Les esprits de la nature sont souvent relégués aux rangs des légendes populaires. Pourtant, nos ancêtres prétendaient les voir, et interagir avec eux. Et si, nichés au cœur de notre nature, s’activait tout un petit monde invisible? Qui sont-ils, quel est leur rôle, et comment les rencontrer ?
Des recherches récentes ont montré que
le monde végétal est doté de caractéristiques surprenantes : capacité à communiquer, mémoire, solidarité au sein de leurs « familles »… Pourtant si l’on en croit les classifications naturalistes, il existe toujours un abîme entre le monde animal, et végétal. Toutefois, tout le monde ne partage pas cette cosmogonie. De nombreux peuples hier et aujourd’hui interagissent en effet avec le monde naturel. (…)
Il existerait une infinité de plans, et de types d’esprits qui s’activeraient pour prendre soin du vivant, tels de petits jardiniers de l’invisible. La diversité des peuples de la nature a été classifiée pour la première fois par le docteur, astrologue et mystique suisse Paracelse au 16ème siècle. Il avait identifie
4 populations distinctes d’Etres, les « élémentaux ». Les Gnomes, lutin, trolls dépendaient ainsi de la terre ; les fées, elfes, sylphes de l’air ; les sirènes, nymphes, vouivres de l’eau ; les salamandres du feu… D’après Anne Givaudan, auteure célèbre pour ses incursions dans les mondes invisibles par des sorties hors du corps, ces êtres évolueraient dans l’Ether, un cinquième élément moins dense que les autres. « Aujourd’hui notre monde est en train de s’éthériser, ce qui signifie aussi que les êtres qui peuplent le monde éthérique deviennent de plus en plus tangibles et visibles à nos yeux d’humains », relate-t-elle dans son livre, Rencontre avec les êtres de la nature (Ed. Sois).
Quel type de partage ou de collaboration est à envisager avec ces êtres ? Pourrait-on un jour imaginer cultiver un jardin généreux, avec en lieu et place de pesticides, les mains aidantes des petits esprits? Étonnamment, il existe à ce sujet un cas d’école ! Cela s’est passé dans les années 60, dans la communauté de Findhorn, en Ecosse. Installés sur une terre infertile, les habitants auraient pris contact avec des êtres naturels et demandé de l’aide pour leur potager. Le succès fut prodigieux : des légumes et fruits impressionnants ont poussé, au grand étonnement des agriculteurs environnant. On trouve une autre référence notable à ce sujet. Rudolf Steiner, le père de l’anthroposophie, un courant spirituel et scientifique, aurait communiqué dès l’enfance avec ces êtres. Par la suite, il a inventé le concept très répandu aujourd’hui de biodynamie, qui considère l’exploitation agricole comme un organisme indépendant. Dans son système, les esprits rattachés aux plantes auraient ainsi un rôle majeur à jouer.
Enfin, comment, alors que beaucoup d’entre nous paraissent coupés de la nature, renouer avec les esprits qui l’animent ? S’il n’existe pas de solution toute faite,
créer une relation avec le monde naturel implique une reconnexion au sacré qui nous entoure. Pour Vincent Lauvergne, il faut commencer par fuir les hauts lieux du tourisme spirituel et se mettre à l’écoute: « la base c’est de passer du temps dans la nature, trouver des endroits sacrés encore un peu sauvages, et il y en a beaucoup en France. C’est là que vous pourrez méditer et percevoir des choses. Marcher en pleine nature est aussi une initiation. Quand il n’y a rien ni personne, avec de la patience vous finirez par croiser autre chose… »
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Mots clés : esprits,nature,mondedel'invisible,élémentaux
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