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Dès que le projet d’enfant est là, les couples souhaitent le concrétiser au plus vite. Normal. Il faut pourtant compter
avec des facteurs, positifs comme négatifs, sur lesquels on peut jouer pour améliorer sa fertilité. Les réponses de nos experts.
Ca y est : vous êtes bien décidé à avoir un bébé ! Mais comment booster sa fertilité quand le désir d'enfant naît ? Pour mettre toutes les chances de votre côté,... pour les femmes et pour les hommes.
Quand on est une femmeLes problèmes de fertilité féminine sont dus, le plus souvent, à des troubles de l’ovulation. Il s’agit de préserver au mieux son stock d’ovules dans les ovaires, défini dès la naissance.
Evacuer son stressLe stress réduit la qualité de la vascularisation de l’endomètre, indispensable à une bonne nidation de l’œuf.
10 séances de relaxation et d’exercices pour éliminer les pensées et comportements négatifs, réduit le stress généré par des problèmes de fertilité.
Limiter le caféLes effets négatifs du café sur la fertilité apparaissent à partir de 300 mg par jour de caféine, soit 4 à 5 tasses de café.
Ne pas être trop maigreLa graisse est riche en hormones, et pour bien fonctionner, les ovaires ont besoin d’un certain rapport entre la masse musculaire et la masse de graisse.
Se protéger des infections sexuellement transmissiblesLa gonorrhée et la chlamydiose sont deux infections sexuellement transmissibles qui peuvent provoquer une infertilité si elles ne sont pas traitées.
Des sensations de brûlures et des écoulements anormaux doivent alerter.
Penser à la vitamine B12La déficience en vitamine B12 pourrait altérer la fertilité chez la femme.
A privilégier dans son assiette : les abats, les palourdes, les huîtres, les moules. Sur prescription chez les végétariennes.
Quand on est un hommeLes testicules fabriquent des spermatozoïdes, de la puberté jusqu’à la fin de la vie.
Mais leur nombre, leur mobilité ou encore leur forme sont sensibles à toutes sortes de paramètres, avec des conséquences sur la fertilité.
Faire une cure d’antioxydantsLe lycopène est un antioxydant qui peut augmenter le nombre de spermatozoïdes normaux, améliorer leur mobilité, et réduire le nombre d’anormaux.
On le trouve dans les tomates, crues ou cuites. Le bêtacarotène des carottes ou la lutéine de la laitue ont des effets similaires. A lire aussi : Faire le plein naturels d'antioxydants.
Un régime riche en vitamines C et E, en acide folique et en zinc améliorerait la qualité de l’ADN du sperme chez les hommes de plus de 44 ans, selon une étude publiée dans le journal Fertility and Sterility.
Pratiquer un sportUne activité physique régulière mais raisonnable – marche, natation, vélo avec un kilométrage modéré –, optimise la fertilité masculine. A lire aussi : 8 astuces pour bouger sans être sportif !
Dire non au cannabisFumer du cannabis, même de façon récréative, affecte la mobilité des spermatozoïdes et multiplie au moins par deux le risque de cancer du testicule.
Bien positionner son ordinateur portableTrop souvent installé sur les genoux, l’ordinateur portable est une source de chaleur “mal placée”.
Eviter les gels lubrifiantsPlusieurs études ont montré que les gels permettant de traiter la sécheresse vaginale du partenaire peuvent affecter la mobilité des spermatozoïdes. En cause, un changement de l’acidité du sperme.
Bannir les vêtements trop serrésAbandonnez les pantalons et les slips trop serrés. Les testicules s’échauffent, ce qui n’est pas bon pour la production des spermatozoïdes, optimale à 35 °C.
Optez pour des boxers ou des caleçons en coton, qui évacue mieux la chaleur, et des pantalons un peu amples.
Faire moins de véloPlus les sportifs passent de temps sur leur selle, plus les spermatozoïdes anormaux sont abondants.
En cause, probablement la compression des testicules contre la selle ou la chaleur produite par le port de vêtements serrés.
Les amateurs de vélo ont intérêt à réduire la cadence et choisir une selle confortable pour éviter les frictions.
