Notre corps nous parle sans cesse. Que ce soit par sa morphologie, ses malaises et maladies ou sa façon de s’alimenter, il ne se trompe jamais. Voilà pourquoi j’appelle notre corps notre plus grand ami sur terre. Il utilise plusieurs moyens pour attirer notre attention sur le fait que nous n’écoutons pas nos besoins, donc que nous ne nous aimons pas assez. Sa plus grande raison d’être est certainement de nous aider à retourner à l’amour véritable.
Chaque fois que nous n’agissons pas par amour, mais par peur, cela nous indique que nous sommes influencés par une de nos blessures qui vient d’être activée. Cette dernière est toujours activée par notre perception d'une situation. Nous croyons généralement que ce sont les autres qui activent nos blessures, mais cette croyance est fausse. Elle vient de notre ego qui veut nous faire croire que toute difficulté est créée à l’extérieur de nous. Il nous empêche ainsi de prendre notre responsabilité et cela continue de le nourrir.
Voici la description des différentes façons de s’alimenter selon la blessure activée.Le lien entre chaque blessure et l’alimentationLes comportements présentés plus hauts sont d’ordre général, intéressons-nous maintenant au lien de chaque blessure avec l’alimentation.
La blessure de rejet et l’alimentation :
Sentiment d’avoir l’appétit coupé car une personne avec ce type de blessure a tendance à ruminer.
Tendance à manger de petites portions, du bout de la fourchette, en n’étant pas très conscient de ce qui remplit l’assiette.
Avec cette blessure, on porte un masque de fuyant, on fuit la réalité, donc on n’est plus tout à fait présent dans le monde physique. On est plus connecté au monde mental, donc on ne joui pas pleinement de la nourriture.
L’aliment le plus utilisé pour fuir est le sucre. Les épices peuvent être également grandement appréciées.
La blessure d’abandon et l’alimentation :
Le masque adopté avec une telle blessure est un masque de dépendant. Il y a une recherche perpétuelle d’amour et d’attention à l’extérieur. Comme tu ignores comment l’obtenir, tu compenses par l’alimentation. Tu combles tes besoins extérieurs par la nourriture, tu manges beaucoup pour combler ce manque. Mais le vide ressenti se situe en fait au niveau du cœur, qui a besoin au final d’être rempli d’une dose d’amour de soi.
Il arrive aussi qu’une personne avec une telle blessure aime prendre son repas en bonne compagnie, et mange lentement pour faire durer le plaisir. C’est sa manière de contrôler la quanité d’attention dont elle a besoin.
La blessure d’humiliation et l’alimentation :
Tu penses être une personnelle sensuelle et indigne, donc tu te contrôles pour ne pas jouir de tes sens. Devant les autres, tu vas souvent te retenir de manger ce que tu aimes le plus.
Il arrive cependant de perdre le contrôle dans la nourriture et de manger de manière exagérée, parce que c’est « tellement bon ».
Une telle personne mange souvent pour se remplir, pour ne pas sentir son corps, ce qui n’est pas spirituel selon elle.
Avec cette blessure, on porte un masque de masochiste. La personne ayant une telle blessure va se donner quantité de raison pour continuer à manger une fois qu’elle aura commencé. Pour se donner ainsi raison d’être une personne indigne, honteuse, gourmande et dégoutante. Elle veut se faire souffrir et se punir.
La blessure de trahison et l’alimentation :
Le masque adopté avec cette blessure est un masque de contrôlant. C’est-à-dire qu’une personne ayant cette blessure veut avoir le contrôle sur ce qui se passe à l’extérieur et a du mal à faire confiance aux autres.
Tu veux « mettre ton grain de sel » partout : tu rajoutes souvent du sel, des épices, du sucre dans un plat quand ce n’est pas toi qui l’as préparé.
Cette blessure est activée quand tu fais plein d’autres choses en mangeant : lire, discuter affaires, faire la morale aux enfants ou à ton conjoint… C’est la raison pour laquelle tu ne prêtes pas attention à ce que tu manges et qu’il y a des chances que tu manges plus que nécessaire, à cause également de la vitesse à laquelle tu manges.
