Bilans biologiques, utiles ou pas au naturopathe ?Et si les bilans biologiques médicaux permettaient aux naturopathes d’optimiser leurs prises en charge?On définit la naturopathie comme une médecine non conventionnelle visant à équilibrer le fonctionnement de l’organisme par des moyens dits « naturels » articulés autour d’une «cure»…
Cette cure est mise en place par le naturopathe après un ensemble d’examens, spécifiques et non diagnostiques, qui lui permettent d’estimer la vitalité de la personne au travers l’étude du terrain de cette dernière…
Cette étude du terrain se fait à partir d’une observation de la morphologie, de l’iris, et de certains bilans énergétiques (pulsologie, imagerie de type Kirlian,…)…
Après donc cette série d’examens spécifiques et non diagnostiques (+ l’anamnèse), et en fonction de la vitalité disponible, le naturopathe va pouvoir prendre en charge la personne, ou bien l’orienter vers le médecin..
A la lecture de tout ceci, il est donc possible de penser que les bilans biologiques médicaux ne sont pas nécessaires à la consultation naturopathique, que celle-ci a déjà ses outils d’expertise..
Mais ce serait oublier que les bilans biologiques sont aussi un reflet de l’encrassement organique, et de l’état des émonctoires (foie, reins…), et que ce reflet est en plus chiffré, et donc facilement consultable (quand on sait les interpréter ;-))…
Avec l’article d’aujourd’hui, et après un rappel du rôle des bilans biologiques en médecine classique, nous verrons ce que ces bilans biologiques peuvent effectivement apporter à la consultation naturopathique…
Rôle des bilans biologiques en médecine classiquePour le médecin, les bilans biologiques ont des fins de diagnostic (= identification d’une maladie), de pronostic (= évolution de la maladie ou de l’état de la personne), ou de suivi de traitement..
Elles mettent en évidence la perturbation de paramètres qui peuvent précéder, accompagner ou suivre des manifestations cliniques…
À retenir : Les analyses biologiques complètent l’examen clinique du médecin. Elles peuvent lui être utiles avant, pendant, ou après la maladie. Elles lui permettent d’établir un diagnostic et ainsi de proposer un traitement (médicaments, nutrition spécifique…). Pour préciser ce diagnostic, elles donnent parfois suite à des examens complémentaires (imagerie médicale, examen cytologique, tests en cabinet, épreuves fonctionnelles…)…Les bilans biologiques médicaux les plus courants sont réalisés à partir du sang* (plasma et/ou sérum), de l’urine ou d’un autre milieu biologique (matières fécales,…)
Les valeurs de référence sont basées sur les valeurs moyennes d’une population.
Les valeurs de chacun étant toutefois personnelles, il est plus intéressant de se baser sur les valeurs individuelles. De là l’intérêt d’analyses faites à un moment où la santé est bonne, et de les garder comme chiffres de référence personnels…
Bilans biologiques et naturopathie, ou intérêt des bilans biologiques médicaux pour le naturopatheComme il a été mentionné plus haut, le naturopathe n’est pas là – ni formé- pour établir un diagnostic ou donner un traitement (même naturel) anti symptomatique..
Il est là pour évaluer la vitalité, les carences, le degré d’encrassement organique, la nature de l’encrassement, l’état des émonctoires (ou filtres biologiques) et choisir la cure la plus adaptée..
C’est pourtant sur l’encrassement organique, l’état des émonctoires et certaines carences que les bilans biologiques peuvent également renseigner le naturopathe..
En effet, en fonction des éléments retrouvés dans liquides organiques* (sang, urine…), le naturopathe va pouvoir s’assurer ou constater que certains organes éliminateurs (foie, reins…) ne fonctionnent pas correctement, et/ou qu’il y a une consommation excessive de certains types d’aliments. Ce qui va lui permettre d’optimiser son exploration du terrain, en validant ou pas ses doutes, et en découvrant peut-être des infos qui peuvent lui permettre de mieux hiérarchiser les priorités, etc.
*Rappel: Les liquides organiques ou humoraux (sang, lymphe, sérum, urine,…) alimentent nos cellules en oxygène, en nutriments (issus de la digestion) tels que les acides aminés, le glucose, les acides gras, les vitamines, les minéraux et oligoéléments,… ; ils transportent les éléments nobles fabriqués par ces mêmes cellules (neurotransmetteurs, hormones, immunoglobuline…) ; ils débarrassent ces cellules des déchets issus de leur activité (déchets métaboliques) tels que l’urée, l’acide urique, la créatinine,….Les bilans biologiques permettent donc d’avoir un rapport chiffré d’une grande part des éléments circulants…
En dehors d’affiner l’exploration du terrain, il ne faut pas oublier que certains dosages sont également nécessaires avant d’envisager certaines complémentations (fer,…),
Ils permettent aussi d’éviter de tâtonner…et même de nuire…
En résumé, les bilans biologiques permettent au naturopathe :
de compléter ce que les outils d’examens spécifiques à sa pratique lui suggèrent (= optimiser ses prises en charge);
de mieux hiérarchiser les priorités ;
de gagner du temps;
d’éviter de passer à côté d’un problème sérieux, nécessitant une prise en charge allopathique;
d’avoir un suivi chiffré de l’avancée de la cure (par de nouvelles analyses faites après quelques mois), vérifiable aussi par le client (crédibilité++)…
2 conditions toutefois pour que ces bilans biologiques soient utiles au naturopathe (ou autre praticien de médecines non conventionnelles): que celui-ci sache les interpréter et intégrer l’information qu’ils lui donnent dans la globalité du soin..
© Fabienne SIEJAK
reproduction intégrale interdite, tout extrait doit citer mon site www.theraneo.com/siejak
Mots clés : bilan,sanguin,taux
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