Colette avait des animaux familiers très divers… chiens, chats, couleuvres…
Avec ces saynètes animalières publiées en 1916, au plus fort du massacre de la première guerre, la romanacière de « Sido » et de « La vagabonde » trouve une fois de plus un recours, comme elle le fait face aux désarrois du sentiment, dans la proximité de la nature et de la vie animale.
Par la grâce de l’écrivaine, les chiens et les chats qui vivent dans ces pages sont merveilleusement eux-même, saisis avec un extraordinaire bonheur d’expression, en même temps qu’ils apparaissent comme des êtres doués de raison et de parole. Ils délivrent une vérité parfois cruelle, certes, mais innocente-subtile ambiguïté qui est un des thèmes les plus profonds et les plus continus de toute l’œuvre de Colette.
MON AVIS 
Livre facile à lire. Bien sûr de l’anthropomorphisme parfois (Colette fait souvent parler les animaux) mais pas que…un grand sens de l’observation de ses animaux et déjà beaucoup de réflexion sur la sensibilité. Un grand sens critique sur les marchands d’animaux (La petite chienne à vendre), les cirques (Lola), les expériences scientifiques ( La salivation psychique), les zoos (Jardin zoologique)…une visionnaire!
Tout cela dans une très belle langue.
Des petits textes, des petites fables.
Et pour ceux qui aime Colette et ses belles descriptions… Il y a en Corrèze, « Les jardins de Colette » à Varetz. Il s’agit d’un parc floral créé de toute pièce avec 6 jardins représentants 6 lieux de vie de Colette décrits dans ses livres.
Elle vécut à Varetz de 1911 à 1923 dans un château qui est aujourd’hui un hôtel restaurant. Il est situé à proximité du parc.
Ce parc contient également un labyrinthe avec des portes s’ouvrant grâce à des énigmes liées à l’histoire de Colette.
Parc avec de nombreux jeux pour les enfants : puissance 4 en bois de grande taille, Mikado géants…. Attention, rien d’interactif, de moderne…
Un très beau lieu pour pique niquer « Dog friendly »!
Nos amis chiens sont très bien accueillis en laisse.