La blessure d’injustice et l’alimentation :
Le masque adopté avec cette blessure est un masque de rigide. Une personne avec une telle blessure fera la même chose avec l’alimentation que dans sa vie : elle essaiera de se contrôler le plus possible. Seul celui qui souffre de cette blessure arrive à suivre un régime draconien et à se contrôler pour avoir un poids idéal, la taille qu’il considère acceptable.
Quand cette blessure est activée, tu parviens à contrôler la quantité et le choix des aliments à ingérer.
On parlait tout à l’heure du masochiste qui mangeait beaucoup tout en se sentant coupable. Le rigide aussi se sent coupable, mais il vu qu’il excelle dans le contrôle de lui-même, il parvient facilement à se raisonner.
Une personne rigide est du genre à vérifier soigneusement les aliments et les quantités sur les étiquettes de tous les produits d’alimentation. On peut alors se demander si c’est vraiment par amour de soi, de peur de manger des produits chimiques par exemple, ou de peur de retrouver des ingrédients qui font grossir.
Une personne ayant cette blessure pense que pour s’autoriser à manger à sa faim et tout ce qu’elle aime, elle croit devoir le mériter. Dans le cas contraire, elle s’impose des restrictions.
Il est fort probable que vous vous retrouviez dans plusieurs blessures, mais généralement, une est plus dominante que les autres.
Mais alors, comment « guérir » ses blessures ? me contacter pour une psychothérapie en téléconsultation et en hypnothérapie..... puis seul(e)
- Tenir un registre journalier de ce que vous mangez (vous pouvez trouver un modèle en cliquant ici).
Le but n’est pas tant d’identifier ce que vous avez mangé toute la journée, mais de noter votre ressenti au moment de manger : avez-vous mangé par besoin, principe, habitude, gourmandise, pour vous récompenser… ?
Tenir ce registre vous permettra ainsi d’identifier plus précisément quelle est votre blessure.
Autre axe de progrès en développement personnel :
Devenir conscient de ses émotions
L’une des étapes est de devenir conscient de ce que l’on vit.
Il se peut par exemple que durant une journée vous ayez à peine mangé, puis vous avez perdu le contrôle et avez mangé tout ce qui vous passait sous la main en début de soirée.
Qu’avez-vous vécu durant cette journée ? Est-ce que vous vous êtes accusé de quelques chose ? Est-ce que vous vous en êtes voulu de ne pas avoir suffisamment préparé le travail que vous deviez rendre ? De quoi vous accusez vous ?
Comprendre sa culpabilité
Il est fort probable que l’on ressente de la culpabilité en remplissant notre registre journalier !
Et il est préférable de la ressentir. Si nous la refoulons, la situation se répète alors sans cesse.
L’étape suivante consiste donc à identifier quelles sont les peurs qui interviennent dans cette situation avec votre psychothérapeute et hypnothérapeute, coach TCA.
Ces descriptions vous aideront à vérifier si vous vous alimentez en écoutant les besoins de votre corps ou si vous êtes en réaction à quelque chose ou à quelqu’un à cause de vos peurs influencées par une ou plusieurs de vos blessures.
N’essayez surtout pas de vous contrôler. Dites plutôt MERCI à votre corps de vous aider à vous connaître grâce à votre alimentation. Vous éviterez ainsi de vous sentir coupable et votre corps digérera et éliminera beaucoup mieux ce que vous avez mangé ou bu dont il n’a pas besoin.
© Natalia LEFEBVRE
reproduction intégrale interdite, tout extrait doit citer mon site www.theraneo.com/la-traverseine-des-therapies-breves
Mots clés : blessures, de, l'enfance, développement, personnel, thérapie, de, l'enfant, intérieur, tca, anorexie, surpoids, boulimie
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Chaque fois que nous n’agissons pas par amour, mais par peur, cela nous indique que nous sommes influencés par une de nos blessures qui vient d’être activée. Cette dernière est toujours activée par notre perception d'une situation. Nous croyons généralement que ce sont les autres qui activent nos blessures, mais cette croyance est fausse. Elle vient de notre ego qui veut nous faire croire que toute difficulté est créée à l’extérieur de nous. Il nous empêche ainsi de prendre notre responsabilité et cela continue de le nourrir.
Voici la description des différentes façons de s’alimenter selon la blessure activée selon LISE BOURBEAU coach en développement personnel au CANADA. | |
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