Dans le cas de douleurs chroniques, il convient de rétablir, un bien-être émotionnel pour aider le cerveau a atténuer la douleur produite et, progressivement, se reprogrammer.
À ce stade, il paraît important de préciser que la sophrologie ne va pas « éliminer » la douleur chronique et que nous sommes bien ici dans une méthode alternative et complémentaire. Une méthode qui ne peut s’envisager qu'après un traitement médicamenteux de fond des causes physiologiques de la douleur chronique.
Pour vous aider à soulager la douleur chronique puis essayer de vous en affranchir, la sophrologie propose différentes techniques :
dé-focalisation, focalisation, la réinterprétation et l'image mentale .
Pour résumer les techniques de
dé-focalisation de façon simple, on peut dire qu’elles consistent à déplacer l’attention de la zone douloureuse vers une autre zone qui ne l’est pas. En éloignant notre attention, notre cerveau modifie sa perception de la douleur. Dans le cas des douleurs chroniques, ces techniques permettent de répondre à la problématique commune du « trop d’écoute » qui avait déjà été abordée sous une autre forme pour la confiance en soi.
Cette technique de défocalisation est également utilisée pour les douleurs aiguës.
À l’opposé de ces techniques dites de
détournement, les techniques de focalisation nous permettent de dépasser la peur de la douleur et rentrer directement au coeur de celle-ci.
Pour les douleurs chroniques, ce type de techniques permet de « reprendre la main » sur la douleur, d’apprendre progressivement à la contrôler plutôt que d’être contrôlé par elle.Mieux connaître et maîtriser sa douleur, c’est aussi l’opportunité de la modifier en intensité et en qualité… jusqu’à la faire taire.
Enfin, la
réinterprétation a pour objectif, non seulement de verbaliser cette douleur, la ou les causes supposées, les événements associés, mais aussi de lui donner un autre sens.
Ce type de techniques s’applique pour lutter contre les douleurs chroniques de celles et ceux pour qui « en avoir plein le dos », « les bras cassés » ou « la tête comme un compteur à gaz » n’est plus une métaphore, mais une réalité douloureuse.
Toutes ces techniques ont montré leurs efficacités, chacune dans leur domaine.
Pour compléter en sophrologie, l’exercice de l
’imagerie mentale consiste à visualiser de façon positive une mobilité d’une partie du corps tout en appréciant ce résultat virtuel.
On y associe une formule ou une évocation que l’on répète 7 à 8 fois.
Il est important au préalable d’agir sur la diminution de la douleur en la remplaçant par une sensation de chaleur. L’attention doit être focalisée sur les régions où les sensations doivent être modifiées : substituer au désagréable quelque chose de supportable. Il est évident que lorsqu’on parle substitution douleur-chaleur, on
favorisera un renforcement de la vaso-dilatation, aidant ainsi à combattre le
processus inflammatoire. Bien sur en y associant une respiration consciente.
Toutes ces techniques ont montré leurs efficacités, chacune dans leur domaine.
© Marianne NYS
reproduction intégrale interdite, tout extrait doit citer mon site www.theraneo.com/nys
Mots clés : sophrologie,douleur
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