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Marianne NYS
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Marianne NYS
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ARTICLES / SOPHROLOGIE

SOMMEIL ET SOPHROLOGIE

article de Marianne NYS du 26/05/17 8 minutes 70 1

Le mode de vie épuisant que nous avons tendance à mener chaque jour peut provoquer une perturbation importante du sommeil. L’accumulation des responsabilités, les horaires à « rallonge », le stress qui s’en dégage et l’incertitude du monde dans lequel nous vivons aujourd’hui débouche trop souvent sur de l’insomnie. Le sophrologue pourra apporter à son client les « outils » nécessaires qui lui permettront de tomber plus facilement et sans résistance dans les bras de « Morphée ».
Il faut savoir que « l’effort » pour dormir écarte le sommeil !

On peut, consulter un sophrologue qui pourra vous proposer une alliance sophronique avec deux approches différentes :
Une approche symptomatique: les séances porteront alors sur le traitement du symptôme avec une approche comportementale, sophronisation, visualisation positive de l’endormissement, repérage des rythmes et conseils d’hygiène.
Une approche existentielle avec des séances de relaxation dynamique avec oubli du symptôme. On ne parle plus sommeil. L’interaction corps/esprit sera favorisée (concentration sur un objet neutre, ancrage présent).

Les enjeux et les bénéfices de l’intervention du sophrologue porteront donc sur :
- l’amélioration de la qualité de vie du quotidien en gérant mieux ses activités ce qui débouchera sur un vécu nettement plus positif
- la restauration de la confiance de l’insomniaque dans sa capacité à dormir (relativisation du problème et amélioration de l’image de son sommeil)
- l'amélioration de la qualité du sommeil et du réveil.

Pour mener à bien sa mission, le sophrologue dispose de différents outils :
1) La sophronisation
Le client du sophrologue va vivre une séance de « lâcher-prise » qui vise à détendre, un à un, les muscles du corps. Il s’agit ici de renforcer la présence du corps dans la conscience tout en se libérant de toutes les tensions corporelles. Précisons qu’il ne s’agit pas de « visualiser » le corps mais bien de ressentir les messages qu’il nous adresse. Les sensations musculaires encore vives stimulent le cerveau qui ne déclenche pas le sommeil. Le « lâcher-prise » permettra donc de glisser plus aisément dans le sommeil. La détente de certaines régions de notre corps semble plus particulièrement favoriser l’endormissement : le front, les yeux, le décollement de la langue du palais (position naturelle en état de sommeil), le bassin et le périnée. Il s’en suivra une sensation agréable de lourdeur du corps et une sensation de bien-être thermique.
Cette sophronisation, qui nous amène dans un état de conscience modifiée, part de la communication entre cerveau Droit et Gauche et arrive à un fonctionnement plus créatif, de type cerveau global « juste au bord du sommeil ». A quelques paramètres près, cette activation du cerveau global s'apparente au sommeil et à la pleine conscience.
2) La respiration
C’est une fonction essentielle à la vie de chacun, autonome certes, mais que l’on peut réguler et contrôler si on le souhaite. La respiration, trop souvent superficielle, irrégulière ou bloquée débouche le plus souvent sur un « mal être » et réciproquement. Il est donc nécessaire, pour retrouver le sommeil, de bien travailler sa respiration au niveau du ventre tout en évitant les mouvements de sa cage thoracique. Pour comprendre, il faut savoir que le système nerveux autonome qui est la partie du système nerveux responsable des fonctions automatiques, non soumise au contrôle volontaire, est composé de deux systèmes : l’orthosympathique et la parasympathique.

a) Le premier se consacre, le jour, à l’action, à la dépense d’énergie. L’orthosympathique gère l’activité musculaire, circulatoire et coordonne la nutrition des cellules. Il se situe au niveau de la moelle épinière et de la cage thoracique. Une respiration costale, par le thorax, va donc l’activer et correspondre à un réveil et aux actions, aux réactions et aux interactions du cerveau.

b) Quant au second, le système parasympathique qui se situe au niveau du crâne et de la terminaison de la moelle, gère la nuit et commande le sommeil. Il stimule la digestion (sécrétions salivaire, stomacale, intestinale, hépatique, pancréatique). Il va avoir une influence sur la baisse de la pression sanguine en ralentissant le rythme cardiaque... Pour l’activer, la respiration abdominale semble tout à fait indiquée sauf qu’en l’amplifiant cela devient de l’action et risque de stimuler l’orthosympathique. Il faut donc que les mouvements de l’abdomen soient provoqués par l’absence de respiration thoracique. En l’occurrence la respiration ventrale n’est qu’une conséquence et non une action provoquée. De plus, si le client allongé pratique une respiration thoracique à l’endormissement, il risque de la conserver pendant son sommeil. Cela peut favoriser l’apparition de douleur au niveau de la colonne vertébrale, des fourmillements dans les mains et des remontées gastriques qui risquent de provoquer une anxiété en cas d’étouffement.
Le Sophrologue veillera donc à ce que son client respire d’une manière ventrale légère sans que la cage thoracique soit sollicitée, ce qui favorisera l’endormissement.
Bref se laisser aller petit à petit à l’immobilité…

