La confiance en soi est notre croyance en nos compétences personnelles à faire et à être. Ce n’est pas l’affirmation de soi, qui est plus une compétence relationnelle, puisque je peux être tyrannique tout en étant convaincu que je suis nul. Ce n’est pas l’estime de soi non-plus, qui est une vision globale de nous-même, liée a l’approbation des autres.
Cette confiance, ou son absence, se construit à partir de nos expériences infantiles, des réflexions de notre entourage ainsi que d’éventuelles expériences traumatiques. Une expérience traumatique n’est pas toujours une catastrophe que nous avons vécu. C’est un évènement à partir duquel nous tirons des conclusions définitives.
Or il s’avère que nous tirons des conclusions à partir de très peu d’expériences. Par exemple on rate un test et on en conclu pour toujours qu’on est nul. Nous ne réactualisons pas nos conclusions. Et nous risquons de perdre confiance.
La thérapie sur la confiance en soi consistera à agir sur les points suivants afin que d’arrêter d’alimenter la source du sabotage interne:
Manquer de confiance en soi, c’est donc généraliser. C’est une distorsion cognitive qui fait que si je n’ai pas réussis à ce moment là j’en conclu que je suis définitivement nul, que j’ai toujours été nul et que je suis nul sur tous les sujets.
C’est sortir également de la « pensée du tout ou rien », sans nuances, Si j’ai échoué a une test, j’échouerai toujours, quelque soi le sujet.
La déduction sans preuve, j’ai une impression, donc c’est vrai.
Maximaliser le négatif et minimiser le positif, apprendre à voir les bonnes choses aussi.
Personnalisation : je prends tout personnellement, si on rigole, c’est forcément que l’on se moque de moi.
L’abstraction sélective, je tire un cadre général d’un détail.
Il est donc possible d’agir sur la confiance en soi :on peut travailler certains points et en accepter d’autres. L’acceptation consistera à admettre parfois certaines difficultés afin de reconnaître des compétences par ailleurs : « je suis nulle sur ça mais très bonne sur ceci ».
Il s’agira également de devenir son propre meilleur ami, de lutter contre la petite voix en se parlant comme si on parlait à sa meilleure amie afin de la rassurer ou de lui montrer ce que la petite voix ne dit pas.
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