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Jean-Claude THIMOLÉON JOLY EI
Bio-énergéticien-Géobiologue, Enseignant Reiki, Toucher Quantique et LaHoChi Phytothérapeute, Aromathérapeute, communication animale, formateur, conférencierPhytothérapie, Aromathérapie, Conférences, enseignements
Jean-Claude THIMOLÉON JOLY
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ARTICLES / ALCHIMIE

ALCHIMISTES QUI SOMMES NOUS ? PARTIE III

article de Jean-Claude THIMOLÉON JOLY du 23/05/21 5 minutes 580 1


Continuons donc !!

J'espère avoir convenablement illustré un des motifs fondamentaux qui séparent les sciences dites "profanes" de l'Alchimie. Mais tant que je suis sur ce sujet, je vais en profiter pour ajouter quelques remarques.

Tout particularisme cristallisé car non relativisé plaque l'individu sur la ligne horizontale et lui fait prendre cette dernière pour l'évolution : c'est le lot de toutes les contrefaçons initiatiques, dont la finalité est toujours la fixité, l'abêtissement.

Tel ou tel particularisme n'est pas le démon même. Il n'est pas plus "inutile". Il est dangereux lorsqu'il interprète la ligne verticale du Verbe. Il croit l'expliquer mais en réalité ne fait que s'étaler lui-même sans s'en rendre compte. C'est le cas des sciences qui prétendent expliquer l'Alchimie. Mais cela ne veut pas dire que les sciences procèdent du démon. Il suffit de remettre les choses à leur place (si une partie de la population n'avait pas été vaccinée, par exemple, au moins les trois quarts seraient morts de tuberculose, de poliomyélite ou de diphtérie).

L'approche de l'histoire de l'Alchimie demande des notions autres que celles qui sont enseignées par les sciences. Cela veut dire que l'homme moderne tel qu'il est, ne peut avoir qu'une idée très approximative de l'Alchimie (que j'écrive quelque fois Science et Art avec la majuscule, lorsque je parle d'Elle sur plan manifesté matériel). Si cet homme veut savoir de quoi il parle, c'est-à-dire s'il veut exercer la forme d'honnêteté la plus élémentaire sur ce sujet, il doit impérativement acquérir quelques lois sur le plan vertical. C'est, en regard de ses habitudes mentales, "l'irrationnel".

La confusion que les sciences ont pour mètre l'Alchimie v ient du fait que l'aspect manifesté de notre Art peut revêtir des formes analogiques aux manipulations scientifiques, car elles se rencontrent sur un même plan, banal pour l'Alchimie, le seul possible pour la science moderne.

Tous les corps terrestres, et cela est très important, sont assujettis aux mêmes lois de transcendance. Ainsi, la verticalité n'est pas seulement une permission et un bienfait pour l'homme, mais pour tous les êtres vivants, pour les métaux et pour les végétaux. Bien entendu, cette magnanimité cosmique s'étend en fonction de l'identité universelle même des corps, et ce qu'ils sont appelés à devenir. C'est pourquoi tout mixte est formé d'un Mercure - son esprit qui le lie à la verticalité - , d'un Soufre - qui lui permet d'avancer sur le plan horizontal dans lequel il manifeste cet esprit -, d'un Sel - qui le corporifie en mixte. On vérifie alors que la conjonction des trois principes est bien la sacralisation du corps en question.

En regard d'un être métallique plongé dans le temps et l'espace de la terre, essentiellement esclave des lois de masse, l'Art permet d'arracher ce corps de cette fixité pour le canoniser. Il faut d'abord en extraire les trois premiers principes, par une tout aussi première sublimation - mais grossière en fonction de la deuxième. Puis, il convient alors de continuer à élever le titre des trois principes, afin qu'ils atteignent une autre fixité, alors mixte du plan supérieur, celle par laquelle ils sont inattaquables par toutes les lois de l'horizontalité. Il sont alors canoniques, c'est-à-dire qu'ils sont au stade d'être conjoints sur la ligne même de ce qui a permis cette évolution. A ce point précis, ils n'appartiennent plus à l'assujettissement terrestre, mais ont tout de même présents sur le niveau terre : ils forment un lien étroit et permanent avec l'échelle cosmique, directement et autorisent l'accès verbal de la Connaissance objective.

Je vais arrêter ici ces remarques dont l'esprit a été puisé dans les enseignements de mes Maîtres.


Maintenant, retournons à la question : Alchimistes, d'où sortons nous ? A cette fin , il n'est pas possible d'éluder le 18ème siècle. Cette période de l'histoire a établi pour longtemps l'amalgame des sciences et de l'Alchimie. Or, les phénomènes scientifiques ne peuvent se présenter à la mentalité de ce temps que comme la résultante inattendue d'un grand nombre de travaux disparates.

Si cela est le cas pour les sciences, comme nous allons le voir, il n'en est rien pour l'Art. En effet, outre tout ce que j'ai écrit auparavant, il est naturel de rappeler qu'il n'existe pas au sein de l'Alchimie, d'évolution intéressant ses méthodes manifestées. L'aspect apparemment variable du mode d'application des voies (sèche, humide, spagyrique ou brève), n'est pas en relation directe avec l'accroissement des connaissances liées au savoir même de l'Art, mais à des circonstances d'application du point de vue de ce qui se déroule sur la terre en général.

Cela indique clairement que, de tous temps, la révélation alchimique a toujours enseigné - et ce depuis le début de sa manifestation terrestre - les méthodologie propres à l'élaboration de la Pierre philosophale. Seuls quelques détails varient, mais en fonction d'évènements que les hommes imposent par leurs agissements sociaux.

Depuis toujours, on tire les trois principes des corps de la même manière, on les conjoint de même manière et ainsi de suite. Les Egyptiens opéraient à l'aide des mêmes arcanes hermétiques que ceux d'aujourd'hui. Oui, ce sont les hommes qui s'élèvent au savoir alchimique, à l'opposé des connaissances scientifiques qui sont calculées par les activités humaines. Les sciences évoluent essentiellement avec l'homme qui y adhère. Les sciences s'acquièrent, notre Art procède d'une révélation. Les plans comme les matériaux de l'édifice scientifique ont singulièrement varié durant la période de formation. Il n'en est rien en Philosophie. Les sciences comptent parmi les activités humaines, l'Art existe "malgré" les activités humaines. Si l'homme n'existait pas, l'Alchimie serait, alors que les sciences ne seraient pas.

Approfondissons, si vous le voulez bien, le domaine scientifique, et sa chronique. Arts et guerres ai-je affirmé, sont et ont été, depuis des millénaires, la source de croissance du savoir commun. Dans l'art lui-même, il est bien entendu convenant d'y inclure la vie sociale et ses interactions religieuses. Cependant, deux grandes familles signent l'histoire des hommes. Que cela soit la chimie, la physique, la biologie et d'autres spécialités, il est à noter qu'elles procèdent toutes de la fusion recoupa métallurgie et pharmacie.

Ces deux grandes voies scientifiques furent à l'origine de l'éclatement des spécialités, car elles regroupaient en elles-mêmes la presque totalité de l'éventail des occupation laborieuses courantes. Sans métallurgie, pas de mécanique, pas d'ajustage, pas de technologie,... De même, sans pharmacie, pas de laboratoire, pas d'analyse, pas de médecine, au sens large.

Jean-Claude Thimoléon

A suivre....
© Jean-Claude THIMOLÉON JOLY
reproduction intégrale interdite, tout extrait doit citer mon site www.theraneo.com/thimoleon

Mots clés : alchimie, alchimistes, métaphysique, occulte

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