Ecoute,
Le jour qui s’éveille en ce premier matin d’automne,
Dans le silence, un chant d’oiseau résonne,
Il chante tout seul, sur la branche
Un rideau de brume, douce dentelle blanche
Descend lentement, voilant le jardin,
Qui révèle encore ses derniers parfums
Ecoute,
Les pas d’un promeneur solitaire,
Qui frappent et cognent la croute de la terre,
Il se croit seul, mais moi je l’entends,
Est-il jeune ou bien marqué par le temps ?
Ecoute,
Cette vie qui s’éveille dans l’aube paisible,
Les bruits, à cette heure ne sont pas encore nuisibles,
La ville, au loin, annonce ses premiers murmures,
Avant d’éclater tel un fruit trop mûr
Ecoute,
On ne s’entend plus, tout vient d’exploser,
Le vacarme est là, il s’est installé,
Il faudra attendre des heures pour qu’il se taise,
Pour que le calme, enfin, reprenne ses aises
Ecoute,
Les ronflements de la rue se dissipent,
A ces jeux de tapage, plus personne ne participe
Le jour s’éteint et la ville joue avec ses lumières Luisantes, dans le lointain, tel les feux-follets d’un cimetière
Ecoute,
La fenêtre est entrouverte et le vent frissonne,
C’est la nuit qui est là, en ce premier soir d’automne,
Et comme chaque soir, j’attends que tu reviennes
Epiant ta silhouette au travers des persiennes.
© Patricia WAGNER
reproduction intégrale interdite, tout extrait doit citer mon site www.theraneo.com/wagner
Mots clés : écouter,voir,patience,fleurs,regard,
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