Un jour un magistrat ma déclaré que les longueurs de la justice française était de la maltraitance. En effet, c'est de la maltraitance. C'est mal traiter le dossier et maltraiter le dossier. Le dossier, c'est à dire le justiciable dans leur vocabulaire. Ici aussi l'être humain est réduit à une fonction, comme celles de téléspectateur, consommateur, spectateur, auditeur... Tout ce qui peut se mettre en données chiffrées ou créer des données chiffrées comme les sondages, qui ne sont que des chiffres dont on fait ce qu'on veut bien souvent, ce qui revient à maltraiter les réalités.
Un ancien collègue en poste en Corée avait été émerveillé par le système médical de ce pays. Il m'avait dit que là-bas, il leur était insupportable que quelqu'un attende plus de trois jours pour une prestation médicale. Autrement, ils considèrent qu'ils n'ont pas fait ce qu'il faut pour cet personne. Oui, le système français avec les même longueurs que celles de la justice est maltraitant. La politique depuis des lustres qui consiste à priver des zones de médecins est aussi de la maltraitance faite aux populations. Le choix est politique. Les médecins, leur formation, comme les magistrats, sont un monopole d’État en France. Il suffit d'imposer aux médecins, qui ne souffrent aucune concurrence, et ne sont donc pas une profession libérale, à la fin de leur cursus d'aller dans les zones dites défavorisées, les zones de misère médicale. Créer et entretenir la misère est de la maltraitance à l'échelle des populations, de la commune à la planète en passant par les diverses cercles et tous leurs noms pour les régions, les provinces, les états...
Maltraiter, et donc mal traiter, est l'action divergente à bien traiter, traiter bien. La bientraitance devrait être le moteur de chaque être , et devrait ainsi être le moteur de celles et ceux qui demandent à tenir les postes d'élus, de responsables. Nous reparlerons ici du fameux ni se servir, ni asservir, mais servir. Chaque lecteur devrait avoir le souci, pour se traiter bien lui-même, de mettre de telles personnes en place, au lieu de choisir entre deux prétendus programmes qui ne riment à rien, déconnectés des réalités dont certaines, nombreuses, sont souvent ignorées du grand public. La déformation, l'abaissement des capacités intellectuelles et morales est aussi une forme de maltraitance.
Chaque maltraitance a une origine, rien n'est accidentel. Pourquoi est-il constaté en ce moment que le QI en Occident baisse ? C'est le résultat des politiques, donc de choix politiques en matière de ce qui se met sous le mot éducation qui a chassé celui bien plus juste d'instruction. Inciter les jeunes à jouer, au lieu de les former à lire et leur donner le goût de la lecture, est un acte politique. Passer son temps à jouer sans se former ailleurs, faire vingt parties au lieu de lire vingt pages d'un livre est un choix politique. Tout cela participe à la formation de l'acteur que chacun est de la vie dans les cercles qui ont les siens. Ceci est une porte ouverte sur le sujet, non une synthèse.
La maltraitance résonne souvent avec coup et blessure, mais elle est aussi morale, psychologique, spirituelle... D'une façon ou d'une autre, empêcher une personne de jouir de son potentiel humain est de la maltraitance. Altérer, porter atteinte à ce potentiel également... Tout ce qui empêche un arbre de grandir tel qu'il devrait en est.
La maltraitance est aussi animale, végétale... Prendre soin de la planète n'est pas une invention ni une préoccupation de notre temps. Nous faisons en général semblant de découvrir des savoirs anciens qui se transmettent depuis des générations. Faire la chasse aux médecines traditionnelles est de la maltraitance pour celles et ceux qui les utilisent, les pratiquent, les emploient. La médecine des allopathes, médecine des symptôme est de la bientraitance des symptômes mais de la maltraitance à faire perdurer l'origine de ces symptômes, L'allopathie cherche à obtenir un effet contraire à ce que produit la maladie. Par exemple faire cesser la toux, une éruption cutanée... lesquelles reviendront si le terrain qui les a vu naître n'a pas disparu. Or, ce terrain est généré par la combinaison qui constitue chacun de nous « âme, corps, esprit ».
La bientraitance, c'est aussi informer des réalités, éviter l'inutile. Faire porter des masques contenus dans des boîtes portant l'inscription « ne protège pas du virus XYZ » en disant qu'il faut les porter contre ce virus XYZ est une forme de maltraitance. D'autant plus que de simples expériences que nous avons tous fait indiquent les dangers et les limites de la pratique du masque permanent. Rappelez vous lorsque vous étiez enfant, que vous souffliez l'air de vos poumons sur une vitre pour faire apparaître une buée qui servait de support à vos dessins et écritures. Faites analyser cette buée accumulée pendant des heures au fond de votre masque en vous rappelant dores et déjà que l'air que vous expirez est plus toxique que l'air que vous inspirez après l'échanges dans vos poumons (cours de science naturelle du collège voire d'avant). Beaucoup d’expériences simples, de réflexion simples sur la logique des choses permettent de voir ce qui est de la maltraitance ou non.
Mentir, manipuler et toute autres activités de ce genre sont de la maltraitance qu'il s'agisse d'une personne ou d'un groupe de personnes. (utiliser sciemment des techniques, des connaissances pour tromper, abêtir, humilier, détourner de soi est de la maltraitance. Rendre dépendant est de la maltraitance, qu'il s'agisse d'endettement ou de faire dépendre d'une machine. Connecter l'être humain à lui-même est de la bienveillance, le connecter à Big Data, ou la matrice, de la maltraitance. Tout ce qui empêche d'être libre et responsable est de la maltraitance. C'est faire peser le poids du contrôle, la pression de la tour de contrôle qui va examiner chaque fait et geste comme ce temps que vous n'aimiez pas chez vos parents, quand il voulaient savoir quoi que qui quand où de vos activités... Votre besoin d'émancipation en naît en partie, une société de contrôle est l'image de cette situation chez vos parents, prolongée dans l'espace et dans
le temps.
Comme il n'est point de pire aveugle que celui ne veut pas voir, ne pas voir est aussi de la maltraitance que l'on s'inflige et que l'on inflige aux autres.
Car la maltraitance ne vient pas "que" de l'extérieur, elle vient aussi et surtout de notre être, de nos dénis, de nos interdits, de nos fausses croyances, et de ce que nous laissons faire n'ayant pas nettoyé ce qui fait vivre ces interdits, fausses croyances etc... Nous donnons ce que nous sommes.
Il n'est jamais trop tard pour bien faire.
Amour et bienveillance.
© Mathias GAIFFE
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Mots clés : maltraitance, bienveillance, amour, malveillance, contrôle
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