qui posent problèmes
Soutenir psychologiquement le patient.
Douleur omniprésente
La situation des patients souffrant de douleurs chroniques est souvent très complexe. D’abord sur le plan physique, la douleur est omniprésente. Le patient bouge de moins en moins, il appréhende de plus en plus le mouvement (la kinésiophobie) et ainsi il se déconditionne. Sur le plan psychologique, social, professionnel et familial, la situation est souvent précaire. Au fil du temps, l’entourage peut ne plus être en mesure d’accompagner le patient avec l’empathie nécessaire. Une situation financière difficile se rajoute parfois, due à des arrêts de travail répétitifs ou prolongés, voire même une perte d’emploi. Certains patients ont des parcours de vie particulièrement sinueux et chargés (guerre, torture, immigration, viol, abus, agression, dépendance, etc). Ces événements provoquent énormément de tensions et de stress. Le patient est entraîné dans une spirale qui l’amène fréquemment vers un état dépressif.
Dans ce contexte, plusieurs approches sont proposées. L’une d’entre elles, la relaxation, peut constituer un soutien non négligeable au programme. Elle est donnée deux fois par semaine à l’ensemble des patients. Toujours dans l’idée d’apporter un moment de détente,
le programme propose en plus aux patients hospitalisés des séances de Reiki.Pour lire la suite ...
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Mots clés : reiki,mikaousui,développement,personnel,santépublique
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