Nous sommes des êtres énergétiques. Ce n’est pas un postulat ésotérique. En Asie, les traditions médicales et spirituelles appréhendent cette réalité – les premières en repérant la circuiterie invisible du corps humain désignée par les
méridiens ou les chakras, les secondes en insistant sur la
nécessité de contrôler ses désirs, ses pensées et le brouhaha du mental pour accéder à plus de
clarté d’esprit.
Cet état se traduit chez les méditants expérimentés par d’importants
changements électromagnétiques dans le cerveau. Ils génèrent des
fréquences si inhabituelles que les premiers scientifiques à les avoir mesurées en laboratoire ont cru à un défaut de leurs appareils !
Nos pensées, nos émotions, notre état physique et les atteintes qu’il subit, tout cela concourt à créer notre état énergétique. Cet état énergétique se décline en champs – un concept qui permet de modéliser les perturbations d’un espace par une force.
Nous produisons en permanence des champs vibratoires – sonore, électromagnétique, lumineux. C’est cela l’énergie : une force qui est à la fois source et produit du mouvement, de la chaleur, de la gravitation…
Qu’est-ce que le son ?Une vibration dans l’air, captée par nos oreilles.
Que sont les couleurs ?Des vibrations d’ondes électromagnétiques dans la lumière. « En réalisant des mesures dans les mains des guérisseurs, on a pu détecter non seulement du son, mais aussi des champs électromagnétiques et de la lumière », explique le physicien James Oschman, spécialiste de médecine énergétique.
Chaque
battement de cœur produit une impulsion électrique envoyée au reste du corps. Or, un courant électrique transitant par un conducteur – le sang en l’occurrence –
implique la création d’un champ magnétique.« Le cœur génère le signal électromagnétique le plus important de tout notre corps », souligne le Dr Rollin McCraty, directeur de recherche à l
’Institute of HeartMath dans le documentaire de Living Matrix. Ses recherches ont montré que
le cœur se comporte en véritable cerveau donnant la rythmique de base de l’organisme. Selon Oschman, « tous ces champs – du cœur, des yeux, etc – donnent une représentation plus claire de ce qui se passe dans notre corps que ne le faisaient les outils de diagnostic électriques classiques tels que l’électroencéphalogramme ».
C’est d’autant plus vrai que les progrès de la technologie permettent d’affiner sans cesse les mesures.
Une technologie quantique mise au point en 1964, le SQUID (Superconducting Quantum Interference Device), permet
de détecter des champs biomagnétiques extrêmement faibles. « La propagation de signaux par les neurones est associée à des mouvements d’ions, donc à des courants électriques. Cela se traduit par la génération de champs électriques et magnétiques », expliquaient les professeurs de physique Jean-Michel Courty et édouard Kierlick dans un article paru en 2011 dans le magazine Pour la science.
Ces courants sont un milliard de fois plus ténu que le champ électromagnétique de la Terre. Les systèmes de détection décomposent ces ondes de champs. A l’aide de logiciels informatiques, on peut en extraire de plus en plus d’informations. De la simple cellule au corps entier,
nous sommes des paquets de fréquences en goguette sur la planète, des symphonies sonores, lumineuses, électromagnétiques.extrait du Magazine Inexploré N°15 – JUILLET – AOûT – septembre 2012
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Mots clés : champélectromagnétique,aura,lumière
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