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Marie Odile BRUS EI
Sophrologue - EFT - Décodage Biologique et Systèmiquesophrologie, stress, Emotional Freedom Technique, fertilité
Marie Odile BRUS
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EFT & CANCER 4

article de Marie Odile BRUS du 26/05/21 4 minutes 457 2


LES RELATIONS AVEC L'ENTOURAGE

Entre ceux qui fuient, morts de peur devant la preuve que « çà peut arriver à tout le monde » et ceux qui, pétris de la culpabilité du bien portant, s’agitent autour des malades, les bombardant de conseils parfois incompatibles, les relations avec l’entourage provoquent souvent une perte d’énergie dont la personne atteinte de cancer se passerait bien !
Nous allons ici explorer quelques pistes de travail, du point de vue du patient autant que de celui du proche (ou moins proche), car tout le monde pourra bénéficier de l’EFT.

Le patient :

Entre besoin des autres et refus d’être assisté, le patient, fatigué par le parcours de soin voit son énergie et ses émotions jouer aux montagnes russes. C’est normal. Cherchant à se protéger (par le déni, l’hyperactivité ou un investissement quasi scolaire dans ses soins), ou au contraire tenté par l’abandon de son pouvoir personnel à la Médecine ou à ses proches, il/elle va vivre des états émotionnels parfois extrême, explorant bien involontairement toute leur palette. Si la personne est prête à travailler ce niveau avec l’EFT, il sera possible d’appliquer la recette de base sur, par exemple :
la honte de ne plus assumer son rôle dans la famille
la peur de perdre son autorité sur ses enfants
le dégoût d’être un poids inutile
la peur d’épuiser son conjoint, d’être une charge
la honte de se montrer faible et impuissant...etc

Les proches : une adaptation très variable

Fuir ou être encore plus présent ? Traverser ses propres peurs ou les nier ? Le proche se retrouve confronté à une expérience personnelle, qu’il le veuille ou non. Comment se positionner le plus justement possible entre besoin de se protéger et devoir d’assistance par exemple ?
les aidants : de la famille ou pas, ils supportent la charge du malade en direct, ses sautes d’humeur, son désespoir ou son refus d’être traité comme une personne malade. Frustration, tristesse, colère parfois, sont des émotions que l’EFT va pouvoir libérer. Mais aussi, surtout si il y a un horizon fatal : peur et dégoût pourront s’y ajouter. Il est indispensable que cette prise en charge émotionnelle soit organisée, avec accompagnement ou en auto traitement. C’est le seul moyen de se préserver durablement, d’évacuer la fatigue et de ne pas porter les douleurs émotionnelles du malade. leur retour à la sérénité, leur repos, sont des facteurs essentiels dans la relation au proche en parcours de soin. tout le monde en bénéficiera donc.
Oser en parler directement dès l’annonce du cancer, anticiper sur les difficultés à venir et la nécessité pour chacun de prendre soin de soi, me parait essentiel.
La connaissance de l’EFT par l’aidant, lui permettra de s’aider autant que d’aider l’autre, par exemple en surrogate tapping. Cela peut nourrir une relation complice, décomplexée, saine et légère.

l’entourage adulte non impliqué dans les soins : prendre des nouvelles, visiter l’ami malade, tout peut soudain poser problème. En effet, la maladie de l’autre nous met face à nos peurs profondes. Et c’est une belle occasion de les travailler. Nous pouvons en éprouver de la gratitude pour la personne malade, ce qui lui redonne de ce pouvoir qui semble s’effacer sous les soins. Cela permet également de reconnaitre sa propre impuissance de bien portant, l’apprivoiser : redevenir humains !

les enfants, qu’ils aient conscience ou non de la gravité, qu’on leur cache ou au contraire qu’on leur signifie clairement, se retrouvent au cœur d’un maelström d’émotions. Suivant les âges, les réactions varieront, pour autant que l’enfant s’y autorise. Prévoir un espace d’échange avec le parent en bonne santé par exemple, va permettre de sécuriser autant que faire se peut leur espace. Pour m’être trouvée dans la posture du parent « solide », j’ai vu la richesse de ces moment programmés pour parler de nos ressentis. Mais j’ai aussi compris depuis qu’au delà des apparences, cette épreuve marquait durablement les enfants. Et parfois un travail d’accompagnement supplémentaire sera nécessaire. Avec l’EFT nous allons pouvoir très tôt soulager la charge émotionnelle qu’ils vivent.
Surrogate tapping s’ils sont trop petits pour tapoter seul, séances complices en famille (y compris avec la personne malade) et pour els plus grands, moments où ils peuvent s’appliquer la recette de base dans le secret de leur chambre et de leur cœur : l’EFT offre ici aussi de belles possibilités.

Dans le prochain article nous verrons comment l’EFT peut également permettre d’accompagner le retour à la vie normale, à l’après guérison.


crédit photo :ICI
© Marie Odile BRUS
reproduction intégrale interdite, tout extrait doit citer mon site www.theraneo.com/brus-marie-odile

Mots clés : cancer, aidants, accompagnement, du, malade, émotions, eft

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« “Si quelqu’un me guérit et me retire mon mal, j’entends aussi qu’il me hisse au niveau de conscience que j’aurais atteint si j’avais moi-même résolu ce que ce mal devait m’apprendre. Sinon, s’il me laisse dans le même état de conscience après m’avoir retiré mon mal, il me vole l’outil de ma croissance que peut être cette maladie.” » Yvan AMAR