« Je ne sais pas quoi faire, je commence à croire que mon enfant est nul, il semble ne rien comprendre à l’école et ne sait pas se tenir en classe »Voila ce que j’ai pu entendre en consultation. Voilà ce que vous pouvez vous dire tout bas.
Stop.
Il n’existe pas d’enfants nuls, paresseux ou mauvais élèves.
D’une part, votre enfant doit adapter son essence, son intelligence et tout ce qui fait son unicité et sa richesse intérieure à un système scolaire homogène qui ne peut prendre en compte les spécificités de chacun
(même s’il y a de nets progrès aujourd’hui).D’autre part, la plupart des apprentissages scolaires dépendent de l’acquisition d’aptitudes physiques de base. Si un enfant ne parvient pas à développer un contrôle automatique de certaines compétences motrices, l’apprentissage ne peut être fluide, peu importe le degré d’intelligence de l’enfant.
En situation de stress, le cerveau limbique où se trouvent toutes nos émotions se bloque, provoquant un barrage au niveau du néocortex ou se situent la plupart des fonctions exécutives. C’est alors le cerveau reptilien, celui qui est centré sur la survie, qui prend le contrôle.
Nous ne sommes donc plus capables d’écouter, ni d’apprendre, notre cerveau étant tout entier concentré sur notre survie. Il nous faudra reprendre le contrôle sur nos émotions, revenir à une respiration normale, atténuer les effets physiques du stress pour parvenir à accéder à nouveau à nos connaissances scolaires. Mais votre enfant en est-il conscient?...
Le stress lié à l’incapacité d’effectuer avec aisance et fluidité de nouvelles tâches, d’apprendre de manière simple et naturelle, peut engendrer un stress émotionnel et/ou physiologique générateur de blocages chez l’enfant. Ces blocages , s’ils ne sont pas pris en compte et identifiés, peuvent s’inscrire durablement dans la mémoire du corps et pénaliser le sujet sa vie durant dans ses dimensions personnelles, sociales, scolaires et professionnelles. Toute compétence sera en effet acquise au prix d’un effort conscient et laborieux au lieu de résulter d’un automatisme.
Motivation, détermination et intelligence ne suffisent donc pas parfois pour réussir à dépasser ces troubles d’apprentissage. Ils sont comme un caillou dans votre chaussure. L’enfant, l’adolescent puis l’adulte continue à marcher bon gré, mal gré mais ce caillou l’empêche constamment d’avancer et d’apprendre de manière optimale. Tout semble lui demander un effort plus important que d’autres. Son cerveau lui semble en permanence ankylosé. D’où ce sentiment latent d’être plus nul, plus lent qu’un autre.
Vous pouvez débarrasser de ces chaînes votre enfant. Vous pouvez également le faire pour vous, peu importe votre âge, grâce à la plasticité du cerveau
("capacité du cerveau à se réorganiser, former de nouvelles cellules cérébrales et de nouvelles connexions de traitement de l'information entre les cellules.")En kinésiologie, grâce à des techniques corporelles et énergétiques, nous pouvons agir sur ces troubles en ciblant des réflexes mal intégrés, une mauvaise intégration sensorielle, un centrage défaillant. L’éducation kinesthésique peut également vous être profitable à travers des équilibrages et la pratique de mouvements de Brain Gym spécifiques.
© Agnès VALLET
reproduction intégrale interdite, tout extrait doit citer mon site www.theraneo.com/avkinesiologie
Mots clés : enfant, apprentissage, reflexes, education, kinesthesique, kinesiologie, stress, brain, gym
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