www.Theraneo.com est une plateforme qui regroupe des sites de thérapeutes
En poursuivant votre navigation, vous acceptez l’utilisation de cookies, en savoir plus
FERMER

Jean-Claude THIMOLÉON JOLY EI
Bio-énergéticien-Géobiologue, Enseignant Reiki, Toucher Quantique et LaHoChi Phytothérapeute, Aromathérapeute, communication animale, formateur, conférencierPhytothérapie, Aromathérapie, Conférences, enseignements
Jean-Claude THIMOLÉON JOLY
ARTICLES
ARTICLES

ARTICLES / TRADITIONS, MÉTAPHYSIQUE ET SYMBOLIQUE

CABALE OU KABALLE AU BOUT DU MYSTÈRE - PARTIE 4

article de Jean-Claude THIMOLÉON JOLY du 12/10/17 6 minutes 334 1


Dans l’article précédent, nous avons découvert que les Sephiroth étaient appelées dans le Sepher Yezirah « La dizaine tirée du néant ». C’est de cette manière qu’elles sont toujours désignées mais dans le Zohar, elles sont occasionnellement appelées par les noms sous lesquels nous en sommes venus à les connaître. Puisque ces noms leur sont presque universellement associés, ce sont les seuls que nous utiliserons pour éviter toute confusion. A noter que le mot Sephiroth est un pluriel, le singulier étant Sephirah.

Dans le Zohar, nous trouverons cette explication de leur formation :

« Quand le Saint Ancien, le caché de tout le caché, revêtit une forme, il produisit toute chose dans la forme de mâle et femelle, les choses ne pouvant durer sous toute autre forme. Donc, la Sagesse – la Sephirah, et le commencement du développement – quand elle procéda du Saint Ancien (autre nom pour la première Sephirah) émana en mâle et femelle, car la sagesse se déployait et l’Intelligence, la troisième Sephirah procéda d’elle ; ainsi nous obtînmes la forme de mâle et femelle, c’est-à-dire la sagesse, le père et l’intelligence la mère de l’union desquelles les autres couples de Sephiroth émanèrent successivement.

Nous ne devons pas être gênés par la manière d’écrire très discursive et descriptive que l’on trouve dans le Zohar : « Le Saint Ancien » et « Le caché de tout le caché » ne sont que d’autres noms pour désigner Kether. Cette première Sephirah est présentée comme un point mort entre deux forces opposées et elle représente l’énergie compensée.

Mais revenons à la citation du Zohar donnée précédemment en utilisant une version révisée de l’édition de Crémone de 1558-60. Cette citation se rapporte à Kether :

« Au commencement était la volonté du Roi (avant toute existence créée par les émanations de cette volonté). Elle schématisa et grava les formes de toutes les choses qui devaient être manifestées (du caché au visible) dans la lumière suprême et aveuglante du quadrant (quatrième partie d’un cercle employée ici symboliquement comme segment supérieur). Et comme un secret caché, il jaillit de la tête d’Ain Soph, une nébuleuse étincelle de matière sans contour ni forme – centre d’un cercle ni blanc, ni noir, ni rouge, ni vert, en fait sans couleurs. Mais quand elle prit la mesure de la structure à édifier, elle créa les couleurs pour donner de la lumière (au-dessus) : et un rayon de la Lumière Suprême jaillit pour produire des couleurs au-dessous, et ainsi elle dévoila partiellement les secrets de Ain Soph. »

Cependant Kether ne doit pas être pris uniquement comme le commencement ; elle est aussi la fin. Elle n’est pas seulement le point mais aussi le cercle. D’elle viennent toutes choses ; à elle, toutes choses retournent. Elle est la semence qui contient, en elle, toute une forêt. Elle est la première des Sephiroth et, malgré cela, elle les contient toutes et la dixième, appelée Malkuth ou Royaume, n’est qu’une réflexion de la première. Dans le système pythagoricien des nombres, Kether correspond à la Monade, dans laquelle sont cachés tous les autres nombres de la dizaine. Elle est indivisible, incapable de multiplication et ne peut être accrue que par réflexion. Divisez un par un, multipliez un par un, le résultat est toujours un. Rien ne peut lui être ajouté, rien ne peut lui être retranché. Le nom Ehyeh « Je suis » est le nom divin qui lui est associé.

De Kether, la Couronne, le Saint Ancien et le caché de tout le caché, vinrent Chokmah, la Sagesse, et Binah, la Compréhension (ou Intelligence). Qu’elles aient été appelées à l’existence simultanément, comme le suggère la première citation – le savoir étant le père et l’intelligence la mère – ou, comme le disent d’autres, que Kether soit le père, Binah la mère et Chokmah le fils, ces trois Sephiroth deviennent la première triade, la première trinité supérieure qui porte le nom de Saintes Sephiroth Supérieures, et qui prennent ainsi le rang au-dessus de toutes les autres comme émanation de la divinité.

