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Sophie OHLEYER
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QUAND NOS DÉFUNTS NOUS (É)VEILLENT

article du 15/04/21 5 minutes 123 0
je ne suis pas l'auteur, article de Anselme Carine, voir la source

Vous est-il arrivé de percevoir la présence d’un proche décédé ? De l’entendre, de le voir, de le sentir ? Si tel est le cas, vous avez peut-être expérimenté un contact spontané avec un défunt, à l’image de 40 à 60 % des gens, selon les chercheurs.

Evelyn Elsaesser. grâce à une subvention accordée par une fondation, a constitué une équipe de recherche internationale. Pour l’heure, on ne perçoit pas de différences culturelles notoires entre les questionnaires. « Les sociétés occidentales sont à mi-chemin entre les cultures où il faut à tout prix éviter ces expériences de contact avec les défunts et celles où elles sont recherchées.

Chez les Navajos ou les Jivaros, par exemple, il y a une vraie peur du retour des morts capables d’attaquer les vivants sous forme d’animal ou en rêve. Il y a des rites d’éloignement des endeuillés. À l’autre extrême, au Japon, une étude montre que 90 % des veufs ressentent la présence de leur conjoint – on cherche cette connexion, on l’encourage même », analyse le psychologue clinicien Renaud Évrard qui a collaboré aux recherches(4).

Manifestation plurielle

Le psychiatre Christophe Fauré, qui a signé la préface de Contacts spontanés avec un défunt, partage qu’en accompagnant des personnes en deuil, il a vu transparaître dans le récit de ses patients de curieuses expériences... On lui parlait de « signes »

Un « vécu subjectif de contact avec un défunt » se produit lorsqu’une personne, généralement en deuil, perçoit de manière inattendue un défunt par les sens de la vue, de l’ouïe, de l’odorat ou du toucher (le sens du goût n’est pas concerné).

Notez que, par nature, les VSCD sont spontanés, c’est-à-dire qu’ils sont apparemment initiés par les défunts, sans intention ni sollicitation de la part des récepteurs.

Et ils sont directs, autrement dit sans intervention de médiums, utilisation d’appareils ou autres procédés. Les VSCD se manifestent dans une multitude de formes et de situations. Dans son ouvrage, Evelyn Elsaesser présente une variété de formes d’expression des VSCD, illustrées par les témoignages des sondés : phénomènes physiques inexpliqués, VSCD de protection en situation de crise ou de danger, VSCD pratiques avec transmission d’informations matérielles comme l’emplacement de documents, VSCD pour une tierce personne avec un message essentiel à transmettre, VSCD symboliques... Il est intéressant de noter que les VSCD s’adaptent aux outils contemporains. « Nos défunts se manifestent à travers les canaux du quotidien, et la technologie sert de support à d’étranges phénomènes », observe Renaud Évrard. Ces VSCD high-tech se produisent sur les portables, via des mails, Snapchat, SMS... Autre fait significatif, une large majorité des participants à l’enquête (80 %) ont vécu plusieurs VSCD avec une ou plusieurs personnes décédées.

Consolation par anticipation

Le questionnaire incluait également des questions sur les VSCD au moment du décès, intéressants pour la recherche en raison de leur « nature probante ».

C’est le défunt lui-même qui prévient de son décès, ce qui amortit le choc provoqué par la perte d’un être cher. Ces expériences précèdent donc l’annonce officielle du décès (par l’hôpital, la famille, etc.). Les récepteurs peuvent voir ou entendre un proche leur annonçant sa mort avec sérénité : « Je suis venu te dire adieu, je pars maintenant. »
Parfois, l’apparition ne transmet pas de message mais les récepteurs comprennent qu’il s’agit d’un dernier adieu. « Quelques heures avant que l’on m’annonce le décès de mon grand-père, j’ai senti une main lourde et affectueuse sur mon épaule. Il se trouve que c’est à l’heure où il s’est donné la mort », partage un participant à l’étude.

Le fait d’avoir été informé du décès par le proche lui-même console le récepteur, puisque cette expérience semble impliquer une continuité d’une certaine forme d’existence.
Mais les VSCD ne permettent pas de faire l’économie du travail de deuil.

Un lien entre les mondes

L’étude précise que 85 % ont ainsi immédiatement et sans hésitation reconnu le défunt perçu. « Sans surprise, il s’agit majoritairement de membres de la famille, de conjoints, partenaires... » Avec un impact positif sur le processus de deuil, puisque les VSCD ouvrent la perspective d’un lien relationnel continu et dynamique entre les vivants et les morts.

Partant de là, Evelyn Elsaesser souligne un point plus étonnant, révélé par l’enquête : « La relation ne reste pas forcément figée comme elle l’était à l’heure de la mort – elle peut encore évoluer, comme le montrent certains témoignages. » L’un des nombreux éléments novateurs de cette étude, c’est notamment l’impact sur la culpabilité – de celui qui part comme de celui qui reste. Des problèmes relationnels douloureux ou conflictuels restés en suspens semblent parfois trouver leur résolution pendant ces contacts.

Une participante confie ainsi s’être figée dans la culpabilité, incapable de traverser son deuil, car elle s’était fâchée avec son père quelques jours avant son décès. « Une fin de nuit, j’ai entendu la porte d’entrée s’ouvrir et j’ai vu mon père monter les escaliers qui menaient à ma chambre. Il s’est assis sur une marche et je l’ai rejoint. Je lui ai demandé pardon et il m’a dit qu’il n’y avait rien à pardonner, que je n’étais coupable de rien, pas plus que lui. Que la seule chose qui importait était l’amour qui nous unissait et ne disparaissait pas... » Elle a alors pu commencer son deuil, et le simple souvenir de ce contact éveille une paix et un amour indicibles qui la portent encore des années plus tard. « La mort semble avoir balayé tout ce qui séparait les êtres – l’ego, les rancœurs, les blessures jamais cicatrisées – pour laisser place à l’essentiel, aux sentiments authentiques qui ont lié les êtres », souligne Evelyn Elsaesser.

À travers les VSCD, les morts aident donc les vivants... et, plus surprenant, les vivants peuvent aider les morts. « Les témoignages nous permettent de comprendre que nous pouvons les accompagner et les aider en faisant notre possible pour ne pas les retenir trop longtemps par notre chagrin. Comme une ultime preuve d’amour.
© Article de Anselme Carine, voir la source
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Mots clés : défunt, contact, témoignages, apparition, amour

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