Beaucoup de personne m’ont demandé d’écrire sur
EFT & Cancer. Mais la réalité est que les informations sur comment utiliser l’EFT concernent
la maladie grave en général (à l’exception des maladies chroniques et dégénératives que nous traiterons à part).
Dans cette série d’article nous allons regarder tous les moments de perturbation émotionnelle qui caractérisent le cheminement depuis la suspicion du cancer, jusqu’à la guèrison ou l’issue fatale.
L’idée est de signaler toutes les étapes que l’EFT va pouvoir accompagner. Les professionnels trouveront ici des ressources, mais aussi les personnes malades et leur entourage. je ne peux que conseiller un accompagnement pour optimiser l’efficacité des résultats (mais aussi pour avoir un espace où déposer le poids de toutes ces émotions, ce qui facilitera leur prise en charge).
Ces étapes sont :
La découverte de la maladie
Le diagnostic confirmé
La prise en charge médicale
Les traitements et leurs effets secondaires
L’issue de la maladie
Parallèlement il sera utile de s’interroger sur une autre étape, quelque peu transversale :
Les relations avec l’entourage
La découverte de la maladie Elle peut être fortuite (une grosseur, une douleur voire une intuition) et provoquera sur l’instant même une vague émotionnelle. Souvent de la peur, ou de la panique. Dès ce moment l’EFT va pourvoir vous accompagner.
Que vous soyez la personne qui a ce doute, ou que vous suspectiez la maladie chez l’autre. Les deux sont très inconfortables.
Vous craignez d’avoir un cancer ?Oser écouter le ressenti, et se confronter à l’émotion et allant regarder le pire de notre peur.
Et tapoter !
OUI, cela suppose de contacter notre peur de mourir. mais bien d’autres encore, que nous verrons enfler avec le diagnostic.
Avant cela, il va falloir trouver le courage d’oser consulter pour confirmer le doute. Qu’est-ce qui vous freine, la peur du diagnostic ? La peur de tout ce qui va suivre (et selon les personnes cela peut être très variable) ? La peur de vivre la même chose qu’une personne proche (gravement malade ou disparue) ? A vous de questionner ce qui vous retient :
Etes-vous tenté de refouler cette perception que quelque chose ne va pas ?
Voulez-vous ne rien dire pour « protéger » vos proches de l’inquiétude ?
Avez-vous peu de ce qui s’annonce ?
Croyez-vous que le temps va changer quelque chose ?
Exemples de Phrases de préparation pour cette étape « Même si j’ai peur de cette douleur incompréhensible, et si c’était un cancer comme ma cousine ?... »
« Même si j’ai cette peur d’avoir un cancer aux ovaires comme maman et grand-mère... »
« Même si j’ai cette peurs que la boule qui grossit dans le sein soit un cancer... »
« Même si j’ai cette sensation étrange dans mon corps, je n’ose même pas me dire ce que cela pourrait être... »
Ou tout simplement :
« Même si j’ai cette peur d’avoir un cancer (préciser où si cela est possible)... »Ensuite, si la sensation persiste (douleur, gêne ou simple intuition désagréable), allez vite consulter. Peut-être aurez-vous besoin de la suite de cet article, mais vous serez déjà acteur de votre vie.
Si cela vous permet de ne pas perdre de temps et de rassembler votre courage : mettez-vous de suite à l’EFT !
Seul ou accompagné, agissez : Le doute est un symptôme !
Et vous avez le droit d’avoir peur.
Vous craignez qu’un proche ait un cancer ?Je peux vous parler de mon expérience personnelle : il y a plus de 20 ans, entre Noël et Nouvel An, le père de mes enfants m’a dit qu’il avait une « drôle de douleur », montrant a zone de la rate. Allez savoir pourquoi (intonation de sa voix, intuition, perception énergétique par ce lien étrange entre deux personnes intimes depuis des années ? je ne sais pas le dire même aujourd’hui), j’ai tout de suite pensé à un cancer de al rate (je ne savais même pas si cela existait). Comment lui dire ? Impossible, je ne pus que conseiller d’appeler un médecin. Il appela le 15 : douleur intercostale ou ... constipation, d’où une prescription de suppositoire à la glycérine. Sans même questionner le transit ! Mon inquiétude était intacte, avec en plus une colère contre le toubib.
Or, je ne connaissais pas encore l’EFT que j’allais découvrir peu de temps après.
Je décidais d’aller en parler à un de ses meilleurs amis que je connaissais bien, il me dit simplement : si tu crois qu’il a un cancer... tu dois lui dire, débrouille toi. Mi janvier je pris mon courage à deux mains et parlais de mon inquiétude. Bien sûr, il se moqua de moi, mais j’insistais quand même. Il consulta donc, pour me prouver que je disais n’importe quoi.
Je ne sais si il a parlé de mn « hypothèse idiote » au Docteur, mais, elle l’envoya d’urgence faire des examens. Le 19 janvier le diagnostic tombait (le même cancer que mon père 10 ans exactement le même jour : on comprendra pourquoi le décodage bio-systèmique m’est devenu une spécialité !).
Je parle donc d’expérience : avoir la suspicion qu’un proche soit gravement malade génère des émotions intenses, inconfortables, extrêmement perturbantes.
Si j’avais alors connu l’EFT, j’aurais pu tapoter sur ma peur de partager mon ressenti, et gagner du temps (heureusement il finit par guérir), l’angoisse de devoir gérer tout ce qui suivit aves trois enfants encore très jeunes, la peur de ne pas y arriver toute seule.
J’ai du gérer cela autrement, j’y suis arrivée mais non sans une dépense énergétique que j’aurais pu éviter.
Si vous traversez ce genre de doute, pensez à l’EFT pour vous aider à avancer sans crainte. Si votre intuition était juste, vous sauverez peut-être une vie, et dans tous les cas vous allez pouvoir éviter que votre propre stress ne pèse sur l’Autre.
(prochain article : Le choc du diagnostic )
© Marie Odile BRUS
reproduction intégrale interdite, tout extrait doit citer mon site www.theraneo.com/brus-marie-odile
Mots clés : eft, cancer, émotions, stress, guèrir
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