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ELUR LUMA
Iosune SAEZ LLORENS EI
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Iosune SAEZ LLORENS
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ARTICLES / LE CIEL SUR LA TERRE

LA NOUVELLE JÉRUSALEM

article de Iosune SAEZ LLORENS du 16/07/24 10 minutes
En matière de récolte, ce que je préfère ce sont les perles... surtout celles qui sont faites de feu, de sagesse et d’amour.

La présence en nous de la Nouvelle Jérusalem est un sujet qui m’anime depuis quelques années, lorsqu’au détour d’un chemin de profondeur, je l’ai vue « descendre d’en haut », ressentie dans mon corps, vibrée jusque dans la chair. Que de mon cœur en expansion, elle s’est déployée jusqu’à occuper tout l’espace tout autour, au travers et au-delà de mon Être. Ces instants de grâce ouverte restent toujours irrémédiablement gravés dans le cœur et les cellules de ceux qui les vivent, heureux de retrouver la mémoire et enthousiastes à l’idée de répandre la nouvelle, de diffuser son message. Vibratoirement, cela est, dans l’éternel de l’instant. Mais ancrer sa vibration de manière pérenne, cela demande une certaine ferveur... du courage et du discernement, le tout enveloppé d’un amour qui irradie en tous sens et direction. Il s’agit d’un mélange parfait d’effort et de grâce.

Image : L'Oracle des Artisans de Lumière de Alana Fairchild


Dans le livre de l’Apocalypse, la Nouvelle Jérusalem (céleste) est décrite comme bâtie par le Soi, par notre être profond, la «force de l’humble amour » qui est symbolisé selon Jean, par « l’Agneau ». Elle est la cité de la paix, la demeure de l’Être et de l’amour parmi les hommes.

Celle-ci s’oppose à Babylone, cité du chaos et du non-amour, bâtie par le « moi » symbolisé par le Dragon. En elle, règne le matérialisme et la consommation de tout ordre, le pouvoir sur l’autre, la séparation, la discorde... Elle est vouée à sa destruction.

Si la Nouvelle Jérusalem est « à bâtir », elle est également « déjà là ». Elle incarne le Ciel sur la Terre. Elle est fondée sur l’amour, la paix, l’accueil de l’autre, dans ses différences, ses spécificités. En elle, les règnes et les plans de l’existence sont reliés. Elle est harmonie et vibre au-delà de notre profondeur qui en est le chemin mais non la destination. Elle vibre à l’intersection d’un mouvement ascendant de l’Eros (amour humain) tourné vers Dieu, et d’un mouvement descendant de l’Agapè (amour inconditionnel, divin) tourné vers l’humain. Ces 2 mouvements d’immanence et de transcendance, se rencontrent au cœur de notre cœur sacré et sont symbolisés par le sceau de Salomon, constitué de 2 pyramides : l’une terrestre qui monte vers le ciel, et l’autre céleste qui descend vers la terre. Ce Royaume, paradis perdu, demeure quelque part, à mi-chemin de ce mouvement ascendant et descendant, là où nos forces masculines de volonté et d’action rencontrent nos forces féminines de réception et d’ouverture à la Grâce. Là où ces dernières s’unissent et fusionnent au service de la vie, témoin de cette union.



Dans le livre de l’Apocalypse de Jean, commenté par Jean Yves Leloup , la Jérusalem décrite repose sur 12 fondations. Chacune de ces assises repose sur celle qui la précède. Dans son brillant commentaire, l’auteur, inspiré par la présence de la lithophanie chez les Anciens de l’époque, développe et décrit un processus intérieur qui comporte ces 2 mouvements d’immanence et de transcendance, de la terre vers le ciel et du ciel vers la terre, que je ne peux m’empêcher de relever, où chaque pierre précieuse composant l’assise, symbolise une qualité particulière de l’amour qui engendre une qualité nouvelle. L’imbrication en l’être de ces 12 qualités de l’amour, constitueraient ainsi, cette « vision de paix », cette nouvelle Yeroushalaïm.



La description de ces assises est faite de pierres précieuses. Nous pouvons voir ces pierres comme des charbons originellement enfouis dans la terre qui auraient reçu la lumière/conscience qui les auraient transformées par une forme d’alchimie, dévoilant ainsi leur trésor et permettant à leur tour d’opérer cette même alchimie en nous, par notre « effort » et par l’ouverture de notre conscience.

