La systémie est une approche de l'individu à travers les systèmes qui l'entourent et construisent sa structure de vie, il s'agit donc d'une approche psychologique des influences croisées que subit le sujet. Mais si elle peut être utile dans une approche psychologique, de coatching, etc..., elle est souvent nocive en thérapie, amenant très souvent le thérapeute à des conclusions "systématiques" laissant de côté la personnalité profonde du sujet et amenant "de facto" à des prescriptions erronées et parfois dangereuses.
Nous pouvons par exemple citer certaines conclusions atives de ce que l'on appelle "La biologie totale".
Le sujet : "J'ai mal au genoux"
L'analyste : "Normal vous avez un problème à résoudre entre le "Je" et le "Nous"".
Ce genre d'analyse basée en l'occurrence sur un usage abusif et dévoyé de la langue des oiseaux est souvent également doublé de raisonnement appris par coeur :
Le cancer du sein gauche est lié à la mère
Le cancer du sein droit est lié au père
ou alors encore plus comique :
Le gauche est lié à un problème avec la fille le droit avec le garçon, etc..., etc..., etc...
Depuis des années je participe à plusieurs forum de médecine non conventionnelle, de psycho "truc" ou psycho "machin" et je constate avec surprise que les thérapeutes qui théoriquement sont holistiques, c'est à dire considèrent l'être humain comme un tout indivisible, constitué au minimum d'un corps et d'un esprit et pour les plus curieux d'un corps, d'un mental, d'une âme et d'un esprit, semblent oublier cette conception de base pour étaler une avalanche de raisonnements systémiques dans le plus pur style de la médecine allopathique à laquelle ils ont tous unanimement reproché cette attitude pendant des années et que la plupart d'entre eux continuent à afficher comme un des défauts principaux de cette médecine.
Ainsi, la recherche de la cause première n'existe plus puisque l'un ou l'autre des "Grands Gourous" des divers mouvements et systèmes de pensées l'ont affirmé, il suffit au thérapeute de reprendre scrupuleusement ce qu'à dit le "Maître", même et surtout si cela relève d'un raisonnement parcellaire et essentiellement statistique se référant non à un système étudié mais bien à un système préalablement établi qui ne tient pas compte de l'individualité profonde.
Pendant des années, les cancers de la gorge ou des poumons étaient systématiquement qualifiés d'alcolo-tabagiques, ce qui donne des aberrations comme cette "mention" sur le dossier d'une fillette de deux ans dont ni le père, ni la mère ne fumaient.
Ce que l'on oublie, un peu trop facilement, et pas un scientifique ne me dira le contraire, c'est que les statistiques, on leur fait dire ce que l'on veut.
Nous ne le répéterons jamais assez un individu comme son nom l'indique est indivisible, c'est un tout cohérent mais qui ne se limite pas à lui-même et à sa structure physique mais fait partie intégrante d'un tout ou chaque partie inter-agit sur les autres consciemment ou inconsciemment.
Nous ne sommes pas limités à notre enveloppe matérielle, nous mangeons, buvons, respirons, aimons et tout cela doit être pris en compte dans l'examen et l'interprétation d'un quelconque symptôme.
Hors trop souvent désormais on nous assène un raisonnement systémique qui sans être forcément erroné ne correspond pas et ne peux pas correspondre exactement à nous-mêmes puisque nous sommes tous différents.
Mais voyons plus loin que cette différence et nous nous apercevrons que nous sommes en même temps identique puisque si nous étendons suffisamment notre champ de conscience nous sommes l'Univers donc l'autre, de la même manière que chaque cellule de notre corps quelque soit sa spécialisation renferme les mémoires de tout notre organisme nous renfermons en nous une somme d'éléments qu'à un niveau basique de conscience nous ne pouvons même pas appréhender.
Il est grandement temps, que nos médecines nouvelles, alternatives ou non conventionnelles cessent de s'enfermer dans des systèmes de pensées limités mais travaillent sur un champ de conscience élargi, un champ de conscience qui permette de remonter à la cause véritable et non à une cause individuelle réplicable ou duplicable à l'infini.
Voyons quelques exemples :
Le jeune guérit le cancerRien n'est plus exact sur le plan physiologique. En effet, la suppression de l'apport de protéines, lipides, glucides nécessaires au bon fonctionnement de notre organisme, va provoquer en quelque sorte un réflexe d'autophagie.
Notre organisme étant intelligent il va commencer par se nourrir de ce qui est anormal ou tout au moins de ce qu'il va considérer comme ne lui appartenant pas et de fait il va s'attaquer en priorité aux tumeurs. Dans certains cas il y aura disparition totale donc pour beaucoup guérison.
Mais le raisonnement est un peu simpliste, la disparition de la tumeur ne signifie pas guérison du cancer parce que la cause de la tumeur n'est pas dans la nourriture mais dans la conscience. Si, conjointement au jeune, nous ne faisons pas un travail sur nous-même sur notre conscience, nous ne parviendrons pas à la guérison complète et la rechute sera peut-être pire sur un organisme affaibli.
