Etes-vous électro-sensible ? Ou plutôt êtes vous électro-sensible à certains facteurs de votre environnement proche ?
La question de votre sensibilité aux ondes est souvent celle qui vous amène à contacter notre équipe de Geotellurique.fr ou qui vous conduit à faire appel à nos services pour effectuer un diagnostic électromagnétique à votre domicile.
Pourtant, si vous vous posez la question, vous avez déjà à 99% la réponse, mais cette question de votre sensibilité à l’électrosmog ambiant peut vous faire peur… Et même si vous souhaitez souvent avoir une confirmation d’une sensibilité avérée ou non, l’important est surtout d’obtenir des réponses sur les actions à entreprendre, pour vivre une vie saine et heureuse malgré les ondes, en apprenant à en maîtriser les sources principales et à les utiliser à bon escient. Notre vocation est de vous mettre à disposition les bonnes clés, avec bienveillance et humanité.
Commencez par vous faire confiance. Nous sommes tous dotés d’un système de perception sensible que nous avons appris à occulter dès l’école. Il est important d’écouter votre ressenti, de vous en faire un allié, quitte à prendre cela comme un jeu pour joindre l’utile à l’agréable. Cela vous permettra progressivement de maîtriser vos réactions d’électro-sensibilité liées aux différents stimulis électromagnétiques. Les électro-hypersensibles sont avant tout des êtres humains qui réagissent de manière plus importante à leur environnement que des personnes qui se disent insensibles aux ondes électromagnétiques. Lorsqu’il s’agit de tout autre symptôme, nous réagissons tous différemment, et cela ne choque personne, alors pourquoi s’offusquer des personnes qui réagissent différemment à un autre phénomène invisible mais bien réel que sont les ondes électromagnétiques ?
Au final, cette réaction de sensibilité aux ondes est-elle appropriée, ou réellement inappropriée, puisque pénalisante dans la vie hyper-connectée d’aujourd’hui ?
Nous allons tenter de donner des réponses à ces questions, en les prenant par différents points de vue, issus de notre expérience et de nos nombreux échanges avec des personnes que nous avons aidé à passer le cap parfois douloureux de devoir adapter des règles d’hygiène électromagnétique ou même de modification de leur environnement électromagnétique pour retrouver une vie sereine.
Lorsqu’on vit « bien » avec son électro-sensibilité et que l’on en comprend les avantages, que l’on a passé les différents stades d’acceptation (et parfois de douleurs), je peux vous affirmer aujourd’hui que cette électro-sensibilité peut s’avérer la chance de votre vie, puisqu’elle peut vous permettre de prendre conscience d’un environnement électromagnétique qui vous agresse, lorsque non géré intelligemment au quotidien. Cette sensibilité peut être le déclencheur salutaire qui va vous permettre de vous extraire ou de modifier cet environnement pour vivre épanouis, en bonne santé, des choses qui ne vous seraient jamais arrivées si vous n’étiez passés par cette découverte.
Alors, comment savoir si vous êtes électro-sensible à votre environnement ?
Il existe différents tests et moyens de répondre à cette question.
Le premier test est le suivant :
Si vous sentez des choses qui vous dérangent dans votre maison ou votre appartement à un endroit précis, vous sentez-vous mieux lorsque vous êtes à un autre endroit de votre lieu de vie ? Est-ce différent lorsque vous partez quelques jours à l’extérieur de chez vous chez des proches, à la campagne ou ailleurs ? En vacances ?
Parfois, il peut s’agir de l’inverse : si vous êtes dans une environnement préservé chez vous et que vous partez rendre visite à un ami qui vit en face d’une antenne relais, vous pouvez aussi y trouver des symptômes dérangeants et avoir du mal à dormir dans cet autre lieu (hormis une literie différente :-)).
Deuxième élément de réponse, vous sentez-vous concernés par ces symptômes souvent liés à l’électro-sensibilité ?
Pour vous aider à aller plus loin, si vous avez un ou plusieurs des symptômes de la liste ci-après, qui correspondent à des symptômes fréquemment observés chez les électro-sensibles, cela pourrait être lié, mais n’est pas suffisant pour identifier directement de l’électro-sensibilité. En effet, certains de ces symptômes ont été également listés pour les personnes touchées par la maladie de Lyme, la Fibromyalgie, ou plein d’autres maladies de civilisation que je ne citerai pas ici, mais qui montrent bien la difficulté de ne pas tout de suite s’associer à tel ou tel qualificatif qui nous enfermerait dans une dénomination de telle ou telle maladie. Notre environnement ne pourrait-il pas bel et bien être le dénominateur commun aggravant de tous ces symptômes, quel que soit le nom que l’on leur donne ?
