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Jean-Claude THIMOLÉON JOLY EI
Bio-énergéticien-Géobiologue, Enseignant Reiki, Toucher Quantique et LaHoChi Phytothérapeute, Aromathérapeute, communication animale, formateur, conférencierPhytothérapie, Aromathérapie, Conférences, enseignements
Jean-Claude THIMOLÉON JOLY
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ARTICLES / AROMATHÉRAPIE

LES INCONVÉNIENTS DES HUILES ESSENTIELLES - L'HÉPATO-TOXICITÉ

article de Jean-Claude THIMOLÉON JOLY du 03/09/20 6 minutes 2178 12


L'hépatotoxicité


Une huile essentielle dite « hépatotoxique » est une huile essentielle qui peut être toxique pour foie. En grec hepar signifie foie. Cela permet de mieux comprendre les termes d’hépatite, hépatocyte, etc…

Lorsque l’on parle d’huiles essentielles à risque hépatoxique, ce sont en fait certaines molécules qui entrent dans leurs compositions qui sont potentiellement dangereuses. Parmi ces molécules, les phénols peuvent altérer les cellules spécifiques du foie, les hépatocytes. Les phénols que l’on retrouve le plus dans certaines huiles essentielles sont le carvacrol, l’eugénol, le thymol. Ces phénols vont interférer avec des enzymes, substances indispensables au bon fonctionnement du foie.

Cependant, il ne faut pas non plus paniquer, car c’est l’utilisation des huiles essentielles à forte dose et/ou sur de longues durées qui entraînent la toxicité…. Comme le disait si bien Paracelse « C’est la dose qui fait le poison ». Si vous respectez et faites respecter les précautions d’utilisation et les posologies tout doit bien se passer.

Cependant, il est évident que les sujets souffrant de pathologies hépatiques (cirrhose, hépatite, insuffisance hépatique, intolérance au paracétamol, les huiles essentielles hépatotoxiques dont je vous donne la liste plus loin sont contre indiquées.

De plus, pour les personnes déficientes en enzyme G6PD (glucose-6-phosphate déshydrogénase) les huiles essentielles riches en menthol peuvent provoquer des ictères (jaunisse). Je parle là, essentiellement des huiles essentielles de Menthe Poivrée ou de Menthe des Champs.

Les phénols à dose élevée et sur une durée prolongée peuvent également être à l’origine de lésions hépatiques. Pour minimiser ce risque, je conseille de toujours les associer avec des huiles essentielles hépato-protectrices comme la Carotte cultivée ou le Citron.

Les principales huiles essentielles à phénols hépatotoxiques sont : le Thym à thymol, le Thym à carvacrol, l’Ajowan, la Girofle (clous), la Sarriette des Jardins, la Sarriette des montagnes, l’Origan, l’Origan de Grèce, l’Origan d’Espagne et la Cannelle de Ceylan.

Les huiles essentielles ci-dessous contiennent des molécules susceptible d’être toxique pour le foie. Elles seront donc à utiliser sur de courtes durées et à faibles doses et si possible accompagnées d’huiles essentielles hépato-protectrices. En cas de pathologies hépatiques il conviendra de demander un avis auprès du médecin ou d’un aromathérapeute confirmé si vous avez un doute.

Ajowan, Cannelle (écorce), Girofle (clou), Coriandre (graine), Khella, Lavande Stoechade, Muscade, Origan, Origan d’Espagne, Origan vert, Romarin camphre, Sarriette des Jardins, Sarriette des Montagnes, Sauge à feuilles de Lavande, Thym à feuilles de Sarriette, Thym à thymol

La néfrotoxicité


Les néphrons sont les cellules spécialisées constituant des reins. Les huiles essentielles à risques néphrotoxiques sont constituées de molécules pouvant enflammer et abîmer le système rénal.

Parmi les molécules néphrotoxiques on retrouve les monoterpènes et notamment l’alpha pinène.

Cette molécule à l’odeur boisée caractéristique peut causer des dommages au niveau des reins si elle est administrée sur de longues périodes, par contre elle pourra être utile dans le traitement ponctuel de certaines pathologies du système urinaire.

Le système rénal est l’un des principaux émonctoires du corps humain, l’un des principaux filtres donc. A cause de cette activité essentielle, il est exposé de façon quasi constante à de fortes concentrations de déchets et entre autre à certaines molécules aromatiques après leur action sur l’organisme. Certaines de ces huiles essentielles sont composées de molécules pouvant être toxique pour lui.

Il est donc important de connaître ces huiles essentielles de manière à les utiliser sur des durées courtes et avec une posologie bien précise. En cas de pathologies rénales un avis médical semble être une précaution élémentaire.

