Contrairement à une croyance très répandue : " le cannabis et le THC ne font qu’un", il n’en est rien.
Le cannabis (nom botanique) communément appelé chanvre contient comme beaucoup de plante un nombre très importants de composés (plusieurs centaines) à savoir des acides aminés, de l’albumine, des sucres, des aldéhydes, des cétones, des acides gras et surtout des terpènes, des cannabinoïdes et des flavonoïdes.
Parmi ces composés plus de 120 appartiennent à la famille des terpènes, qui sont responsables des arômes et à la base de nombreuses huiles essentielles comme le limonène, le myrcène, l’alpha pinène, le linalol, le béta caryophyllène, le nérolidol, etc… Il est couramment admit que les terpènes ont un spectre d’action très large (antioxydant, anxiolytique, anti-inflammatoire, antibiotique, antinéoplasique, etc…
La plupart de ces substances sont présentes dans de nombreuses plantes à l’exception des cannabinoïdes que l’on ne trouve essentiellement que dans le chanvre.
Les principes actifs du chanvre s’accumulent dans les trichomes (bulle de résine) qui sont concentrés sur les calices (bractées) des fleurs femelles non pollinisées. Sans contexte le plus connu de ces principes actifs est le THC (Tétrahydrocannabidiol) qui est responsable des effets psychoactifs. Malheureusement bien souvent, le cannabis est amalgamé à cette substance stupéfiante et cette vision réductrice fait oublier les autres principes actifs alors que la recherche sur les cannabinoïdes est en pleine progression depuis la fin du 20ième siècle à la suite de la découverte du système endocannabinoïde par l’équipe de Howlett et Mechoulam en 1990. (Les cannabinoïdes fabriqués par l’organisme)
Tordons le cou à une autre croyance, il n’existe en fait qu’une seule espèce de chanvre. Les différentes variétés (appelées cultivar) synthétisent un mélange unique de principes actifs, qui dépend de la génétique, mais également de la qualité du sol, des conditions climatiques, des techniques de culture, etc… Il faut savoir que ces différentes variétés produisent tous des cannabinoïdes et que seul le Cannabis Ruderalis n’est pas psychoactif (étant pauvre en THC et riche en CBD).
Le cannabis industriel cultivé en France pour sa fibre et sa graine présente également des sommités fleuries (tiers supérieurs de la partie aérienne) riches en CBD et donc qui possède une valeur ajoutée thérapeutique très intéressante. Si longtemps les fleurs du chanvre ont été considérées comme des déchets et ne pouvaient pas être valorisées, la loi européenne de légalisation du CBD sous différentes formes a complètement remis cette substance sur le devant de la scène, nous allons voir pour quelles raisons.
Le CBD d’après les récentes recherches est anxiolytique, analgésique, antipsychotique, anti-inflammatoire, anti-oxydant, antispasmodique, antibactérien, antidiabétique, antiépileptique, anti-ischémique, immunosuppresseur et antitumoral.
Aux vues de ces nombreuses qualités vous allez me dire : « encore une plante miracle ». Que nenni répondrais-je mais plutôt d’une plante qui peut très nettement améliorer notre confort de vie.
Un peu de chimieNous devons distinguer d’une part les endocannabinoïdes (voir plus haut) que notre organisme va fabriquer à la demande et les exocannabinoïdes que nous apporterons sous forme de médicaments ou de compléments alimentaires. Ces derniers se divisent en deux catégories, la première étant celle des molécules de synthèse et la seconde celle des phytocannabinoïdes (PCB) produits par la plante et dont fait bien sur parti le CBD.
Les PCB appartiennent à un groupe de molécules hydrophobes qui contiennent 21 atomes de carbone, dont le précurseur est l’association entre un terpène, le géranyl, et un dérivé phénol, l’acide divarinique.
Les PCB ne contiennent pas d’azotes, contrairement aux alcaloïdes, mais un atome d’oxygène, qui leur confère des propriétés structurelles spécifiques.
Dans ce premier article j’ai voulu vous présenter la genèse du CBD et ses principaux avantages que je vous résume ci-dessous. Par la suite je vous présenterai une suite d’articles reprenant spécifiquement chaque action et en expliquant le mécanisme.
Le Cannabidiol est donc utilisé pour :
Aider à l’endormissement et lutter contre les troubles du sommeil dus au stress.
Soulager les douleurs articulaires dues à l’arthrose et à l’arthrite
Aider à diminuer les conséquences d’un état dépressif en réduisant la sinusoïde vitale.
Lutter contre les phénomènes inflammatoires divers
Renforcer les défenses immunitaires
Aider à lutter contre l’hyperactivité (TDAH) en facilitant la concentration
Aider à l’étude de la même manière en facilitant la concentration et en améliorant les fonctions cognitives.
Aider dans le cadre de la maladie d’Alzheimer et celle de Parkinson toujours en agissant sur les fonctions cognitives par le biais des neurotransmetteurs.
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Ainsi vous pourrez vous procurer du cbd sous les formes suivantes :
Fleurs : infusions, salades, mélange avec le tabac
Résines : cannabis légal, assaisonnement et mélange avec le tabac
Huiles : complément alimentaire dosé de 10 de à 30 % de CBD dans une huile support, se prend en sublingual.
En cas de besoin l’auteur de l’article pourra vous guider dans les dosages utiles particulièrement pour les huiles.
NOTA BENE : la mention mélange avec le tabac peut déranger, mais
© Jean-Claude THIMOLÉON JOLY
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Mots clés : cannabis, cannabidiol, santé
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