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GUÉRIR DE SA FAMILLE: SE LIBÉRER DES SOUFFRANCES DU PASSÉ
Juliette ALLAIS
éditions EyrollesFaire enfin nos propres choix...
Manque de confiance en soi, difficultés à s'attacher, à aimer, incapacité à se réaliser... Beaucoup de nos problèmes actuels, en apparence insurmontables, sont liés à nos ancêtres. Quel est cet héritage et comment s'en libérer ?
Pour comprendre l'origine de nos échecs, ce livre nous propose d'explorer notre arbre généalogique : comment les croyances et les attentes de nos ancêtres continuent- elles à se manifester au quotidien ? À qui obéissons- nous réellement lorsque nous faisons inlassablement le constat de notre incapacité à vivre en couple, à réussir professionnellement ou à être heureux ?
L'enjeu de cette enquête au coeur du roman familial est de prendre conscience des choix qui nous appartiennent réellement aujourd'hui. Au-delà d'un déterminisme hérité et subi, nous pouvons décider de nous appuyer sur notre histoire pour construire, en toute liberté, un avenir qui nous ressemble.
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EXTRAIT DU LIVRENous sommes tous confrontés un jour ou l’autre au doute, à la détresse, à l’échec professionnel, au vide relationnel, à la solitude. Enfermés dans des comportements ou des relations qui ne nous conviennent pas, mais que nous avons pourtant du mal à quitter, nous nous sentons insatisfaits, déprimés, pris au piège d’une vie terne, mélancolique et aseptisée. L’avenir est chargé de peurs et d’incertitudes. Nulle part, nous ne trouvons de réelle joie de vivre. Parfois, nous n’avons même plus le sentiment d’exister. Or, il arrive que ces situations de malaise et de souffrance ne relèvent pas d’une incapacité de notre part ni de difficultés personnelles, mais qu’elles soient le fruit de notre histoire généalogique, ou plutôt de la façon dont cette histoire continue à s’inscrire en nous à travers notre vision du monde et nos croyances héritées.
Le passé, dont nous ne connaissons souvent que des bribes, est-il définitivement révolu ? Se pourrait-il qu’il continue à se manifester dans nos vies actuelles, nous poussant à répéter régulièrement (et parfois dans le moindre détail) des situations conflictuelles ou malheureuses ? N’est-ce pas lui qui nous pousse à endosser des rôles qui nous pèsent et à faire des choix inappropriés ?
Si tel est le cas, que faire de cet héritage ? Est-il toujours un poids, une entrave ? Est-il une fatalité, ou dépend-il entièrement du regard que nous posons sur lui ? Ne peut-il pas devenir un moteur qui nous pousse à nous dépasser, un soutien dans les moments de doute, un ensemble de repères qui nous guide à travers l’existence ?
Dès la naissance, notre rapport singulier au monde est façonné par les multiples expériences que nous traversons, et par la façon dont nous les intégrons subjectivement. Mais nous ne naissons pas « vierges » : nous sommes inclus d’office au sein du système familial, devenant ainsi les héritiers de la mémoire transgénérationnelle, inscrite dans nos cellules dès la conception.
La plupart du temps, nous n’avons pas conscience des liens qui existent entre ce que nous vivons et la manière dont ont vécu des ancêtres que nous avons peu ou pas du tout connus. Difficile pour nous d’imaginer qu’un fil invisible nous relie à des inconnus, dans notre façon d’aimer, de travailler, de vivre notre identité d’homme, de femme et de parents, de nous nourrir ou d’aller vers les autres…
Très souvent, la thérapie « classique » constitue notre premier mouvement vers la résolution de ces difficultés. Cependant, certaines problématiques issues de l’arbre généalogique restent ignorées, et la véritable origine de nos souffrances nous est inaccessible.
Nous savons que nous héritons des caractéristiques physiques et génétiques de nos ancêtres, ainsi que (parfois) de leurs biens matériels. Mais nous parlons ici d’une toute autre « transmission », où des événements, des situations ou des comportements se répètent d’une génération à l’autre de façon inexpliquée, et parfois précisément au même âge ou à la même date. Nous ne pouvons repérer ces phénomènes qu’en élargissant notre regard sur notre histoire, et en y incluant nos ascendants.
Apparemment, nous ne décidons pas entièrement de notre destin. Qui donc, alors, tire les ficelles ? À quoi et à qui obéissons-nous réellement lorsque nous choisissons tel métier, tel partenaire, ou lorsque nous constatons inlassablement notre incapacité à vivre en couple, à réussir notre vocation, à habiter notre corps, à jouir de la vie, à notre manière, en étant tout simplement nous-mêmes ?