La prise par voie orale d’huiles essentielles monoterpéniques sur de longues périodes peut enflammer, voire détériorer à terme les néphrons.

La prudence s’impose donc pour l’absorption de ces huiles essentielles, surtout toutes celles issues des Pins, des Sapins, du Genévrier et du Santal. Par contre sur de courtes périodes, la prise de Pin et de Genévrier en cas de cystites ou autres infections urinaires est souvent la solution idéale.

Les principales huiles essentielles néphrotoxiques sont : l’Aneth, le Cyprès de Provence, le Genévrier, La Menthe poivrée, la Mandarine verte, le Pin Douglas aussi appelé Sapin Douglas, le Pin sylvestre, le Sapin baumier, le Sapin de Sibérie, la Térébenthine.


La toxicité carcinogénique


La principale molécule concernée est la beta asarone présente dans certaines huiles essentielles issues de l’Acore ou Roseau odorant. Il me semble inutile de préciser que la prise par voie orale de ce type d’huile essentielle est à rejeter systématiquement puisque nous savons qu’elles peuvent induire des cancers du foie chez le rat. De la même manière le safrole a montré la même propension carcinogénique chez le rat. Pour cette raison l’huile essentielle de Sassafras sera exclues de tout usage médical.

Les furocoumarines et les pyrannocoumarines en usage externe pourraient d’après certaines études favoriser elles aussi l’apparition de cancers.


La neurotoxicité et l'action abortive


Les huiles essentielles neurotoxiques peuvent provoquer des problèmes au niveau du système nerveux. Certaines des molécules qui constituent ces huiles essentielles peuvent notamment être à l’origine de convulsions si elles atteignent à haute dose le tissu neuronal.

Parmi ces molécules, nous pouvons retenir les cétones monoterpéniques comme le menthone, le carvone, le verbénone, le camphre, le 1,8 cinéole, l’alpha pinène, le béta pinène, l’alpha terpinène.

Ces molécules sont susceptibles de présenter un intérêt majeur en aromathérapie, entre autres activités stimulantes ou à l’inverse relaxantes, mais leur utilisation peut donc être à double tranchant.

Cependant, pas de panique, ce sont une fois encore de fortes doses des huiles essentielles concernées qui peuvent présenter des risques. D’autre part, la voie d’utilisation est primordiale dans ce domaine ; la voie orale présente le plus de risques… ce qui semble évident. Aussi, avec les personnes fragiles, épileptiques, les enfants, les femmes enceintes, nous éviterons leur utilisation.

Au premier rang des molécules convulsivantes qui abaissent le seuil épileptogène nous retrouvons encore les cétones.

La toxicité des molécules variera en fonction de :
La voie d’administration, puisque leur toxicité est importante par voie orale et faible par voie transcutanée.
La dose utilisée, l’emplacement physiologique d’application et le seuil de tolérance propre à chaque patient.
Du type de cétone, par exemple la thujone du Thuya et la méthyl heptyl cétone de la Rue présentent un risque élevé de neurotoxicité quelque soit la voie d’administration privilégiée, orale, transcutanée, vaginale ou rectale;

Le principe d’intoxication par les huiles essentielles cétoniques se déroule comme suit :

Passage de la barrière hémato-encéphalique
Action lipolytique déstructurant les gaines de myéline
Dysfonctionnement neuronal avec excitation, stupéfaction puis dépression pouvant aller jusqu’au coma.

Les huiles essentielles qui suivent sont composées de molécules pouvant être toxiques pour le système nerveux. Elles sont donc à utiliser sur de courtes périodes et avec une posologie précises et adaptée. Elles sont déconseillées chez les personnes fragiles telles que les épileptiques, les femmes enceintes ou les jeunes enfants.

L’Aneth, Le Carvi, Le Cèdre de l’Atlas, le Coriandre (graine), le Curcuma, l’Eucalyptus globulus, le Fenouil doux, la Lavande aspic, la Lavande stoechade, la Menthe des champs, la Menthe poivrée, la Menthe verte, la Muscade, la Myrte citronnée, le Romarin camphre, Romarin cinéole, le Romarin verbénone, la Sauge à feuilles de Lavande, la Tanaisie annuelle, le Thym à Thymol,

Extrait de la formation d'Aromathérapeute proposée par le Collège Francophone de Médecines Quantique et Alternatives.
© Jean-Claude THIMOLÉON JOLY
reproduction intégrale interdite, tout extrait doit citer mon site www.theraneo.com/thimoleon

Mots clés : foie,aromathérapie,dangers,mise,en,garde

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