« Il était une fois un village où tous les paysans étaient riches au possible. Tous sauf un, très pauvre, qu'ils avaient surnommé le Bouffron, du nom d'une mauvaise figue.
Il ne possédait pas même une seule tête de bétail et n'avait pas le moindre sous pour en acheter une, et ce n'était pas l'envie qui leur manquait à sa femme et lui, et même, ils ne pensaient qu'à cela !
Un jour le Bouffron dit à sa femme : « Ecoute, j'ai une idée. Notre parrain le menuisier pourrait bien nous fabriquer un veau en bois, et nous le peindre en marron pour qu'il ait l'air d'un vrai veau. Qu'est-ce que tu en penses, comme cela, nous aussi nous aurions notre vache ? "
Sa femme l'approuva, et le menuisier leur confectionna un veau comme il fallait. Il le tailla, le rabota et le peignit de la bonne couleur, lui ayant fait la tête baissée comme s’il broutait allègrement. »
Le Bouffron va recevoir ainsi, d’obstacle en obstacle, de nouvelles inspirations et grâce à cette posture, à partir de rien, rebondir de solution en solution dans la magie du tout jusqu'à un accomplissement inconcevable.
© Marianne NYS
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Mots clés : conte,histoire,vie
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