Je transpose ici en orange, la traduction du texte original de l’Apocalypse de Jean auquel je rajoute en vert, le « trésor » caché de chaque pierre, développé par Jean Yves Leloup dans son commentaire et que je résume de quelques mots. Ces 12 assises pourront être divisées en 3 tables que je mettrai en relief par des flèches : les 4 assises qui concernent le moi, la personnalité, les 4 assises qui concernent la dimension du cœur et le lien à l’autre et les 4 assises qui concernent le Soi supérieur, notre lien avec le divin.


« Les assises des remparts de la cité sont ornées de pierres précieuses de toutes sortes :

La première assise est de jaspe,
« Aime-toi toi-même » :
la pierre qui fonde le tout, s’aimer soi-même, avoir l’humilité d’aller se connaître et se re-co-nnaître dans ses limites… et aimer ce qui est là, en soi, loin de tout narcissisme qui jugerait les facettes pour ne garder que les plus favorables à sa vision-juge et égocentrée.

La deuxième de saphir, « Aime-toi tel que tu es » : s’aimer dans le non jugement de soi, loin des critiques, s’accepter tel que l’on est. Prendre en considération ses limites comme perfectibles mais toujours partir de là ou l’on se trouve. S’observer avec humilité et prendre comme point de départ d’évolution, l’état présent de l’être.

La troisième de calcédoine, « Aie confiance en toi » : pour prendre soin de soi, il faut de l’amour, de l’acceptation et de la confiance. Il s’agit ici d’apprendre à se faire confiance dans la re-connaissance et l’acceptation de ses limites, dans cette humilité/lucidité.

La quatrième d’émeraude, « Ne te complais pas en toi-même, ne te soucie pas de toi-même » : parce que lorsque nous nous aimons, que nous nous acceptons et que nous nous faisons confiance, nous ne cherchons plus à combler une attente extérieure de soi ou une image extérieure, une apparence… l’intérieur et l’extérieur marchent alors ensemble et c’est le début de la paix.

La cinquième de sardoine, « Aime l’autre comme toi-même » : nous avons appris à nous aimer, comme on est, dans la reconnaissance et l’acceptation de nos limites, à nous faire confiance, à partir de là où nous en sommes, à ne pas nous soucier de nous-même… nous sommes prêts à aimer l’autre, de la même façon, comme si l’autre était nous, comme si l’autre reflétait cette part de nous que nous ne voyons pas mais qui est en nous, comme s’il n’y avait pas de séparation entre toi et moi qui sommes reliés par la vie qui nous traverse et que nous respirons ensemble.

La sixième de cornaline, « Aime l’autre tel qu’il est » : il s’agit d’aimer l’autre dans ce qu’il est de différent, d’« autre », d’ « alter ». De sortir des attentes que l’on dépose sur cet autre. D’aimer ce qui diffère et qui est spécifique à l’autre. De faire la différence entre le « melting-pot » où la différence serait absorbée par l’ensemble et deviendrait invisible et le « salad-bowl » où chaque ingrédient de ce monde serait mis en valeur comme essentiel et apprécié pour ce qu’il est.

La septième de chrysolithe, « Fais-lui confiance » : faire confiance à l’autre suppose que l’on puisse être trompé, trahi, déçu. Cependant, cette confiance, qui est un élan naturel de l’amour est le tremplin de force et de responsabilité sur lequel l’autre pourra prendre son élan créateur. Cette confiance, à l’instar de la confiance en soi, est lucide et prend en compte les limites. Mais elle est le choix de faire confiance au meilleur en l’autre et à sa possibilité de se perfectionner. C’est la voie du cœur que de rester dans l’ouvert, sans illusion et sans peur.

La huitième de béryl, « Sois fidèle à l’autre comme à toi-même » : La fidélité est basée sur la confiance en soi et en l’autre. Elle « inscrit de l’éternité dans le temps » et elle est le propre de l’homme qui dépasse ses pulsions. Cependant, si la fidélité implique le déni, le mensonge à soi-même ou un manque d’écoute intérieure, cette fidélité n’est pas accomplie et s’éloigne de l’amour, ne serait-ce que par l’amertume qu’elle provoque dans le manque de liberté qu’elle impose. La fidélité commence donc en soi, en se faisant le cadeau d’être vrai, même dans la constatation de sa propre faiblesse, de l’incertitude, où de la difficulté à être fidèle. Avouer cette vérité à l’autre, « c’est lui être fidèle jusqu’à son infidélité ». La fidélité à son amour, vibré et partagé offre la liberté d’être fidèle à ses engagements, ses principes, ses valeurs et bâtit un monde intérieur et extérieur libre et en paix.

