La dépression saisonnière est aussi appelée « trouble affectif saisonnier ».
Elle doit obligatoirement avoir une durée d’au moins de 15 jours ainsi qu’une modification de l’appétit avec une variation pondérale (à la hausse ou à la baisse) et une diminution du plaisir au quotidien.
Les signes pouvant apparaître lors d’une dépression saisonnière sont :*Une réduction de l’énergie ou augmentation de la fatigue
*Une perte de confiance ou d’estime de soi
*Des pensées de mort ou des pensées suicidaires
*Une inaptitude à penser ou à se concentrer
*Une modification de l’activité psychomotrice
*Une perturbation du sommeil
*Un sentiment injustifié de culpabilité
Une journée ensoleillée l’été diffuse la lumière à hauteur de 50000 à 130000 Lux.
Une journée ensoleillée l’hiver diffuse la lumière à hauteur de 2000 à 20000 Lux.
Dans un bureau bien éclairé, la lumière diffusée est entre 400 et 1000 Lux.
Dans une maison, la lumière diffusée est entre 100 et 500 Lux.
L’hiver, la luminosité est donc entre 4 et 6 fois plus faible qu’en été.
Les personnes faisant une dépression saisonnière sont, malgré leur exposition identique au reste de la population, plus sensibles à ce manque d’ensoleillement. Or, si ces personnes s’exposent tous les matins 30 à 40 mn et de 30 à 40 cm d’une lampe de luminothérapie (10000 Lux minimum), une réduction de moitié des symptômes est effective à partir du 2ème, 3 ème et 4 ème jour jusqu’à 4 semaines. Pour que cette amélioration soit maintenue, elle doit être entretenue.
Un décalage de rythme de la température corporelle est observé. La température minimale se situe à 3h36 alors qu’elle est à 5h42 chez les personnes souffrant de dépression saisonnière. Grâce à la luminothérapie, elle a été située à 3h16 avec amélioration des signes dépressifs.
Nous constatons une baisse de sérotonine surtout dans les cas d’hypersomnies et d’hyperphagies d’où l’utilité du tryptophane. La sérotonine est en effet plus importante lors de journée ensoleillée. Un travail psychologique ainsi que la micro-nutrition peuvent s’avérer efficaces.
Que faire alors ?- Avoir une alimentation équilibrée avec des fruits et plus de légumes. Les apports en protéines doivent être suffisants (0,83g/kg de poids) afin de synthétiser correctement les neuromédiateurs.
- Curcuma, gingembre, oméga 3 pour lutter contre l’inflammation.
- Tryptophane
- Griffonia, rhodiola rosea, mucuna.
- Passiflore et mélisse pour leurs effets relaxants.
- Exercices physiques modérés 30mn 5 fois/semaine ou intenses 30 mn 2 à 3 fois/semaine.
- Réveil à simulateur d’aube, se coucher à heure fixe et limiter les écrans 1h30 avant le coucher. Préférer la relaxation ou la méditation si cela est possible, le hammam ou le sauna…
- Hypnose, EDMR, sophrologie, kinésiologie, massage relaxant…
En prévention- Veiller à son alimentation, son sommeil et pratiquer des activités physiques régulières.
- Plantes relaxantes et adaptogènes.
- Oméga 3
En pleine dépression-Mêmes conseils d’hygiène de vie
-Ajouter des techniques émotionnelles
Inspiré d’une conférence de Justine NOIZET Naturopathe et expert en ingénierie des biotechnologies.
© Séverine LORES
reproduction intégrale interdite, tout extrait doit citer mon site www.theraneo.com/naturo-etc
Mots clés : naturopathe, naturoetc, dépression, saisonnière, , hygiène, de, vie, , luminothérapie, , naturopathie, , phytothérapie
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