La RadiesthésieForgée à partir du mot latin signifiant rayon et du mot grec signifiant sensation, le terme radiesthésie a supplanté peu à peu l’ancienne appellation de rhabdomancie, issu lui, des mots grecs désignant la baguette et la divination. En France, la date de naissance officielle dirons-nous remonte à 1929 avec la fondation par l’Abbé Bouly de l’Association des Amis de la Radiesthésie le 29 décembre 1929 à Lille.
Cette nouvelle appellation permettait d’inclure dans une même discipline les recherches par le pendule et par la baguette, mais également rejetait la notion divinatoire et « de facto » soulignait le caractère scientifique de la discipline.
Certains auteurs font remonter les origines de la radiesthésie sourcière à la préhistoire, identifiant le bâton de commandement des chefs de clans avec la baguette du sourcier, bâton qui aurait permis aux peuples nomadisants de s’établir près d’une source, par exemple, au moment de leur sédentarisation.
Des sphères de bois percées et traversées d’un fil furent découvertes dans les tombes pharaoniques, peut-être étaient-ce les ancêtres de nos pendules contemporains ?
Et quand est-il du bâton avec lequel Moïse fit jaillir l’eau d’un rocher, il est fort probable qu’il lui servit en réalité à localiser une source et non à faire jaillir l’eau comme par miracle.
Après avoir été utilisée par l’Empire romain à des fins militaires, la sourcellerie fut combattue, comme hérésie, au Moyen Age.
Il faudra attendre 1892 pour qu’Antoine Gerboin, professeur de Médecine à Strasbourg, étudie les pendules en provenance des Indes et élargisse ses recherches au phénomène pendulaire en général, concluant déjà qu’une force particulière résidait en l’homme.
Le XXe siècle verra également les allemands utiliser la radiesthésie à des fins logistiques et militaires.
L’abbé Bouly concevait la radiesthésie comme « une recherche de vibrations ». Le désormais célèbre abbé Mermet sera le premier à pratiquer une radiesthésie hors terrain, à distance si l’on préfère, cette manière de travailler recevra par Emile Christophe la dénomination de télé-radiesthésie.
Quels sont les outils du radiesthésisteLa baguette traditionnelle est en bois de coudrier (noisetier sauvage). Il n’y a contrairement à divers écrits aucune connotation magique dans ce choix. Il s’agit d’un bois qui, coupé vert, est très élastique et dont les mouvements sont faciles à détecter. Avec le temps sont apparues des baguettes en plastique, en fibre de verre, en fanon de baleines, en métal, qui ne sont pas plus efficaces.
A côté de cette baguette qui est moins utilisée de nos jours prennent place d’autres baguettes dont les parallèles.
L’antenne de Lécher est un outil de radiesthésiste au sens plein du terme, son utilisation est sans doute plus difficile à acquérir mais les résultats obtenus sont souvent exceptionnels.
Enfin le pendule, où les pendules, se sont imposés à la majorité des radiesthésistes pour les avantages que son utilisation présente. Alors que la baguette n’est utilisable que sur le terrain, le pendule qui ne monopolise déjà qu’une main et permets de travailler sur plan, carte, photo, etc…
Parmi les scientifiques qui se sont intéressés à la radiesthésie, on peut citer Galilée (qui pendulait alors qu’il n’avait pas 20 ans) et plus contemporains, Jean-Louis Crozier et Yves Rocard.
Les deux approches de la radiesthésieLa radiesthésie physiqueElle considère que le pendule capte des ondes d’origine magnétique et électrique. Ses praticiens travaillent toujours avec un témoin matériel. Il existe quatre sortes de témoins : les naturels (échantillons de matières recherchées), les imprégnés (suite à leur contact avec la personne ou l’objet recherché), les artificiels (mot, dessin, schéma) les photographiques (pour la recherche des personnes et des animaux).
La radiesthésie spirituelleLes praticiens de cette seconde méthode dite également « radiesthésie mentale) considèrent que leur technique est une émanation de facultés intellectuelles ou extrasensorielles (déduction, intuition, perception, inspiration).
Le premier stade de la radiesthésie spirituelle est la concentration (mise en condition psychique indispensable à une bonne pratique), où l’accent ne doit être mis sur une volonté personnelle mais sur le souhait d’une sensibilité à la recherche. Ensuite viendra la convention (interprétation des mouvements du pendule)
A éviter dans la pratique de la radiesthésie L’autosuggestion qui est fréquente lorsque l’on pose les questions pour soi-même ou pour une personne bien connue. L’autosuggestion est également fréquente lorsque l’on a une opinion personnelle ou un souhait sur le cas étudié.
L’angoisse (surtout lorsque l’on travaille en public)
La distraction (qui entraînera bien souvent une mauvaise formulation des questions ou un enchaînement erroné des sous-questions)
L’interférence télépathique extérieure (en provenance de personnes assistant à votre travail ou de l’interlocuteur pour lequel vous faites une recherche qui, inconsciemment, tentent d’imposer leur solution ou leur souhait. L’expérience et la concentration permettent d’effectuer une sorte de « barrage mental » qui éliminera ce problème.
Le fading (terme utilisé en radio pour définir l’évanouissement des ondes) possible quand le praticien est en mauvais état psychique ou physique
La rémanence : soit quant un objet a fortement imprégné un endroit mais ne s’y trouve plus, soit quand un témoin s’est imprégné d’ondes parasitaires (par exemple après avoir séjourné dans tel endroit avant d’être utilisé par le praticien pour ses recherches).
Domaines d’utilisation de la radiesthésiePratiquement tous les domaines de la vie ou de la psychée humaine sont à notre portée, y compris constatation et précision (ne pas confondre avec prédiction) : recherches de personnes (même si cela est rarement divulgué, la police fait régulièrement appel à des radiesthésistes), affaires, vie privée, archéologie, recrutement de personnel, médecine, et bien sûr jeux de hasard (domaines dans lequel il est fort dommage de galvauder notre travail).
Deux précisions importantes :
Les réponses auront toujours valeur indicative et non impérative (nous sommes en dehors du domaine des sciences pures).
La plus grande précaution est à prendre pour la radiesthésie médicale (sur sujet ou sur planche) : ne jamais faire du résultat de l’examen radiesthésique le seul élément d’un diagnostic ou du choix d’un traitement (ce serait, non seulement illégal, mais également moralement dangereux).
© Jean-Claude THIMOLÉON JOLY
reproduction intégrale interdite, tout extrait doit citer mon site www.theraneo.com/thimoleon
Mots clés : pensée,radiesthésie,recherches
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