Parents, souvenez-vous? Comment les nourrissons ou jeunes enfants communiquent-ils avec nous?
Alors qu'ils ne savent pas encore utiliser le langage parlé, nos jeunes nés savent de façon innée manifester leurs besoins grâce au langage non-verbal : c'est le langage du corps et des émotions ressenties!
Ainsi, un bébé exprime la colère par des pleurs, des cris, des gesticulations corporelles des pieds et des mains, de l'agitation. Est-ce que toutes ces manifestations ne sont-elles pas les signes d'une tentative de communication avec son parent? Le bébé exprime quelque chose qui ne lui convient pas ou un état interne désagréable. Le parent apprend à relier l'état émotionnel du nourrisson à un élément de l’environnement et ainsi à répondre aux besoins primaires de l'enfant comme la faim ou la soif, le froid ou le chaud, le besoin de contact pour le rassurer et lui rappeler qu'il n'est pas seul.
Aucun parent, au début de la vie de son enfant ne remet en question la manière dont son enfant communique avec lui, par le langage corporel des émotions! les parents sont conscients que le langage parlé n'est pas encore possible ...
Puis, l'enfant grandit et acquiert quelques mots, puis des phrases ... Les parents oublient l'inné .
N'oubliez pas l'inné car il préside toute la vie!
Oui l'enfant qui grandit se met à parler un langage verbal. Pourtant, le corps de l'enfant continue à s'exprimer tout autant et l'erreur des adultes est, en général, de se détourner de cette mine d'information que sont les émotions d'un enfant; sans le vouloir, nous perdons le contact avec la connu, avec l'expression corporelle.
Cette oubli ne pardonne pas car les émotions du corps qui ne sont plus identifiées, reconnues, comprises et acceptées finissent par empoisonner notre organisme et se transforment en douleurs physiques, psychiques et morales.
Participez à aider vos enfants à libérer leurs émotions grâce à la sophrologie.
La
tristesse de mon enfant : à quoi la reconnaître?
Les signes extérieurs et observables sont les larmes qui coulent, les yeux regardent vers le bas, les lèvres s'affaissent et le menton se met parfois à trembler. Comme pour nous, le visage se ferme et prend une expression préoccupée. Toutefois, il est possible de ne montrer aucun signes extérieurs de tristesse alors que l'enfant ressent des sentiments qu'il ne sait pas exprimer comme l'apathie, l'abattement et le découragement. A l'école, quand les résultats scolaires ne sont pas là, quand les camarades ne sont pas très agréables, quand il y a des problèmes à la maison, alors les enfants expriment leurs soucis d'une autre manière et toujours avec leur corps : ils utilisent des attitudes cognitives comportementales.
Le corps est contracté, rétracté ou refermé sur lui-même; c'est comme une énergie de repli, une parenthèse qui s'ouvre pour l'enfant afin de réfléchir, d'essayer de comprendre et de trouver une solution à sa douleur ou son chagrin.
L'émotion de tristesse s'intériorise et l'enfant la ressent dans son petit corps : la poitrine "un poids sur le cœur", "un nœud dans la gorge", maux de ventre, fatigue, perte de vivacité et surtout de joie.
Parce que la tristesse est le sentiment inverse de la joie.
Quand l'enfant n'est plus joyeux ni ouvert à son entourage, il y a peut être à nous en préoccuper.
Dans quel but ? lui apprendre à identifier son émotion afin qu'il apprenne à la gérer et c'est ce que permet la pédagogie à travers la sophrologie par exemple.
© Sophie DIEZ
reproduction intégrale interdite, tout extrait doit citer mon site www.theraneo.com/sophiediez-sophrologue
Mots clés : peur,colère,tristesse,enfant,joie
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