Respirez un grand coup, prenez du recul, et maintenant lisez cette liste, en pensant en même temps à quelque chose de beau, pour n’en garder qu’un fait neutre, à observer, sans juger, et pour se demander ensuite : bon et alors ? Comment va-t’on faire pour en avoir le cœur net (c’est le point suivant) :
• Maux de tête divers, malaises, nervosité, dépression, stress, pertes d’équilibre, acouphènes,
• Difficultés de concentration et chute des résultats scolaires, insomnies, modifications du comportement notamment chez les enfants en bas âge,
• Douleurs localisées, myalgies, troubles de la sensibilité superficielle,
• Diminution des défenses immunitaires,
• Perturbation de la croissance…
• Augmentation des risques de : cataractes, céphalées, troubles de la mémoire, troubles de la concentration, troubles du sommeil, maladie d’Alzheimer, détérioration de la qualité du sperme, effets sur l’ADN, la communication cellulaire, dépression, trouble de l’immunité, pathologies cardiaques.
• A plus long terme : cancers, leucémies, tumeurs du système nerveux, etc.
Cette liste est issue des travaux des différents rapports Bio-initiative, et est en partie prise en compte dans le guide EUROPAEM, que je vous invite à lire si vous vous sentez concernés. (Lignes directrices 2016 de l’EUROPAEM pour la prévention, le diagnostic et le traitement des sujets atteints de problèmes de santé et de maladies en lien avec les champs électromagnétiques (Par: European Academy for Environmental Medicine (EUROPAEM) – EMF working group)
Si vous n’avez aucun des symptômes ci-dessus, alors bravo, vous vivez sans doute dans un environnement particulièrement sain, une vie équilibrée, avec une alimentation saine, de l’exercice physique, une belle vie qui vous plait et que tout le monde vous envie. Pour arriver à cela, vous avez sans doute déjà mis en place des stratégies d’amélioration de votre vie sur différents plans, et vous savez que cette stratégie paie.
Ou alors, vous faites partie de la même famille que moi, la famille « J’ai de la chance » comme je dis souvent à mes proches et à ma fille. Mais en y regardant de plus près, ne serait-ce pas plutôt une erreur d’écriture ? Mon nom de famille ne serait-il pas « J’aide la chance » ? (Je n’avais jamais pris conscience avant d’écrire ce billet en disant à l’oral à tout le monde que je m’appelle Bruno « J’ai de la chance », que mon inconscient m’ait toujours conduit à aider ma chance, à faire ce qui fallait pour ne pas sombrer et à tout mettre de mon côté pour aller mieux. (Clin d’œil rempli d’amour à ma femme qui m’a « secoué avec bienveillance et fermeté » en me disant, maintenant, tu te bouges pour t’en sortir ou alors ça va pas le faire… et qui m’a toujours soutenu dans mes épreuves jusqu’à la réussite qui s’en est suivie).
Alors, quelles solutions pour en avoir le cœur net et savoir si oui ou non vous êtes électro-sensibles à certains éléments de votre environnement ?
Commencez par des tests pratiques… et observez les résultats.
Lorsque je suis en diagnostic chez des personnes qui font appel à mes services et qui, par la nature de leur profession font appel à leurs ressentis, il m’arrive de leur faire ressentir un « avant-après » au moment d’éteindre le WiFi de leur box, ou de tirer sur l’alimentation de leur téléphone sans-fil DECT. Pour certains, la réponse est évidente : le WiFi ne restera plus jamais branché en permanence, car ils ont la sensibilité de se rendre compte immédiatement que cela a un impact perturbant sur leur ressenti.
(C’est ce que l’on appelle en géobiologie un « étalonnage sur le corps ». C’est en tout cas comme cela que je l’avais appris il y a quelques années en arrière lorsque je m’étais étalonné sur des choses dérangeantes, et que je m’étais étonné de ressentir des symptômes relativement équivalents entre l’étalonnage sur une faille et le ressenti que j’avais lorsque j’étais à proximité d’une box WiFi allumée !)
Si vous ne réagissez pas au WiFi, de manière évidente, tant mieux pour vous. Ce qui ne veut pas dire qu’il n’est pas intéressant par prévention de limiter votre temps d’exposition.
