La mémoire du corps est un concept que l'on retrouve dans différents domaines des sciences humaines et de la médecine.
La psychogénéalogie, découverte par Anne Ancelin Schützenberger,
figure parmi les branches de la psychologie ayant approfondi cette notion... Les approches de la mémoire du corpsLa psychanalyse en parle, notamment François Dolto, autour du fait que
le corps est le dépositaire de l’image inconsciente que nous avons de nous-mêmes et du roman familial que nous portons. En cela, le corps porte et somatise les représentations,
conflits et angoisses liées à notre enfance et à notre histoire familiale. En ostéopathie, la « mémoire du corps » est également largement abordée. Le fait de « manipuler », de toucher certaines zones souffrantes peut conduire à la résurgence de douleurs enfouies, oubliées et somatisées par le corps.
Cette mémoire du corps est alors dépositaire de moments de la vie (naissance, chutes, appareils dentaires...) pendant lesquels le corps a été agressé et en porte encore les traces ou stigmates.
La mémoire du corps en psychogénéalogieLa psychogénéalogie (1), quant à elle,
considère que le corps est le dépositaire de problématique familiales trans générationnelles. De fait, celui-ci peut traduire différents maux de nos ancêtres et les exprimer à sa façon.
Les blessures et autres conflits de nos aïeux peuvent réapparaitre lors de « syndromes d’anniversaire » - à des dates précises ou des moments de la vie en écho avec l’événement initial – et
s’exprimer par le biais du corps. Ce dernier peut délivrer des symptômes analogues à ceux d’un ancêtre (maux de tête, douleurs dorsales…) jusqu’à déclencher une même maladie (diabète, cancer), souvent à des moments spécifiques de la vie.
Prévenir et s’écouter pour guérirLe fait d’aller à la rencontre de ses ancêtres, autrement que par le discours familial et ses limites (mécanismes de défenses, non dits…),
peut permettre de désactiver des syndromes de répétition parfois graves.
En effet,
les transmissions entre générations, y compris dans ce qu’elles ont de plus toxique, ne s’arrêtent que lorsqu’il y a mise en conscience de la présence et des origines (réelles ou potentielles) des maux.
Il convient donc de partir du corps et de ses expressions (maux, douleurs…) pour
remonter le fil des symptômes en écoutant à quels événements et personnage(s) de la famille (d’une à 5 générations…) ils peuvent se rattacher ou faire echo. De là, les mécanismes de répétition se désagrègeront au travers des mots et de la mise en conscience…
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Mots clés : psycho,généalogie,recherche,mémoire,corps
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