Pour beaucoup de jeunes, le printemps est synonyme de révisions, avec son lot d’angoisses et d’insomnies. Et si cette technique inspirée du yoga, de la méditation et du bouddhisme était faite pour vous?À l’approche du baccalauréat et des partiels, la pression monte et souvent, les nuits se raccourcissent, le sommeil est de moins bonne qualité et pour certains étudiants sujets au stress, l’angoisse se fait de plus en plus ressentir. Or l’anxiété est contre productive car elle annihile nos capacités. Il existe cependant des solutions pour remédier à cet état de tension permanente et déployer toute la concentration, la volonté et la motivation nécessaire à l’approche de cette période souvent lourde d’enjeux. L’objectif: être dans le bon état d’esprit, puisqu’au-delà du travail de révision et d’assimilation indispensable à la réussite d’un examen, le mental joue un rôle central lorsqu’il s’agit de mobiliser ses connaissances.
Qu’est ce que la sophrologie?
La
sophrologie est une technique créée dans les années 60 et inspirée du yoga, de l’hypnose, de la méditation et du bouddhisme, permettant de mieux gérer son stress et ses émotions. «Les exercices vont permettre un premier relâchement physique et de fait, un relâchement mental», explique Céline Capela, sophrologue mais aussi secrétaire générale de la Fédération de sophrologie. «Il va donc y avoir un travail aussi bien sur le mental que le corporel: on passe par le corps pour se détendre. La sophrologie mène à la méditation, car il y a un travail sur le relâchement, l’intériorisation».
Pourquoi la sophrologie?Car la sophrologie permet d’agir sur plusieurs plans: gestion du stress, apprendre à se relâcher physiquement ce qui peut être très utile pour les étudiants qui sont très souvent assis, dans de mauvaises postures, ce qui provoque des tensions ou des maux de tête. La sophrologie permet également de se réconcilier avec son corps et le relâcher, et de travailler sur la respiration. Des techniques pour mieux gérer son stress qui vont ensuite pouvoir être utilisées avant les examens ou le baccalauréat mais aussi le jour J. «C’est tout l’intérêt de cette technique. Contrairement à la thérapie ou l’hypnose - qui sont par ailleurs très utiles, la sophrologie donne des outils concrets pour répondre à ces problèmes», analyse Céline Capela.
«Une chose importante dans cette préparation aux examens: la visualisation», précise-t-elle. La visualisation, c’est se représenter, se construire une image positive de ce qui va se passer. «Si les examens sont vraiment anxiogènes pour un étudiant ou un futur bachelier, c’est peut être parce qu’il a échoué par le passé à un examen. La technique de visualisation vise justement à donner l’information au cerveau que cela peut être autrement. On sera toujours dans l’affirmative. L’étudiant va répéter Je suis calme, même si ce n’est absolument pas le cas. À force de renforcer sa confiance, il aura vraiment confiance en lui. On va préparer l’étudiant ou le bachelier pour qu’il soit au mieux le jour de l’examen».
Comment s’y mettre?Au cours d’une séance à proprement dit, il y a un premier temps de relaxation dynamique (les yeux sont fermés mais le corps est en mouvement, grâce à des exercices évacuation ou de haussement d’épaule). Vient ensuite un temps de détente profonde, en position assise ou allongée. Ce temps de relaxation profonde va ensuite être utilisée pour procéder à la visualisation. Ce temps de visualisation va renforcer un état de confiance et de relâchement.
«En sophrologie, nous avons tendance à dire qu’il n’est jamais trop tard pour débuter la pratique. Une seule séance peut déjà amener des bienfaits en termes de respiration, de recentrage. Tout dépend du degré d’anxiété. En général, quatre à cinq séances c’est déjà très bien, à raison d’une fois par semaine ou d’une fois chaque deux semaines».
En règle générale, la sophrologie se pratique en individuel et en cabinet. «Les tarifs vont varier en fonction de la ville. Cela peut aller de 30 euros à 70 euros pour une séance. Mais il existe des forfaits et cela peut se pratiquer en groupe dans un cadre associatif», explique Céline Capela.
Des gestes simples à faire chez soi
La base de la sophrologie, c’est la respiration abdominale. Cela va permettre un apaisement mental et un recentrage du corps. «C’est la base. Nous devrions tous apprendre à respirer correctement. Cela aide entre autre pour le stress et cela permet de mieux se concentrer le jour J», explique Céline Capela.
«Il y existe aussi des exercices de relâchement du corps, comme la rotation du buste. En position debout, les jambes sont fixes, les bras ballants. Cela va permettre de sentir toute la colonne vertébrale, le trapèze et les cervicales. C’est un exercice qui provoque beaucoup de bâillements».
Chez soi, il est aussi possible d’effectuer une lecture du corps: je détend tout mon corps, de mon visage jusqu’à mes pieds, en se concentrant sur chaque partie de mon corps. Je relâche mes yeux, mon front, mes joues, mon cou... Puis je me cale dans une respiration abdominale (j’inspire en gonflant le ventre et j’expire en rentrant le ventre) et je peux alors évoquer une phrase positive. L’exercice peut prendre cinq à dix minutes. L'idée, c’est de mettre au sommeil le conscient et lui fournir la bonne information».
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Mots clés : stress,examens,étudiants,sophrologie
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