La respiration est une fonction neurovégétative
C'est ce qui fait que nous sommes la plupart du temps inconscients de la manière dont nous respirons, puisque cela se fait tout seul.
Si j'observe de temps à autre la façon dont je respire, je peux me rendre compte que son rythme et que son débit varient suivant mes émotions et suivant les circonstances.
On peut aussi inverser le processus. Par exemple, juste avant un rendez-vous important, qui me tient à cœur ou qui me rend anxieux, je place ma conscience et mon observation
- tout d'abord dans mes narines (l'air que j'inspire et l'air que j'expire m'apportent des sensations différentes de frais et de tiède) .
- puis à l'intérieur de ma cage thoracique ( j'imagine que je rentre au plus profond de moi grâce à cette respiration tranquille).
- à l'intérieur de mon ventre, puis de tout mon bassin ( j'imagine que je réactive des forces intérieures ou tout simplement je le formule tel quel " je réactive des forces intérieures") .
Observez ce qui se passe ensuite.
Cette technique de respiration permet en très peu de temps de s’apaiser et d'être plus présent à soi et à l'autre, avec confiance et sérénité.
© Myriam PAILLER
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