Dans un village , se
trouvaient un gros coq et un gros
bélier.
Un jour, tous les habitants du
village allèrent au champ et ne
restèrent que le gros coq et le gros
bélier. Soudain,un bruit se fit
entendre au dessus d'eux à
quelque centaines de mètres du sol.
Levant les yeux, ils
virent 2 gros oiseaux qui se
battaient au dessus du village. Le
coq observa attentivement et dit
au bélier : Mon ami, ne vois tu
pas que ces deux oiseaux qui se
battent peuvent nous causer des
problèmes si cela continu?
Le bélier, sans trop réfléchir
répondit : non coq . Comment les
2 oiseaux qui se battent dans
le ciel peuvent nous causer des
problèmes à nous deux qui sommes
sur la terre?
Quelques temps après, le
coq observa encore une deuxième
fois et vit que le combat de
venait de plus en plus fort et
que les 2 oiseaux
s'approchaient au dessus du
village et il reprit et dit: mon
ami, ne vois-tu pas que les 2
oiseaux s'approchent de plus en
plus au dessus des toits des
maisons?
Le bélier répliqua encore
sans réfléchir et dit au coq : oh
mon ami; que t'importes-tu tout
cela?
Tout à coup, les 2
oiseaux ne pouvant plus se
contenir, se détachèrent de la
haut et tombèrent dans le feu
qui était au milieu de la cour et
leurs ailes battant dans le feu
emportèrent des étincelles sur
l'un des toit de la maison en
paille et s'enflamma puis tout le
village se mit en feu. Le coq dit
au bélier : ne t'ai-je pas dit
que cela pourrait nous causer un
problème ? Mais le bélier qui ne
comprenait toujours pas le danger
qui venait, reprit et dit :
Le village des hommes qui est
en feu , cela ne nous regarde pas! Les villageois qui de loin
apercevaient la fumée
accouraient pour éteindre le
feu.
Après avoir maîtrisé le
feu, ils se rassemblèrent sous
l'arbre à palabre et le chef du
village prenant la parole dit:
Pour le malheur qui vient de
frapper le village, il nous faut
un sacrifice pour apaiser les
esprits ; et donc pour cela, il
nous faut sacrifier le gros coq et le gros
bélier du village.
Le coq dit au bélier : ne t'ai-je pas dit que
ce combat des oiseaux causerait
notre malheur?
Alors qu'ils parlaient, les
villageois se jetèrent sur eux
pour le sacrifice.
..............................
On croit trop souvent que
ce qui arrive aux autres ne nous
touche pas. Les indiens d'Amérique, lorsqu'une
personne est malade dans leur
village, disent "J'ai mal à (nom du malade)"
Nous sommes comme des îles.
Nous semblons isolés du reste du
monde, mais en fait nous sommes
tous reliés ensemble par la terre -
notre esprit - et sommes interdépendants.
Soyez meilleur, et le monde entier sera
meilleur. Réussissez, et le monde
entier ira mieux. Aidez, et le monde
entier sera aidé.
(c) Club Positif
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© Myriam PAILLER
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Mots clés : etes,indifferent
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