La peur du loup a suscité bien des contes et bien des films. Cette même peur a entraîné au début du 20eme siècle, en Europe de l'Ouest, l'extinction de l' animal.
Depuis, la réintroduction du loup demeure sujette à polémique, en France notamment, où il est considéré comme un dangereux prédateur plutôt qu'un régulateur.
Pourtant après la réintroduction de loups dans le parc du Yellowstone en 1995, on s'est rendu compte à quel point la présence de ces animaux s'avérait importante pour l'équilibre des zones naturelles, y compris pour la préservation du cours des rivières .
Ce qui a permit de faire cette constatation a été un changement de perspective et de point de vue sur l'animal, la volonté d'observer et de comprendre au lieu éradiquer.
On peut comparer
les émotions qui nous assaillent durant le jour et mettent nos nuits en miettes à ces animaux mal aimés. Devons nous les considérer elles-aussi comme des prédatrices ?
Quel rôle jouent les émotions perturbatrices dans notre processus d'évolution et dans notre écologie personnelle ? Devons nous écouter ou non ces sensations de malaise, ces accès d'anxiété, ce besoin de se replier ?
A première vue elles freinent ou entravent la réalisation de nos projets et nous mettent en contradiction avec nos ambitions.
Faut il alors les maîtriser, les dompter, les éradiquer en tant que sentiments non acceptables ? Faut il nous en débarrasser au plus vite et passer à autre chose , à cet autre idéal de nous-même ?
Cette fois encore tout est question de changement de perspective et d'élargissement du champ de conscience.
Ces émotions , toutes aussi indésirables qu'elles puissent sembler, ont un rôle de régulation à jouer au sein d'équilibres subtils.
Tout d'abord elles font partie de nous, que nous le voulions ou non.
En interdire l'expression reviendrait à se tirer une balle dans la tête pour soigner une forte migraine, car nous connaissons tous les effets dévastateurs que des émotions longtemps retenues ont sur la santé.
En outre, en prenant un peu de hauteur, ces comportements , sentiments et émotions non désirés sont susceptibles de nous apporter de précieuses informations sur la manière dont nous vivons telle ou telle situation.
Assez rapidement, on peut se rendre compte qu'ils nous servent de panneaux de signalisation et de marqueurs personnels.
- sur des besoins essentiels qui ne sont pas respectés (que ce soit par nous ou par notre entourage).
- sur des aspirations à vivre un changement qui ne sont pas nourries.
- sur des blessures anciennes qui ont été vite ignorées et mises sous le tapis sans pour autant avoir été visitées et guéries.
Ce qui nous perturbe et peut être profondément inconfortable à vivre, nous permet en fait de réguler le cours de nos existences en prenant conscience de ce qui, dans nos vies, en dépit des apparences, n'est pas ou n'est plus à sa juste place.
Un travail d'observation et de prise en compte de notre état émotionnel est donc nécessaire en premier lieu pour s'accepter tel que l'on est dans le moment, avec bienveillance, sans perdre confiance ni l'estime de soi. En second lieu pour examiner tous ces signaux d'alerte et les reconnecter à notre écologie intérieure.
La sophrologie faciilite cette observation bienveillante, dénuée de jugement. Elle met en lumière ce qui demeure encore dans l'ombre. Couplée à
L'EFT, elle va permettre de réguler l'intensité des émotions perturbatrices, et surtout de transformer les aspects de notre vie qui coincent et émettent pareils signaux d'alarme.
© Myriam PAILLER
reproduction intégrale interdite, tout extrait doit citer mon site www.theraneo.com/myriam-pailler
Mots clés : émotions,intégration,écologie,conscience,loups
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