Pour le test du téléphone DECT, là aussi, certains réagissent de manière évidente (c’est mon cas). Et cela peut s’avérer être lié à différents facteurs, comme d’avoir eu un choc émotionnel téléphone DECT à l’oreille, en apprenant un évènement traumatisant, par exemple. Mais cela peut tout autant être lié à une exposition particulièrement longue, avec ce téléphone contre l’oreille par rapport à un travail sur de longues années, ou simplement lié à la proximité de la base du téléphone à très faible distance de soi sur la durée.
Dans mes diagnostics, il y en a plusieurs qui m’ont frappé, dont celui chez une personne âgée, avec tous les premiers symptômes d’Alzheimer, qui dormait avec un téléphone DECT qui émettait 24h sur 24 à 40 cm de sa tête depuis plusieurs années, pour des questions de « sécurité », alors que cette sur-exposition chronique était sans doute un co-facteur aggravant de sa pathologie…
Nous avons parlé ci-dessus de 2 tests pour les hyperfréquences.
Mais il y a quantité d’autres possibilités d’appareils émettant à des fréquences similaires en pulsé à proximité du lit, ou du poste de travail, donc avec des conséquences sans doutes importantes sur la durée… et que vous pouvez aussi tester en utilisant des méthodes alternatives d’usages ou en décidant d’arrêter pour quelques jours les sources, pour valider comment vous vous sentez « avec » et « sans » :
– un iPad, que vous utilisez en WiFi et que vous ne déconnectez jamais, et qui resterait en veille toute la nuit autour du lit, émettant ainsi régulièrement des signaux vers la box, pour rester relié,
– peut-être votre montre connectée (difficile de faire plus près de votre corps quand vous la portez),
– votre iPhone ou autre smartphone avec ses données mobiles actives,
– des enceintes connectées, un Alexa ou google home,
– une télé connectée dite smart TV, peut-être de l’autre côté de la cloison de votre chambre ou même directement dans la chambre ?
Là aussi, pour faire les tests, il faudra tout couper pour en valider les effets.
Pour tout ce qui fonctionne relié à une prise et sans piles, c’est relativement facile : vous disjonctez une nuit, et tout sera coupé. Pour le reste fonctionnant sur batterie, faites la chasse aux objets connectés et mettez-les en mode avion ou éteignez-les.
Un test peut pour les plus sensibles donner une réponse immédiate. Pour les autres, il faut tester sur une durée plus importante. Un test d’une nuit peut vous donner des réponses définitives et intéressantes…
Autre source pouvant s’avérer très importante en terme de pollution perturbante : l’électricité.
Dès lors qu’un fil est sous-tension (il y en a des quantités impressionnantes dans tous les murs), il dégage du champ électrique. L’intensité de ce champ décroissant avec l’éloignement, on considère qu’il faut habituellement 1 m de distance pour que son impact redevienne faible pour votre corps, selon les valeurs de précaution de la biologie de l’habitat allemande (SBM2015).
Si vous disjonctez pour une nuit complète (votre frigo et congélateur peuvent généralement résister à ce temps de coupure, mais je vous laisse vérifier, ou les brancher sur une alimentation spécifique s’ils sont éloignés de votre chambre et qui serait la seule restant sous tension), vous pourrez expérimenter si votre environnement électrique et électromagnétique vous influence, notamment si vous ressentez des différences sur votre sommeil ou la qualité de celui-ci à votre réveil.
Dans un grand nombre de mes diagnostics, j’observe de fortes pollutions électriques à proximité du corps des personnes qui me font intervenir. Lorsque je relève des valeurs de tension induite supérieures à 2 Volts (entre le corps et la terre), les personnes étant allongées sur leur lit, dans des conditions identiques à ce qui aurait une incidence durant la nuit, j’ai l’habitude de recueillir ce type de témoignage : « je dors plutôt bien, mais lorsque je me lève, je me sens plus fatigué que lorsque je vais me coucher ! »
Si vous avez ce type de constatation, ou une autre très fréquente de type « quand j’étais jeune, je me souvenais toujours de mes rêves, mais depuis quelques temps, je n’arrive jamais à m’en souvenir ou que très rarement », c’est sans doute que vous dormez à proximité d’une source de type WiFi, avec des ondes hautes fréquences dont le caractère pulsé vient perturber votre sommeil réparateur.
Vous avez dorénavant un certain nombre de réponses, suite à la lecture des lignes précédentes.
© Article de Bruno GEISSERT,
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Mots clés : ondes,electromagnétiques,sensibilité,protection
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