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LA TRAVERSEINE DES THÉRAPIES BRÈVES
Natalia LEFEBVRE
Psy Trouble du Comportement Alimentaire TCA en visio et Paris, Praticienne en hypnose dans la perte de poids, Coach addictologue, Préparateur mental en sport, Psychopédagoguetrouble alimentaire, mincir par hypnose, hyperphagie, boulimie
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ARTICLES / PSYCHOTHÉRAPIE ET HYPNOTHÉRAPIE EN LIGNE DES TCA : ANOREXIE, BOULIMIE, HYPERPHAGIE...

HYPERPHAGIE : UN MAL PSYCHOLOGIQUE MÉCONNU.

article de Natalia LEFEBVRE du 21/02/22 5 minutes 0
L'hyperphagie


C'est un trouble des conduites alimentaires. Il se distingue de la boulimie par l'absence de contrôle du poids et donc l'absence de vomissements, de prise de laxatifs ou de pratique sportive excessive.

Les « crises » d'hyperphagie (hyperalimentation) sont caractérisées par la prise, en une courte période de temps (moins de deux heures), d'une quantité de nourriture dépassant notamment ce que la plupart des individus mangent dans le même temps et les mêmes circonstances. La personne n'a pas l'impression d'avoir le contrôle de sa prise alimentaire ni la possibilité de s'arrêter.

Contrairement à la boulimie, l'hyperphagie est une prise d'aliments précis et choisis. S'ensuit un sentiment de dégoût, de honte, mais ces compulsions sont incontrôlables. Les crises d'hyperphagie sont souvent liées à un état dépressif, mais peuvent aussi être le signe d'un diabète de type 1.

Approche et définition

En latin, « hyper » signifie « trop » et « phagie » signifie « manger ». L'hyperphagie est donc le fait d'avaler de très grandes quantités de nourriture, au-delà de ses besoins nutritionnels, la plupart du temps sous forme de crise incontrôlée. Elle surgit pendant les repas (hyperphagie prandiale) ou entre ceux-ci (hyperphagie inter-prandiale). L'hyperphagie ressemble de près à la boulimie. Certains diététiciens spécialisés dans les TCA expliquent que la seule différence reconnue pour le moment est l'absence de comportements compensatoires « réussis » ou « inappropriés » tels que les vomissements, emploi abusif des laxatifs, diurétiques, lavements et autres médicaments, jeûne, exercice physique excessif chez les hyperphagiques. Ces comportements compensatoires sont constatés chez les boulimiques. L'hyperphagie est donc un « type » de boulimie, c'est-à-dire une boulimie sans méthodes compensatoires. Les hyperphagiques ne sont pas toujours tenus par l'envie irrépressible de mincir tels que peuvent l'être les boulimiques mais la minceur reste une obsession. Lorsque l'on parle d'hyperphagie on parle également d'hyperphagie boulimique et de « binge eating disorder ».

Crise d'hyperphagie: qu'est-ce que c'est ?
La crise d'hyperphagie peut être définie comme une crise de boulimie (à ne pas confondre avec le trouble du comportement « boulimie » en lui même). Elle peut être déclenchée par un contrôle alimentaire excessif, l'influence sociale, un stress, une ou des émotions négatives, des insatisfactions, contrariété, perception de soi négative, perfectionnisme, etc. On constate chez l'hyperphagique que les crises peuvent aller de quelques heures, telle la boulimie, jusqu'à quelques jours, caractéristique qui semble plutôt appartenir à l'hyperphagie. L'envie de se remplir est constante, il faut manger en continu: abuser des repas et se nourrir sans arrêt entre les repas. La crise de boulimie, sur quelques heures, consiste à avaler tout et n'importe quoi, à se remplir, à se gaver. Il faut manger, tout manger, très vite. Dans ces moments-là, plus rien n'existe et des quantités de nourriture viennent combler un estomac et un corps bientôt à bout. S'en suit très rapidement une grande culpabilité. Et très souvent, des bonnes résolutions, l'éternelle « c'est la dernière fois ».

Le processus de restriction cognitive
Après la perte de contrôle, l'hyperphagique décide très souvent à coup de grandes résolutions de reprendre le contrôle. Cette prise (ou plutôt reprise) de contrôle, est appelée « restriction cognitive ». Comme l'expliquent certains spécialistes, l'hyperphagique se crée des règles alimentaires trop strictes sans tenir compte des nombreux paramètres entrant en jeu dans l'équilibre alimentaire. Il use de pensées dangereuses comme « il faut que » ou « je dois manger ça », « je ne dois pas manger ça », « ne pas craquer », en oublie le plaisir alimentaire et frustre son organisme. A coup de journées de privations, faites de litres de soda light, haricots verts, produits bio, etc. l'hyperphagique pense qu'un nouveau départ se profile. Il entame bien souvent un processus de restriction cognitive qui l'amènera alors à craquer sans plus tarder. Ce qui arrive. Il craque ne serait-ce que pour un carré de chocolat. Il se dit alors qu'il n'est plus à « ça près » et que tant qu'à faire, il faut faire des réserves car un beau jour il faudra se priver de nouveau. « À se restreindre pour maigrir, on rend plus criante la détresse profonde et l'on se prend à vouloir manger de nouveau ».

Le paradoxe : vouloir mincir et vouloir manger
Dans la grande majorité des cas, l'hyperphagique, au même titre que le boulimique ou l'anorexique, est soucieux de son poids. Ou plutôt soucieuse. En effet, l'envie de mincir et de répondre à l'appel d'un corps idéal concerne plutôt les femmes. Mais c'est une question qui fait débat : pas ou peu de statistiques existent, même s'il est clair que beaucoup d'hyperphagiques sont à la recherche du Graal de la minceur. Les personnes obèses atteintes d'hyperphagie ne vouent pas forcément de culte à la minceur. Il est des personnes faisant des crises de boulimie qui veulent maigrir pour améliorer leur santé ou leur vie quotidienne sans forcément vouloir être mince.

Quoiqu'il en soit, l'hyperphagique veut maigrir, veut lutter contre ce mal. Mais il mange des quantités trop importantes pour mincir. Manger est tout bonnement incontrôlable. Bien sûr, les hyperphagiques essaient « d'arrêter ». La question la plus moralisatrice et dénuée de sens qu'ils entendent est : « Mais pourquoi manges-tu si tu veux perdre du poids ? »

L'hyperphagie : un mal méconnu
L'hyperphagie est une maladie souvent ignorée. Elle est peu connue car souvent mal diagnostiquée, confondue avec la boulimie. La perte de contrôle face à la nourriture n'est pas toujours abordée dans les problèmes de poids lors des visites chez le médecin. Les personnes ne pensent pas à en parler, n'imaginent pas que des solutions chez le psy existent, pensent que c'est un problème à régler avec eux-mêmes, un problème de motivation et ont honte de perdre le contrôle. Le sentiment de honte est souvent plus important que chez les boulimiques car il n'existe pas de comportements compensatoires. La sensation d'échec est donc forcément plus forte.

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© Natalia LEFEBVRE
reproduction intégrale interdite, tout extrait doit citer mon site www.theraneo.com/la-traverseine-des-therapies-breves

Mots clés : hyperphagie, obésité, manger, ses, émotions, surpoids, dépression

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