Pour les femmes et les hommesEn dehors de l’âge et d’éventuelles maladies, la fertilité dépend de facteurs liés au mode de vie.
Arrêter de fumerDiminution du nombre de spermatozoïdes et d’ovules, perturbation du cycle menstruel : le tabac est l’ennemi de la fertilité.
Bonne nouvelle : l’arrêt du tabac permet de retrouver une fertilité normale.
Eviter les perturbateurs endocriniensLes perturbateurs endocriniens altèrent le fonctionnement des hormones. De très nombreux objets du quotidien (emballages alimentaires, vernis, laques…) contiennent ainsi des phtalates, principaux perturbateurs endocriniens.
A éviter également, le propylparaben et le butylparaben, que l’on trouve dans des cosmétiques, et le bisphénol A, présent dans les plastiques durs de type polycarbonate.
Perdre ses kilos en tropUn surpoids important perturbe le cycle ovarien. Quant aux hommes, des chercheurs américains ont constaté que plus ils étaient lourds, plus ils risquaient d’avoir moins de spermatozoïdes.
Il suffit souvent de perdre quelques kilos pour retrouver une fécondité normale, même loin du poids idéal.
Se méfier des antalgiquesLe paracétamol et l’aspirine à haute dose pourraient réduire le niveau de testostérone, hormone clé dans la production du sperme.
Les anti-inflammatoires non stéroïdiens, comme l’ibuprofène, sont à éviter chez la femme pendant la période d’ovulation. Une prise occasionnelle n’a pas de conséquence.
Diminuer l’alcoolIl existe un lien direct entre consommation d’alcool et délai de conception.
L’idéal est de diminuer l’alcool au maximum, voire de le bannir, pendant que l’on prépare sa grossesse.
Et si l’infertilité était dans la tête ?Vous avez fait tous les examens, et pourtant on ne trouve pas la cause de votre infertilité. Cela concerne près d’un couple infertile sur dix.
Impossible d’en déduire une théorie psychologique valable pour tous. Mais c’est peut-être une piste de réflexion.L'infertilité : un problème relié à l'enfance ?On peut désirer un enfant mais inconsciemment redouter les retrouvailles avec sa propre enfance. En effet, lorsqu’une femme souhaite devenir mère, son passé et son histoire personnelle refont surface.
Des expériences négatives de la familleLa femme peut avoir connu des expériences difficiles dans sa propre famille, un divorce par exemple. L’image du parent trop négative, étouffante ou, au contraire, violente, dépressive, sont autant d’obstacles à l’enfantement. C’est la peur de revivre ces moments d’angoisse qui freine le mécanisme.
)) La relation mère-fille en jeuOn parle aussi souvent de l’enjeu à travers la relation mère-fille. On se rend compte que certains conflits non résolus conduisent au rejet de la maternité. La mère a pu tenir des propos marquants tels "Toi, tu ne seras pas une bonne mère, "Tu n’auras jamais d’enfant". Il se crée alors une interdiction inconsciente de devenir maman.
Une pression psychique en jeu dans certaines stérilités
L’objectif des docteurs est de répondre et de tout faire pour que votre demande de désir d’enfant se réalise. Mais au fond si on se penche vraiment sur cette volonté, on se rend compte parfois que cet enfant n’est pas voulu.
Une véritable somatisationLa pression psychologique est capable de provoquer des tensions corporelles pouvant aller jusqu’à entraîner des blocages au niveau du système reproductif. Certains facteurs de ces stérilités psychogènes sont récurrents : le stress, le mal-être dans sa vie personnelle ou professionnelle, ou encore la peur de ne pas être prêt à devenir parent, un désir moins fort que son conjoint…
Il n’y a aucune preuve scientifique avancée, mais il arrive fréquemment que lorsque la pression cesse, une grossesse survient. Combien d’exemples de femmes ayant déposé leur dossier d’adoption ont mis en route une grossesse alors qu’elles se croyaient stériles. C’est souvent quand on arrête de s’acharner, par exemple après un traitement contre l’infertilité. Il semble que la disparition d’une angoisse, d’une tension, soit à l’origine d’une grossesse.Une première maternité difficileIl y a des étapes dans la vie qui laissent forcément des traces. On constate que les maternités précédentes pèsent sur celles à venir. C’est le cas par exemple pour celle qui a perdu son enfant de manière tragique, pour celle qui a fait de nombreuses fausses couches ou encore pour celle qui culpabilise toujours d’avoir réalisé une interruption volontaire de grossesse.
