La lecture d’un article récent sur le télétravail et les addictions issu du Pole Santé et Travail m’ a conduite à me poser la question du lien social et de l’importance de cultiver des relations de qualité.
En effet de récentes études en neurologie ont démontré que ce facteur permet de libérer dans notre corps des hormones telles que l’ocytocine et la sérotonine et aussi d’activer notre système nerveux parasympathique. Cette libération des « hormones du bonheur » a pour conséquence de faire baisser notre pression artérielle, de diminuer les tensions physiques, d’amoindrir notre sensibilité à l’inconfort et de renforcer notre immunité naturelle.
D’un point de vu émotionnel, nous nous sentons davantage en sécurité, plus équilibrés dans nos émotions, plus ancrés dans le présent, plus sereins et plus enclins à la compréhension et à la recherche de solutions.
Mais que ce passe-t-il lorsqu’il y a une absence de lien social, comme cela peut être généré lors de confinements répétés et de généralisation du télétravail aux dépends de la socialisation exercée par la présence physique sur le lieu de l’entreprise ?
L’individu se retrouve isolé, très souvent en situation de charge mentale ( avec un trop plein de pensées), livré à diverses anxiétés pouvant concerner l’efficacité de son travail, son avenir professionnel, sa santé ou celle de ses proches.
L’isolement social provoque un sentiment d’insécurité lié à des schémas neurologiques ancestraux ( du temps ou l’exclusion du groupe signifiait l’exposition à une mort quasi certaine) . Il fragilise l’équilibre mental et émotionnel de l’individu et peut le mener à des comportements addictifs qui correspondent à une stratégie inconsciente pour nier ou compenser une situation anxiogène. Les TAC ( troubles du comportement alimentaire) en sont une conséquence.
Selon l'étude Nutrinet, près de 40% des Français ont adopté de mauvaises habitudes alimentaires pendant le confinement.
Que faire en cas d’absence de lien social ?
Tout d’abord, Il est essentiel de retrouver un équilibre mental et émotionnel, équilibre qui passe essentiellement par le corps.
Il faut savoir que si nos émotions et nos pensées ont un effet sur notre corps et qu’elles agissent sur notre santé physique. L’effet inverse est aussi vrai. Des exercices spécifiques respiratoires et corporels vont nous permettre de libérer dans le corps ces « hormones du bonheur « dont je vous parlais au début de mon article.
Ces exercices réduisent considérablement notre charge de travail mental et engendrent en nous un sentiment de sécurité intérieure, nous rendant plus résilients et plus créatifs pour pallier à nos difficultés.
La conscience du corps nous invite à nous sentir vivants, ancrés dans le moment présent. Le fait de focaliser sur le corps, dans le cadre de ces exercices spécifiques, diminue la charge des pensées en même temps qu’elle diminue considérablement les tensions physiques associées au stress.
Une fois que le corps est rééquilibré dans ses énergies et décontracté, l’esprit est libéré, apaisé. Notre équilibre mental et émotionnel est retrouvé et nous devenons beaucoup plus créatifs dans la recherche de solutions et dans la prise de décisions.
Ce sont ces exercices que je me propose de vous faire expérimenter dans le cadre de mon travail de sophrologue relaxologue. Si vous avez besoin d’accompagnement vous pouvez me contacter au 0614496044 pour plus d’information.
A consulter :
Comment le télétravail favorise-t-il les comportements addictifs
© Myriam PAILLER
reproduction intégrale interdite, tout extrait doit citer mon site www.theraneo.com/myriam-pailler
Mots clés : isolement, addictions, solutions, corporalité, sécurité, sophrologie
cet article vous a intéressé ? découvrez ma prestation en rapport Je me tiens à votre disposition que ce soit par vidéoconférence ou en présentiel à mon cabinet pour vous aider à aborder les situations complexes, les situations de crise et les prises de décision déterminantes pour votre avenir dans des conditions optimums tant émotionnelles que mentales. | |