PrésentationOn a beaucoup écrit sur la radiesthésie médicale et des articles récents ont montré qu'il n'y a même pas accord sur la définition des actes qui peuvent être compris dans cette subdivision de notre art.
Afin d'édifier une construction définitive et de couper court à toutes discussions oiseuses, nous commencerons par définir les objets de notre étude: quand nous aurons établi la technique de la radiesthésie médicale et démontré ses possibilités, nous exposerons notre position - qui est très nette - à l'égard de ce sujet si controversé.
Nous pouvons toutefois faire immédiatement justice d'une opinion insoutenable qui a tout de même été publiée : le radiesthésiste peut découvrir certaines vérités dans quelques domaines mais celui de la médecine lui serait interdit ! Cela est proprement absurde: on pourrait découvrir une caverne dans un sous-sol, mais non dans un poumon, une fissure d'un terrain pas celle d'un anus ?... Le médecin qui professe cette opinion nous rappelle celui qui nous refusait la possibilité de découvrir un orteil manquant sur une planche anatomique, mais qui, un mois plus tard, nous demandait de rechercher, sur plan, sa montre qu'on venait de lui voler.
Définition de la radiesthésie médicaleNous groupons, sous la rubrique " radiesthésie médicale ", toutes les opérations radiesthésiques qui se rapportent à l'état de santé de l'être humain. Comme l'opération radiesthésique est toujours une découverte, on peut définir la radiesthésie médicale: " La découverte, avec le pendule ou la baguette, de tout ce qui intéresse la santé de l'homme ou de l’animal.
Ce domaine est très vaste. Il comprend :
La mesure des éléments chiffrés qui caractérisent la santé: indice de vitalité, pouls, température, tension artérielle, nombre de globules rouges, taux divers d'urée, de cholestérol, etc...
La découverte des organes atteints et des fonctions qui subissent un ralentissement ou une exagération (hypo ou hyperfonctionnement), la localisation des corps étrangers absorbés ou introduits par traumatismes, etc.
Le diagnostic, c'est-à-dire la classification du malade dans l'une des catégories
d'états morbides connus.
La découverte du ou des remèdes dont l'application est nécessaire en vue du retour à la santé : le choix des aliments utiles et la recherche des bonnes conditions de la vie.
Les influences extérieures, pollution, environnement de vie ou de travail, etc...
A la lecture de cette liste aux cinq points, il semble que les trois premiers soient peu intéressants par rapport au quatrième qui résout le problème de la santé en guérissant le malade et en lui enseignant à éviter la maladie. En effet, les détails relatifs à des organes divers n'ont pas d'intérêt si la guérison peut être obtenue sans qu'on soit obligé de les connaître.
Tout radiesthésiste doué de sens critique a fait cette remarque : il a conclu à l'inutilité du diagnostic en radiesthésie. Il s’agit pourtant là d’une erreur fondamentale car soigner sans connaître ce que l’on soigne est quelque peu aberrant. De plus l’établissement d’un diagnostic le plus précis possible nous orientera vers le choix d’une technique de traitement (élixirs minéraux, floraux, aromathérapie, phytothérapie, etc...) et de fait nous fera gagner un temps précieux.
Le diagnostic est nécessaire au médecin qui ne peut généralement connaître le remède
à administrer qu'après avoir observé des signes cliniques, défini la maladie correspondante selon ses connaissances professionnelles et, enfin, choisi la thérapeutique parmi celles qui sont usuelles au moment de l'examen médical. Il serait vraiment prétentieux pour nous radiesthésistes de prétendre nous passer de cette étape.
On connaît les caractères particuliers du diagnostic qui diffèrent d'après la classe de l'opérateur : on peut dire, sous une forme simplifiée et avec assez d'exactitude, que le diagnostic est clinique, symptomatique ou causal selon que son auteur est médecin allopathe, médecin homéopathe ou radiesthésiste médical.
Les médecins admettent que le diagnostic est une nécessité causée par l'impossibilité de trouver, d'emblée, le remède convenant au malade: il est aussi une « formalité de passage psychologiquement nécessaire car le malade désire savoir ce qu'il a ». Même si souvent nous recevons la visite de « patients » qui arrivent avec leur diagnostic médical il est à mon sens primordial de continuer les recherches ne serais ce que pour établir le causal
Diagnostic radiesthésiqueBien qu'il puisse obtenir la connaissance immédiate du remède approprié, le radiesthésiste doit savoir établir un diagnostic, ne serait-ce qu'afin d'aider le médecin.
Remarquons que le diagnostic du radiesthésiste peut être causal, mais qu'il ne l'est pas dans tous les cas, comme certains confrères paraissent le croire.
Le diagnostic causal qui détermine la cause du mal et, par conséquent, permet de l'attaquer à ses racines, est découvert par le radiesthésiste qui pose la question en conséquence. Si celui-ci se contente de « constater les dégâts », il fera le même diagnostic que le médecin traitant, lequel a abandonné depuis longtemps la recherche des causes morbides, recherche qu'il classe sous l'étiquette « étiologie ».
L’accord des divergencesIl ne faut pas s'étonner de voir médecin et radiesthésiste fournir, pour le même malade, au même instant, des diagnostics différents: cela prouve simplement que le radiesthésiste a fait son métier consciencieusement, avec le maximum d'efficacité et qu'il a découvert la cause alors que le médecin n'a pu qu'observer les effets.
C'est dans ces conditions que la science du médecin va intervenir en pleine lumière car il sait si un rapport de causalité unit les deux observations: il peut donc vérifier simultanément les conclusions de deux spécialistes opérant isolément et différemment; puis, appliquant les connaissances médicales qu'il est seul à posséder, il peut, à coup sûr, s'attaquer à la cause et neutraliser les effets.
Le radiesthésiste doit savoir effectuer le diagnostic causal qu'il est pratiquement le seul à pouvoir obtenir dans tous les cas.
On voit que les divergences entre les diagnostics du médecin et du radiesthésiste sont éminemment profitables au malade: ces divergences, loin de prouver l'erreur de l'un des juges, peuvent, au contraire, démontrer leur virtuosité.
Par voie de conséquence, cela nous fixe absolument sur la valeur radiesthésique des médecins qui disent vérifier, par la radiesthésie, leur diagnostic médical.
© Jean-Claude THIMOLÉON JOLY
reproduction intégrale interdite, tout extrait doit citer mon site www.theraneo.com/thimoleon
Mots clés : diagnostic, causal, maladie, médecin, traitement
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