Il est absolument nécessaire d'avoir recours à la méditation, à la visualisation, à la compréhension, au pardon et à l'amour pour vaincre définitivement.
Je vois d'ici certains s'élever en disant, mais quel est ce charabia pseudo-spirituel ? A cela je demanderai de m'expliquer pourquoi dans la majorité des cas un homme qui survie à un infarctus est un homme aimé de sa compagne et surtout conscient de l'être, alors que l'issue est beaucoup plus souvent fatale chez les êtres seuls.
Le cas des régimes
Régulièrement j'entends parler de régimes plus ou moins dur mais celui qui revient le plus souvent consiste à supprimer les produits laitiers, toutes les céréales traditionnelles sauf le riz, et ce pour soigner à peu près tout semble-t-il.
Ce régime dit régime Seignalet du nom de son concepteur, est loin d'être une erreur, le raisonnement qui a conduit le Dr Seignalet à le concevoir et les observations qui ont corroborés les résultats sont indéniables.
Non ! l'erreur c'est surtout de le prescrire systématiquement sans chercher pourquoi certaines molécules auxquelles notre corps était parfaitement habitué ont pu devenir des poisons. Certes les deux molécules mises le plus souvent en cause, lactose et gluten sont des molécules de masse importante que l'on appelle sucres longs ou polycarbonés.
Mais celà n'explique en aucune façon leur action négative, ce sont des molécules polyinsaturées donc susceptibles de se prêter à la chimie organique de par leur nombreuses liaisons disponibles, et d'entrer également dans le système d'échange ionique de l'organisme.
A ce titre, elles ont toujours été digestes et brusquement ne le sont plus. Mais voyons plus loin, ce ne sont pas ces molécules qui sont devenues comme par miracle indigeste, c'est ce qu'elles transportent sur certaines de leurs liaisons chimiques, tous les produits que l'on donne aux animaux, vaccins, produits fermentés, etc... qui peu ou prou se retrouve dans le lait, les engrais, pesticides et autres insecticides qui peu ou prou se retrouvent... liés au gluten.
Donc la cause n'est pas en nous, elle est à l'extérieur, nous ne devons pas admettre de supprimer tel ou tel aliment, nous devons exiger que cet aliment reste ce qu'il était, nous devons exiger que l'on arrête de sacrifier au dieu profit notre santé et celle de nos descendants.
Que se passe-t-il en réalité ?Le problème se situe au niveau justement de notre champ de conscience, nous restons limité à nous même, au mieux au groupe, il ne nous vient pas l'idée que nous sommes beaucoup plus que cela, nous sommes l'Univers comme le disent les sages hindous.
En tant qu'être doué du pouvoir de pensée, donc de création nous sommes responsables. Nous ne devons plus nous permettre de simplement constater qu'une molécule n'est plus digeste et de la supprimer, nous ne devons plus nous contenter de constater que nos systèmes de cuisson détruisent les vitamines et de continuer en disant que ce sont les inconvénients de la civilisation, nous devons constater que ce n'est pas nous qui sommes malades, mais l'Univers ou pour le moins notre monde, nous devons donc agir, en revenant à des modes de vie plus simples, plus biologique si j'ose dire, mais pas forcément des modes de vie où nous allons sur-ajouter un stress (le régime) à ceux de la cause (stress mental) et de la maladie (stress physique).
Nous devons prendre conscience, que notre immunité globale est en chute libre et plus particulièrement depuis une cinquantaine d'années, que la spermatogenèse par exemple est de plus en plus déficiente dans nos civilisations occidentales. Nous devons prendre conscience qu'il n'est pas logique de sans cesse devoir se supplémenter en vitamines et minéraux pour rester en bonne santé et encore ce n'est au moins pas nocif lorsque cela est fait avec intelligence.
ConclusionNous devons impérativement comprendre que la solution de notre bien-être est dans l'élargissement de notre champ de conscience, on ne nous a pas doté d'un super-ordinateur pour que nous n'en utilisions que le dixième des possibilités, nous devons impérativement adopter une volonté de nous ouvrir, de grandir jusqu'à intégrer notre Moi, jusqu'à intégrer le macrocosme sur lequel nous pouvons agir puisque nous sommes le macrocosme dès lors que nous acceptons de dépasser une conception étriqué mental/physique de nous-mêmes pour parvenir à une conception large qui intègre réellement au mental et au physique l'âme et l'esprit.
Alors, le travail que notre esprit fait déjà en nous en permanence en créant des molécules de vie, il pourra le faire hors de nous-même pour changer de proche en proche notre environnement. Ainsi, nous pourrons sans doute guérir, mais aussi guérir les autres.
Jean-Claude Thimoléon Joly
© Jean-Claude THIMOLÉON JOLY
reproduction intégrale interdite, tout extrait doit citer mon site www.theraneo.com/thimoleon
Mots clés : systémie,thérapie,individualisation,individu,éthique
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