En tant que trinité, nous devons les considérer comme formant le Monde Supérieur à partir duquel se manifestent les sept « jours » de la création. Le passage qui les concerne dans Idrah Zootah (la petite assemblée), l’une des parties de l’édition de Crémone du Zohar, est très expressive :

« Il y a trois têtes gravées l’une sous l’autre et l’une au-dessus de l’autre. Dans ce nombre, comptez d’abord la mystérieuse sagesse qui n’est jamais sans voile, la mystérieuse sagesse est le principe suprême de toute autre sagesse. Au-dessus de cette première tête est l’Ancien – que son nom soit sanctifié ! – ce qui est le plus mystérieux parmi les mystères. Enfin, vient la tête qui domine toutes les autres, une tête qui n’est pas une tête. Ce qu’elle contient, nul ne le sait ni ne peut le savoir, parce que cela échappe à notre connaissance et à notre ignorance. »

Moïse de Cordoue, bien qu’étant l’un des cabalistes les plus moderne, peut être cité comme interprète éclairé de l’ancienne Cabale. Il écrit à propos des trois premières Séphiroth :

« Les trois premières Sephiroth à savoir, la couronne, la sagesse et l’intelligence devraient être considérées comme une seule et même chose. La première représente la connaissance (la gnose) ou la science, la seconde celle qui sait et la troisième celle par laquelle on sait. Afin d’expliquer cette identité, il est nécessaire de savoir que la science du Créateur n’est pas celle des créatures ;… Au contraire, le Créateur est lui-même intégralement et en même temps la connaissance, celui qui sait et ce qui est connu. En effet, sa façon de savoir ne consiste pas dans l’application de sa pensée aux choses qui lui sont extérieures ; il est en Lui-même la connaissance et Lui-même celui qui connait et c’est en Lui-même qu’Il connait et perçoit tout ce qui est. Rien n’existe qui ne soit réuni en Lui et qu’il ne trouve dans Sa propre substance. »

Pour l’exprimer différemment, nous nous perdons complètement si nous essayons de comprendre Dieu et son Dessein, au moyen de la raison. Comme le dit le prophète Isaïe :

« Mes pensées ne sont pas vos pensées, ni vos voies mes voies, dit le Seigneur. Et de même que les cieux sont au-dessus de la terre, mes voies sont supérieures à vos voies et mes pensées plus élevées que vos pensées. »

Force nous est donc, de nous contenter d’une approximation en ce qui concerne la nature complète de ces concentration de la Divinité dans le royaume du Monde Supérieur. Pour cette question, nous devons nous satisfaire d’approximations tout au moins dans ce qui a trait à l’ensemble de la Cabale. En vérité, les mots peuvent être utilisés pour rendre un sens aussi nuancé que possible et aussi exact qu’il est possible, la pensée peut s’étendre à ses limites les plus extrêmes et malgré cela, la transcendance de Dieu nous échappera encore. Même en allant au-delà des limites de la connaissance humaine nous pouvons peut-être espérer arriver à une vision même fragmentaire de l’édifice de la création tel que Dieu l’a conçu ! Mais, sans aucun doute, la Cabale a indiqué un moyen possible pour y parvenir.

Ce que les cabalistes ont écrit, souvent de façon abstraite, les mystiques d’autres philosophies l’ont bien souvent imagé et représenté au moyen de tableaux. J’ai personnellement vu la reproduction d’une fresque décorant le mur d’un monastère chinois datant du 13ème siècle et représentant le Mandala autrement dit le Paradis Bouddhiste. On peut y voir, particulièrement mises en exergue, les Saintes Sephiroth Supérieures dans les personnages du Seigneur Bouddha (Kether), portant les trente-deux degrés de la grandeur, Wen-Shu, Seigneur de la sagesse (Chokmah) et Kuan-Yin, Seigneur de la miséricorde (Binah). Leur stature et la richesse de leurs atours indiquent bien leur importance. Ceci étant dit pour rappeler l’universalité des idées que nous essayons de comprendre dans notre étude de la Cabale.

Dans le prochain article, nous étudierons les sept autre Sephiroth qui sont appelées Sephiroth de Construction et qui se rapportent au « jours » de la création. Sans vouloir aller trop vite j’attire votre attention sur l’importance des nombres 3 et 7, qu’indiquent les groupements des Sephiroth. En avançant dans notre étude nous découvrirons que 3, 7 et 12 sont les nombres d’une importance particulière pour les cabaliste, 4, 6 et 9 l’étant d’ailleurs à peine un peu moins.

A bientôt
© Jean-Claude THIMOLÉON JOLY
reproduction intégrale interdite, tout extrait doit citer mon site www.theraneo.com/thimoleon

Mots clés : cabale,kaballe,spiritualité,mystères,

cet article vous a intéressé ?
découvrez ma prestation en rapport
Envoyer cet article à un ami
Vous



Votre ami(e)




je ne suis pas un robot
Partager sur Facebook Partager sur Twitter S'abonner à ma lettre d'info Copier article sur ma Zenopage
Identifiez-vous d'abord sur votre Zenopage, puis rechargez cette page :
M'IDENTIFIER
Vous n'avez pas de Zenopage ? créez-la gratuitement cliquez-ici
Articles similaires sur Théranéo




POSTER UN COMMENTAIRE

indiquez votre nom ou pseudo


homme    femme
 

cliquez-ici pour choisir votre photo
sinon une photo sera choisie au hasard
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 





Démarcharge commercial interdit
« Chaque fleur est une âme à la nature éclose » Gérard de Nerval