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Marianne NYS
Hypnose, Sophrologie, Sexologiethérapie,poids,douleur chronique,SFC,sexe,sexologue,sophrologue
Marianne NYS
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ARTICLES / DOULEURS

LE CERVEAU DANS LA DOULEUR

article du 09/05/17 2 minutes 114 0
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Lorsqu’une personne se retrouve en situation d’isolement sensorielle (décès d’un proche, malheureux, dépressif etc.) on peut voir que les fibres préfrontales ne sont plus stimulées.
L’arborisation préfrontale s’arrête donnant l’impression qu’il y a une atrophie, qui en fait, n’en est pas vraiment une.

Effectivement, la réorganisation du milieu (sensoriel) permet aux fibres préfrontales de se redresser et donc cette « fausse-atrophie » disparaît.

Une des choses les plus importantes à comprendre ici, c’est que la forme du cerveau dépend de la structure du contexte.
C’est là que la psychothérapie prend forme.

Dans d’autres termes, le fonctionnement du cerveau dépend de l’environnement. Par exemple, une personne parfaitement saine perd son conjoint, alors les fibres préfrontales s’affaisseront.

Le cerveau et la psychothérapie
L’amygdale est le socle neurologique des émotions. Elle fait partie du système limbique qui est impliqué dans la reconnaissance et l’évaluation de la valence émotionnelle des stimuli sensoriels, dans l’apprentissage associatif et dans les réponses comportementales et végétatives associées en particulier dans la peur et l’anxiété.

C’est-à-dire que les fibres préfrontales saines vont venir inhiber en quelque sorte les informations sensibles. Non pas dans le sens de donner moins d’informations, mais plutôt amortir leur valence émotionnelle. Le problème serait plutôt pour une personne chez qui ces fibres préfrontales seraient en quelque sorte « atrophiées ».

En effet, les fibres ne pourront plus « amortir » le choc émotionnel et donc la moindre information devient pour l’amygdale une alerte intense. Ce qui veut dire que pour cette personne, le moindre événement est un trauma.
Alors que pour une autre personne ayant les fibres préfrontales "saines", la même information sera par exemple une invitation au jeu, à l’exploration.

Ce qui va "détruire" l’un, va être une information futile pour l’autre.
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Mots clés : cerveau,douleur

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