La médecine traditionnelle que nous pourrions appeler symptomatique règne encore en maître au pays des libertés, quoique ayant de plus en plus de mal à écarter, l’homéopathie, la conscience cellulaire, la naturopathie, les différentes techniques de médecine orientale : acupuncture, shiatsu et autres.
Ce phénomène est pourtant simple à expliquer !!!
D’un côté nous avons une médecine de la maladie, une médecine qui a une connaissance poussée du pathogène, c’est à dire de tout ce qui peut être enrayé par les moyens violents qui sont son apanage : antalgiques, anti-inflammatoires, antibiotiques, anxiolytiques, antidépresseurs, etc… et bien sûr ablations organiques qui atteignent tout particulièrement dans notre pays, des sommets qui semblent aberrants.
De l’autre côté nous avons une médecine de l’individu, qui comme son nom l’indique est indivisible.
Il y a encore quelques dizaines d’années la médecine dénonçait la misère, la destruction du biotope comme l’un des vecteurs les plus puissants de maladies. Elle a aujourd’hui renoncé et a perdu son âme pour défendre une industrie pharmaceutique tentaculaire qui lui apporte argent et pouvoir.
L’intelligence humaine peut-elle admettre et se contenter de pratiques à court terme qui éradiquent les symptômes en oubliant les conséquences et les causes, en appliquant des traitements au effets souvent pernicieux, lesquels apparaissent souvent avec des années de décalage, masquant ainsi la responsabilité de la médication ou de la technique en cause.
Les médecines dites alternatives, ou globales, se préoccupent elles, d’air, d’eau, de liberté de choix et de réflexion, d’influence environnementale et surtout d’écoute.
Mais pas l’écoute de nos psychothérapeutes béhavioristes, l’écoute de l’individu par lui-même, l’écoute qui doit permettre à chacun de comprendre son « mal a dit », de mieux se connaître pour entamer un processus d’auto guérison, de mieux se connaître, pour mieux se soigner et mieux se guérir.
Enfin, je me permettrai de citer une collègue shiatsu-shi : « La santé n’est pas seulement le silence des organes, et surtout pas à n’importe quel prix ! Elle se manifeste aussi, tranquillement, par une activité équilibrée des fonctions de base, tels que le sommeil, l’absence de fatigue, l’enthousiasme, la bonne humeur, l’appétit, l’éliminaton, la sexualité, la capacité à aimer et à se faire aimer… »
Cette santé la, ne s’obtient ni avec des moyens factices, ni de manière passive !
Pour conclure, rappelons que l’homme fait partie intégrante de la nature, comme le pensent nos amis Cherokee, Cheyenne et bien d’autres, il n’est pas au-dessus mais en est une composante ni plus, ni moins importante que les autres mais certainement la plus nuisible aux autres et à lui-même.
Alors pour améliorer notre santé et celle des autres souvenons-nous que comme la plante s’incline pour signaler le manque de soleil ou d’eau, nous devons bien comprendre que le symptôme n’est que la partie visible de l’iceberg et que la solution se trouve en dessous.
Pour en terminer, faisons nôtre, la devise d’Hippocrate, trop souvent oubliée par la médecine allopathique : « Primum non nocere », « D’abord ne pas nuire ».
Pour bien soigner il est nécessaire de bien connaître ce que l’on soigne
© Jean-Claude THIMOLÉON JOLY
reproduction intégrale interdite, tout extrait doit citer mon site www.theraneo.com/thimoleon
Mots clés : réflexions,comparaison,parallèles,santénaturelle
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