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GUÉRISSEURS : LA NOTION DE DON ET DE TRANSMISSION

article de Valentin PICARD du 23/10/21

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Le « Guérisseur » est un personnage bien connu dans les campagnes. Magnétiseur, rebouteux, radiesthésiste... il est bien souvent l'homme de l'ultime recours. Existant depuis la nuit des temps, tantôt considéré comme un sorcier, tantôt comme un être exceptionnel ou un voyant, c'est avant tout une personne capable de délivrer une personne d'un mal physique, psychique, émotionnel ou spirituel.

Tout comme chaque thérapeute a ses façons de faire, chaque guérisseur développe ses propres tournemains.
Le rebouteux remet les muscles, les nerfs, les tendons et manipule de façon rudimentaire mais efficace.
Le magnétiseur, lui, soignera par apposition des mains, par le fameux fluide et par le biais de vieilles prières. Le faiseur de secrets qui barre le feu, passe les verrues, ou encore coupe le sang agit de la même façon.

Mais est ce un don ?

Comme dans n'importe quelle discipline, quelques-uns sont nés avec, et possèdent une facilité déconcertante ; d’autres ont un fort potentiel, mais doivent travailler pour atteindre l’excellence ; d’autres encore, sans prédisposition particulière mais consciencieux et de bonne volonté s’appliqueront et deviendront de très bons praticiens.

Absolument toute personne vivante à du magnétisme et de la vitalité. Utiliser le magnétisme est avant tout un état de conscience particulier. Se poser la question du magnétisme, c’est déjà avoir pris conscience que la manifestation de la vie ne se résume pas à un simple assemblage biologique et chimique.

C’est ça le don, c’est la faculté de trouver, de ressentir et finalement de vivre cette énergie primordiale. Cette source universelle qui nous habite, nous façonne et nous vivifie. La personne doté de cet état de conscience est transmutée, elle devient un précieux soutien pour les êtres vivant.

On entend souvent dire que ces fameux « dons » se sont transmis de père en fils, de grand-mère à petite-fille. Aujourd'hui l’apprentissage par des années d’observation, de partage des astuces et des recettes de famille reste encore l’élément clé dans la transmission des « dons » ou plutôt de « techniques ». Le mot « technique » me semble beaucoup plus juste dans le sens ou on ne transmet pas un don ou soit disant pouvoir, mais bien une technique qui fonctionne.
Cet apprentissage de manière empirique se fit très discret au Moyen Age, au temps des inquisiteurs lorsque des familles entières de guérisseur et leur résultats stupéfiants furent mis sur le bûcher. Les succès inexpliqués sont mystifiés, sinon diabolisés. Les secrets, qui sont de simples prières prennent une ombre occulte et suspecte.

Aujourd'hui il y a encore beaucoup de discrédit sur ces pratiques qui prennent une apparence mystérieuse et ésotérique mais les croyances anciennes ont beaucoup évoluées.
Certaines études déposés à l'Académie des sciences de Paris en 2016 par Mr Richard de Chicourt ont démontrées comment et pourquoi il était possible de soulager et même guérir dans certains cas par l'apposition des mains. Cette découverte faite dans la continuité des travaux de certains biologistes et professeurs spécialisés dans les plaies des grands brulés ont résolu le mystère du « signal » à l'origine du déclenchement des mécanismes de cautérisation des plaies qui est en fait dû à un « signal électrique » corporel interne.

Jusqu'à ce jour les nombreuses expériences réalisées, l'ont été sur la base de la bio énergie, du plasma, du magnétisme, et toutes ces expériences n'ont jamais pu être vérifié car il fallait considéré le champ électrique.