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ARTICLES / CONNAISSANCE DE SOI

COMMENT DEVIENT-ON OPTIMISTE ?

article du 03/08/23 4 minutes 82 0
je ne suis pas l'auteur, article de Joran FARNIER, voir la source

Article écrit par Joran Farnier

Une étude (méta-analyse de Malouff & Schutte, 2016) regroupant plus de 3319 participants conclue que les interventions en psychologie sont efficaces pour développer le niveau d’optimisme.

LEÇON #1 : Le niveau d’optimisme d’une personne peut évoluer et n’est pas figé.

C’est d’ailleurs la première base du travail : renvoyer à la personne l’idée que l’optimisme peut s’apprendre. Sans cette croyance, personne n’engage d’effort en direction de quelque chose qu’il pense inchangeable. Ce que vous trouverez dans cet article :
Comment l’optimisme se développe au cours de la vie ?
Comment on peut l’influencer et le travailler avec nos patients ?

Facteurs biologiques

En psychologie, nous avons l’habitude de raisonner avec un modèle à 3 niveaux
d’interaction : biologiques, psychologiques et sociaux.

Une tendance au pessimisme :
Une part du niveau d’optimisme serait biologique, des études estiment que 25% de sa variance serait expliquée par la génétique. De manière générale, nous avons tendance à accorder plus de poids aux évènements négatifs ou menaçants qu’aux évènements positifs. Et ceci pour une simple question de survie. Dans un milieu hostile, il est préférable d’anticiper les risques pour être prudent et s’y préparer plutôt que d’imaginer que tout se passera bien et se faire avoir. L’anxiété et l’inquiétude sont ainsi des mécanismes hautement adaptatifs.

Aujourd’hui notre environnement actuel est moins à risque de vie ou de mort que celui dans lequel nos ancêtres ont évolué. Nous pouvons remercier la médecine, les infrastructures, et la diminution de la violence au cours des siècles. Cependant, nous continuons de nous appuyer sur un cerveau qui a été façonné dans un environnement plus hostile. Même si l’environnement a changé, notre cerveau ne s’est pas mis à jour et continue de se focaliser plus souvent sur ce qui se passe mal que ce qui se passe bien.

Facteurs psychologiques et sociaux

Dans l’article précédent sur le résume du livre la force de l’optimisme, j’expliquais comment notre façon d’expliquer le passé influence notre manière d’anticiper le futur.

Si des causes générales et durables sont utilisées (j’ai échoué cette épreuve de maths, car je suis un bon à rien) plutôt que des causes spécifiques (j’ai échoué, car je n’avais pas la bonne méthode de révision), alors la personne va penser que l’échec va se reproduire.
Ce type d’interprétation contribue à condamner le futur et à générer une réponse de résignation dans le présent (je serais toujours un bon à rien, donc je ne peux pas changer ce qui va m’arriver).

Apprentissage par observation :
La manière dont nous anticipons le futur (optimisme direct) et dont nous expliquons les échecs et réussites du passé (optimisme indirect) se développe dans l’enfance.

LEÇON #2 : L’enfant apprend à devenir optimiste ou pessimisme notamment en observant comment ses parents anticipent le futur et expliquent le passé..

Seligman montre qu’il existe une similitude forte entre le style explicatif de la mère et celui de l’enfant. Si les figures d’attachement s’inquiètent régulièrement concernant le futur et qu’ils expliquent les échecs par des causes durables et générales, il y a des chances que l’enfant fonctionne pareil. C’est la forme d’apprentissage la moins coûteuse : copier-coller le fonctionnement de l’autre. Cela évite à l’être humain de toujours fonctionner par essais et erreurs en reprenant les conclusions déjà faites par les personnes de confiance. L’enfant en développement construit aussi ses croyances sur lui, les autres et le futur à partir de ses événements de vie.

. S’il vit des périodes de difficultés qui finissent par passer, il pourra construire la croyance que les difficultés sont temporaires.
. A l’inverse, un enfant confronté à un contexte difficile persistant pourra développer la croyance que les difficultés sont durables.

Certains événements historiques ou personnels peuvent nous apprendre que le négatif est durable et global. (Exemple : si un parent meurt quand on est jeune et que l’autre parent tombe en dépression chronique ; si une crise géopolitique compliquée ne s’arrête pas…)

Apprentissage par les retours

LEÇON #3 : La façon dont les personnes significatives (parents, enseignants, amis, conjoint…) donnent des retours à l’enfant contribue à forger sa manière à lui d’expliquer les évènements.

Si les retours des personnes pour expliquer les difficultés se font autour de causes internes, durables et globales (Tu es maladroit, Tu es un incapable…), il y a de grands risques pour que l’enfant internalise ce type d’explication causale.
A l’inverse, si les causes concernent des aspects spécifiques, temporaires et contrôlables (“en faisant plus attention ou plus d’efforts, tu réussiras mieux”) : ce n’est pas l’identité de la personne qui est identifiée comme le problème, mais la stratégie ou le comportement.

La suite de l'article, dans lequel l'auteur parle de l'approche et de la méthode de métacognition pour remédier et transformer ces automatismes, est à découvrir sur le lien suivant :
Site de Joran Farnier
© Article de Joran FARNIER, voir la source
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Mots clés : positif, psychologie, dépression, stress, anxiété

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