C’est bien souvent la compréhension, la conscience de cette épreuve, qui va débloquer la situation.Un soutien psychologique pour sortir de l’infertilitéLes médecins souhaitent vous aider à devenir mère, mais ils ne peuvent pas avoir réponse à tout. Ils peuvent vous écouter et vous conseiller éventuellement une consultation plus adaptée avec un psy.
Un entretien psychologique ne doit bien évidemment pas être imposé au couple ou à la femme qui n’en ressent pas le besoin. Mais il est parfois important d’y voir plus clair pour affronter l’infertilité. Il suffit parfois d’être en confiance, de parler, pour parvenir à la conception d’un enfant. Mais encore une fois, chaque cas est unique. Aujourd’hui on entend trop souvent : "Tu y penses trop, c’est dans ta tête", ce qui est juste culpabilisant pour la femme.
Parler de soi simplement
Il ne s’agit pas de faire une psychanalyse pendant plusieurs années. Un psychothérapeute peut, en deux ou trois entretiens minimum, vous faire prendre conscience d’un problème, vous aider à découvrir l’origine de cette difficulté à concevoir un enfant. Parler peut être un véritable soulagement. EN RESUME
5 raisons qui vous empêchent de tomber enceinteLa fréquence des rapports, le stress, l’alimentation, l’exercice et d’autres facteurs affectent la fertilité de l’homme et de la femme.
Certaines causes d’infertilité, comme la génétique, la maladie ou l’âge, ne peuvent pas être modifiées. Mais si vous avez du mal à concevoir un enfant alors que vous êtes en bonne santé, quelques changements d’hygiène de vie et de rythme peuvent vous aider à augmenter vos chances. Voici donc les raisons qui expliquent peut-être le manque de succès de vos tentatives.
L’indice de masse corporelle
Les médecins savent depuis longtemps que les femmes en surpoids ou obèses ont du mal à tomber enceintes. Mais d’après une récente étude citée par Health, le poids des hommes compte tout autant. Perdre un peu de poids, même juste quelques kilos, peut booster votre fertilité. A l’inverse, une femme dont l’indice de masse corporelle (IMC) est trop bas peut avoir des problèmes à concevoir.
Le stress
Être trop stressée ne nuit pas seulement à la santé du bébé lorsqu’on est enceinte, mais augmenterait par deux les risques d’infertilité. Les chercheurs ne savent pas exactement pourquoi et comment l’hormone du stress affecte la conception, mais ils suggèrent quelques techniques comme le yoga et la méditation pour mieux gérer les angoisses quotidiennes.
Le sport
Pratiquer de l’exercice à intensité modérée est excellent pour la santé et pour la fertilité. Mais attention à ne pas en abuser. Passer plus de cinq heures par semaine dans la salle de sport à un rythme trop vigoureux peut diminuer vos chances. Pour les hommes, l’inverse vaut aussi : peu d’exercice diminue la qualité du sperme.
Les mauvaises habitudes
Manger trop de produits transformés à base de viande comme le bacon, la charcuterie ou les hot dog, affecte la réactivité des spermatozoïdes. Garder le smartphone dans la poche du pantalon expose le sperme et les testicules à des radiations électromagnétiques nocives. Fumer du tabac diminue la qualité des ovaires chez la femme et du sperme chez l’homme. Une alimentation équilibrée, un téléphone bien rangé et l’arrêt de la cigarette sont des gestes qui vont aider les deux partenaires à augmenter les chances de conception.
Le sexe
Vous concentrez vos ébats amoureux les jours de l’ovulation ? Cette technique n’est pas forcément la plus efficace. Essayez d’étaler plutôt vos rapports pendant les jours précédant et suivant l’ovulation.
Faire l’amour tout au long du mois permet au corps de la femme de se mieux régler et de se préparer à la "reproduction".
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Mots clés : maternité,fertilité,paternité
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