À chaque étape d’un cancer, la
sophrologie peut offrir un soutien précieux en combinant relâchement musculaire, respiration et
pensée positive, facilitant ainsi une meilleure communication entre le corps et l’esprit.
Comme le souligne le Dr Raymond Abrezol dans son ouvrage Vaincre par la Sophrologie, notre imagination est extrêmement puissante, bien plus que nous ne le pensons. Il illustre cela par une analogie : marcher sur une poutre de 50 cm de large et 12 m de long posée au sol est facile, mais si cette même poutre est placée à 40 m de hauteur entre deux tours de cathédrale, notre imagination nous suggère immédiatement la chute, rendant l’exercice beaucoup plus difficile. La
sophrologie utilise des exercices de visualisation puissants pour calmer le stress, positiver le traitement et travailler sur l’acceptation de la maladie.
Françoise, atteinte d’un cancer du sein, a consulté pour un accompagnement sophrologique :
Suivant une chimiothérapie en milieu hospitalier, son moral était au plus bas et elle avait perdu l’estime de soi. Les séances de chimiothérapie provoquaient chez elle des vomissements répétés. Sur recommandation de son médecin phytothérapeute, elle a commencé à consommer de la tisane de romarin et à prendre des gélules de desmodium, une plante détoxifiante et régénératrice des cellules du foie. Les résultats furent rapides : les vomissements ont cessé, améliorant immédiatement son moral.
Les séances hebdomadaires de
sophrologie, enregistrées et répétées à domicile, ont aidé Françoise à lâcher prise, comprendre, accepter et combattre la maladie. Une visualisation positive de l’action du “liquide de vie” pendant les perfusions de chimiothérapie a également été mise en place. Avec quelques conseils nutritionnels, Françoise a rapidement retrouvé goût à la vie, renouant avec ses proches et redécouvrant une nouvelle joie de vivre.
Françoise témoigne : “J’ai essayé en vain d’accepter la maladie et de m’entendre avec ce corps qui ne me semblait plus m’appartenir. L’insomnie et les questions sans réponse m’ont accablée. À 50 ans, dans une vie bien réglée entre le mari, les enfants et le travail, c’était difficile à croire…”
Le cancer es tbien là, mais il faut se battre. La prise de conscience, la concentration sur soi, et le lâcher-prise sont essentiels. Écouter son corps et permettre à l’esprit de se détacher un peu de la réalité pour se recentrer sur soi-même est crucial. Ce corps est le mien et je dois en prendre soin. Grâce à la concentration et aux séances de sophrologie que j’ai commencées, je retrouve mon calme et enfin le sommeil.
Mon esprit refuse l’aide extérieure, je ne crois qu’au médecin et à la chimiothérapie, bien que cela commence à me fatiguer. À la troisième séance de sophrologie, je traîne les pieds, pensant ne pas en avoir besoin. Mon moral est bon, l’été est là, mes enfants aussi. Il faut faire comme si tout allait bien, mais c’est dans la tête que ça se passe et j’ai l’impression de tourner en rond. Le monde peut tourner sans moi.
À la quatrième séance de sophrologie, je décide de m’investir pleinement. À la maison, ça ne va plus, je crie. Avec une concentration maximale, je me dis que ce corps m’appartient et que la maladie s’en va. Je dois rester positive et garder le moral. Les séances de
sophrologie enregistrées que je reproduis chaque jour à la maison complètent efficacement celles réalisées chez le praticien. Je dois continuer à m’investir dans ce corps qui recommence à m’appartenir. Je peux me regarder dans la glace perdre mes cheveux et je parviens à me concentrer de mieux en mieux.
Les trois premières séances de
sophrologie m’ont permis de renouer avec ce corps qui ne m’appartenait plus depuis l’annonce de la maladie. Le lâcher-prise ne se fait pas automatiquement, il faut s’investir jour après jour, s’accrocher et persévérer. Ce n’est pas perdre du temps, mais prendre du temps pour soi. La
sophrologie m’a apporté beaucoup de calme intérieur, c’est comme une bouée pour ne pas couler.
Ensuite, nous avons approfondi, cherchant la cause de cette maladie qui date d’une dizaine d’années selon les spécialistes. Calme et réflexion m’ont permis de voir ce que je voulais réellement changer. On ne peut pas tout chambouler pour soi-même, alors on essaie d’abord de s’expliquer avec soi, puis avec ses proches. Certains jours, les choses évoluent, d’autres jours, on a envie de tout abandonner. La fatigue peut épuiser le corps et l’esprit si l’on n’y prend pas garde. La
sophrologie m’accompagne au quotidien.
Alain Giraud Sophrologue diplômé universitaire RNCP
© Alain GIRAUD
reproduction intégrale interdite, tout extrait doit citer mon site www.theraneo.com/alain-giraud
Mots clés : sophrologie, hypnose, cancer, du, sein, témoignage, cancer, sein
cet article vous a intéressé ? découvrez ma prestation en rapport La sophrologie aide à gérer le stress et à accepter la maladie. Grâce à des séances régulières et des visualisations positives, Françoise retrouve calme et espoir, améliorant son bien-être mental et physique malgré la chimiothérapie. | |
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