La neuvième de topaze, « Aime Dieu comme l’essence de ton être et de tous les êtres » : cela implique d’aimer ce qui est en nous et au-delà de nous. Ce que l’on considère donner sens à la vie comme ce que l’on considère comme non « vivant »… car cela aussi Est. Rien n’échappe à Sa présence. L’invisible comme l’invisible, le conscient comme l’inconscient, le souvenir comme l’oubli, la santé comme la maladie, le temporel comme l’éternel. Il est en tout et Il n’est pas une chose et pas l’autre. Il s’agit, quelque part, de placer sa conscience dans le cœur et de transcender la dualité de ce monde jusqu’à en ressentir Son Unité.

La dizième de chrysoprase, « Aime Dieu pour lui-même, adore-le, que son Nom soit sanctifié » : voir et aimer Dieu au-delà de tout concept, toute définition, toute représentation. Demeurer dans l’ouvert, l’ouverture du cœur qui aime au-delà de toute limite, de toute possibilité d’enfermement verbal ou intellectuel de ce qu’Il est. Aimer ce que l’on ne peut nommer mais que l’on peut sanctifier par la présence nue et silencieuse de notre être à Celui qui Est et qui vient…

La onzième de hyacinthe, « Mets ta confiance en lui, que sa volonté soit faite » : dans cette présence nue et silencieuse de notre être, la Foi est cette détente dans le Souffle de Sa présence…cette confiance de l’être en la vie, cette adhésion à ce qui est, ce qui était et ce qui vient. Et je cite Jean Yves Leloup : « Le libre-arbitre nous a été donné pour que l’écume adhère librement à la vague et ne soit jamais séparée du Tout ».

La douzième d’Améthyste « Ne fais pas obstacle à l’amour, laisse Dieu être en toi, que son règne vienne » : Prier pour que sa volonté soit faite, c’est laisser Dieu être en soi, ne pas faire obstacle à son amour, vouloir ce qu’il veut, être ce qu’il est…c’est laisser l’amour de la vie s’exprimer à travers les formes finies de notre être incarné. C’est laisser son royaume régner en nous.



Dès lors, nous pourrons faire l’exercice de cette ascension dans un sens ou dans l’autre.

Lors d’une pratique ou initiation énergétique et sacrée, dans ce double mouvement Terre-Ciel, nous sommes propulsés vers la quintessence de notre âme, en présence des énergies sacrées du Ciel que nous devrons par la suite, venir ancrer dans notre corps et dans la matière. Cette ascension commencerait donc par la table du Soi et chaque assise pourrait être franchie successivement, jusqu’à la première de jaspe, dans ce processus d’ancrage des énergies du Ciel sur la Terre.

Cependant, nous pouvons également œuvrer chaque jour à notre ascension à partir du jaspe de notre personnalité en polissant en nous chaque zone de non amour, en levant les voiles qui l’empêche de rayonner sur chaque assise, jusqu’à la douzième, celle de l’améthyste. Parce que nous sommes, en chair, ces pierres rugueuses que nous pouvons polir et faire briller, transmutant jusqu’à la dernière poussière afin de bâtir et faire rayonner en nous la plus belle des cités.

Le tout est de savoir, toujours et à tout moment, qu’en nous, réside cet espace du cœur, ce paradis perdu, cette cité de paix, cette terre promise…et que c’est par nous-mêmes, que nous pouvons la faire émerger et l’incarner dans nos vies. Qu’il ne tient qu’à nous de rassembler nos forces, notre volonté et notre ouverture… pour, ensemble, nous mettre « en marche ».

Image : L'Oracle des Artisans de Lumière de Alana Fairchild
© Iosune SAEZ LLORENS
reproduction intégrale interdite, tout extrait doit citer mon site www.theraneo.com/elur-luma

Mots clés : amour, apocalype, pierres, précieuses, paix, nouveau, monde

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