Nous naissons au cœur d’une mosaïque complexe faite de joies, de réussites, de drames, de regrets, d’abandons, de trahisons, de paroles non échangées, de secrets ; un labyrinthe où les histoires de chacun se croisent en permanence. Dans cet immense réservoir d’événements, de sentiments et de destins enchevêtrés, il se peut que certains épisodes ne puissent pas trouver leur place : ils restent en suspens, et continuent à résonner de génération en génération. Ils sont inacceptables, dans la mesure où la souffrance et le traumatisme qu’ils ont engendrés sont trop intenses pour en permettre l’intégration définitive, l’apaisement et la guérison.
Il arrive que nous portions en nous une partie de cette histoire inachevée de façon tout à fait inconsciente, et que nous nous sentions particulièrement en résonance avec une de ces « absences » dans le tissu généalogique. Peut-être remplaçons-nous un grand-oncle trop tôt disparu, dont nous portons le prénom, ou encore sommes-nous chargés de réhabiliter un arrière-grand-père exclu de la mémoire familiale pour « mauvaise conduite », une tante « partie avec le facteur », et dont la date de naissance correspond à la nôtre… Nous sommes alors condamnés à rejouer malgré nous les mêmes situations d’abandon, d’échec, de rupture ou d’effondrement, dans une tragique pièce de théâtre qui met inlassablement en scène ce que l’on pourrait appeler « les loyautés familiales ».
Lorsque nous nous identifions ainsi à quelqu’un du passé, nous nous trouvons en quelque sorte dans un espace psychique imaginaire, où notre destin nous semble lié à cet ancêtre. À cause de cette fusion psychique avec un autre, nous perdons le contact avec la réalité d’aujourd’hui ; nous quittons notre place généalogique, et nous ne sommes plus en mesure de réagir au présent de façon appropriée car nous percevons les choses d’un point de vue qui n’est pas le nôtre. Nous adoptons une certaine vision du monde ainsi que des croyances mises en place à une époque parfois lointaine, et ceci dans la plus totale ignorance, comme si nous étions sous hypnose.
Véritables principes auxquels nous sommes soumis, ces croyances vont alors guider nos pas et nous orienter dans certaines directions, en limitant parfois nos horizons de façon drastique. Ainsi, des mythes familiaux comme « les bonnes choses ne durent jamais très longtemps » ou « on ne peut pas être heureux en amour » ne nous incitent pas à croire au bonheur et à la réalisation de nos plus chers désirs !
Ce n’est qu’en prenant conscience de ces déterminismes que nous pouvons nous en défaire. Le but de la psychogénéalogie n’est pas pour autant de « nettoyer » l’arbre généalogique de tous ses recoins obscurs et de ses histoires inachevées ; il n’est pas question d’en faire disparaître comme par magie les souffrances et les manques, les névroses de chacun, les compromissions et les transgressions. Il s’agit plutôt de faire le tri entre ce que nous voulons quitter définitivement, et ce que nous allons garder, pour continuer à le transformer et à le transmettre à notre tour à ceux qui suivront. Nous ne sommes pas obligés de tout accepter, et avons le droit de choisir. Encore faut-il avoir conscience de tous les lieux psychiques qui nous attachent encore au passé.
En effet, nous ne pouvons guère faire table rase de ce que nous ignorons : aucune rupture, si radicale soit-elle, ne permet de se débarrasser de ce qui est inconsciemment inscrit en nous. Méconnaître le passé ou sous-estimer son importance, c’est risquer de le reproduire encore et encore ; c’est aussi ignorer que le Moi n’est pas la seule instance à diriger nos vies, et que quelque chose d’autre en nous est aussi actif et opérant que notre volonté consciente : il s’agit bien sûr de l’inconscient, qu’il soit personnel ou familial.
L’originalité de l’approche transgénérationnelle est qu’elle permet d’entrer en contact avec cette dimension inconsciente de la famille grâce au regard symbolique. En recombinant les éléments de notre histoire au service d’une continuité entre passé, présent et futur, nous leur donnons du sens. Nous apprenons à les mettre en lien de manière à mieux comprendre notre vécu, à réécrire notre roman familial en y prenant la place qui nous convient : celle qui nous permet d’être enfin un peu plus nous-mêmes.
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