Le Sophrologue amènera le client à concentrer son attention sur les deux temps de la respiration :
a) L’inspiration qui remplit les poumons d’air et le corps d’une énergie nouvelle sans soulever la cage thoracique.

b) L’expiration qui vide les poumons de tout ce dont nous n’avons plus besoin (sophro-déplacement du négatif : évacuation des choses et pensées négatives par la respiration)

Un accompagnement mental de la respiration pourra aussi favoriser l’endormissement. Par exemple, en formulant mentalement le mot « calme » à l’inspire et le mot « sommeil » à l’expire. On peut aussi imaginer à l’inspiration l’apparition d’une lumière blanche qui s’intensifie et qui s’assombrit à l’expiration. Il sera intéressant d’éviter l’hyperoxie (l’hyperventilation qui favorise les pauses respiratoires du client) et favoriser par contre l’hypercapnie (augmentation CO2 dans le sang) qui a tendance à provoquer une somnolence. Pour atteindre cet objectif, la pratique de la « respiration modifiée » sera toute indiquée. Le rythme de la respiration est alors modifié: inspiration abdominale sur 4 secondes, puis rétention de l’air dans les poumons pendant 7 secondes pour ensuite expirer sur 8 secondes… et ainsi de suite pendant quelques minutes ! (les temps ne sont donnés qu’à titre indicatif car ils peuvent varier suivant la personne). Jusqu’à un certain seuil, plus on ralentit son expiration, plus on favorise son endormissement !

3) La visualisation
Le client, ayant effectué son lâcher-prise et son approche respiratoire, va se retrouver dans un état de conscience proche du sommeil. C’est ce que l’on appelle le « niveau sophroliminal dans lequel l’esprit devient très créatif. Un lien entre le conscient et l’inconscient peut s’établir. Le sophrologue suggèrera alors à son client de laisser venir sur son « écran mental » des images positives en imaginant tout simplement sa journée, son coucher et son réveil du lendemain dans les moindres détails. Cet exercice sera pratiqué dans la journée afin que s’établissent un auto-conditionnement.
On pourra aussi amener la personne au moment du coucher, bien installée au fond de son lit, à se concentrer sur une seule partie de son corps avec insistance. Elle pratique la respiration de l’endormissement et fixe par exemple son attention sur l’immobilité de son thorax. Ce qui provoque une excitation corticale du cerveau au point de représentation de cet endroit. Cette excitation localisée provoque une inhibition progressive du reste du cortex et déclenche l’arrivée naturelle du sommeil. Cette méthode, pratiquée quotidiennement, semble pouvoir remplacer très avantageusement les différents somnifères, dont les méfaits sont prouvés, notamment sur la phase paradoxale du sommeil.

4) La formulation positive
Le « sophronisé » étant toujours dans un état de conscience proche du sommeil, le sophrologue peut suggérer alors des formulations positives que le patient répète mentalement afin de les inscrire dans son inconscient :

a) En cas de trouble du sommeil
- je laisse passer mes pensées sans les analyser
- mes yeux sont lourds comme deux rideaux de velours
- mon ventre est inondé de chaleur
- le sommeil n’est pas l’essentiel, l’important c’est le repos
b) En cas de réveils nocturnes
- je dors toute la nuit d’un sommeil profond
- je me réveille le matin à 7h, frais, disponible, en pleine forme
- je dors jusqu’à 7h d’un sommeil calme et profond
- sommeil profond, réveil frais, plein d’énergie au matin
c) En cas de réveil trop tôt
- je dors d’un seul trait jusqu’au matin, toute la journée, je suis en forme
- je dors profondément jusqu’à 7h sans être dérangé
d) En cas de travail de nuit
- quelque soit l’instant, je dors paisiblement sans effort
- quelque soit le lieu, je dors comme un bienheureux

5) Relaxation dynamique
Une douzaine de stimulations corporelles est réalisée debout, les yeux fermés le plus souvent, en « respiration synchronique » (inspiration, rétention de l’air, tension dans les muscles, expiration et relâchement). Chaque exercice, mettant en jeu une certaine contraction musculaire, stimule, tour à tour, différents points du corps pour l’amener à « lâcher-prise ». Du point de vue physiologique, il semble que ces exercices respiratoires entraînent une meilleure oxygénation des cellules cérébrales et une action bénéfique sur les fonctions neurovégétatives. On notera une sensation de récupération et d’élimination des tensions après les exercices de concentration musculaire.

Tous ces outils que nous venons de décrire, permettent au sophrologue d’accompagner efficacement la personne en souffrance.

Considérant l’homme dans son intégralité, le sophrologue pourra orienter éventuellement son client vers le nutritionniste (une mauvaise alimentation nuit incontestablement à un sommeil réparateur) et le médecin phytothérapeute qui conseillera éventuellement des plantes comme l’escholtzia (favorisant l’endormissement) et de la passiflore (pour les réveils nocturnes et l’anxiété).
© Marianne NYS
reproduction intégrale interdite, tout extrait doit citer mon site www.theraneo.com/nys

Mots clés : sommeil,sophrologie

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